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LA REMUNERATION DE LUDOVIC JUSTIN-COLBEAU

POUR LA RÉALISATION DE « LE LION »

« Le lion », avec Dany Boon va être rediffusé, samedi 16 janvier sur Canal+ cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Lion_(film,_2020)

Cette comédie d’espionnage, sortie le 19 janvier 2020 est réalisée par Ludovic Justin-Colbeau, dont c’est le deuxième long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludovic_Colbeau-Justin

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Produit par Jean-Yves Robin (Monkey Pack Films) pour un budget de 15,8 millions €, il a été distribué par Pathé pour le compte de TF1 DA qui a donné un minimum garanti.

Pour la préparation, 54 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 450 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est très au-dessus de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2020.  https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Le scénario a été écrit par Mathieu Le Naour, Alexandre Coquelle pour 132 000 €. Le réalisateur a, en outre, reçu 350 000 € de rémunération complémentaire.

Le film a rassemblé 457 000 spectateurs.

Le précédent et premier film de Ludovic Justin-Colbeau est « C’est tout pour moi », sorti en salle le 29 novembre 2017 co-réalisé avec Nawell Madani. Il était produit par Jean-Baptiste Dupont & Cyril Colbeau-Justin (LGM) pour 3,8 millions € et distribué par UGC. Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs Ludovic Justin-Colbeau  était de 140 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Nawell Madani et deux autres scénaristes avaient reçu 205 000 €.

Le film avait rassemblé 695 000 spectateurs.

*http://www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.