Le 24ème film de Roman Polanski https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_Polanski , l’un des grands metteurs en scéne du cinéma mondial, est présenté hors compétition au Festival de Cannes. « Le Palace » https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Palace_(film,_2023) est une satire sur les clients et les employés d’un palace suisse.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Roman Polanski
Cette coproduction entre l’Italie (63%), la Suisse (13,5%), le France (13,5%), La Pologne (13, 5%) et la France 10% a budget prévisionnel de 13,8 millions €. C’est plus de deux fois et demi le budget prévisionnel moyen d’un film français de fiction. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Ce budget est en outre le troisième de ceux des films français sortis cette année, derrière le film d’animation/live « Chien & Chat » (19,2 millions €) https://siritz.com/cinescoop/a-la-fois-live-et-animation/ et « Les chèvres » (19,1 millions €).https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-de-cayave-au-moyen-age/
Pour la préparation, 54 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 550 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération la plus élevée des films sortis cette année derrière les 600 000 € de Fernado Trueba et Javier Marsical pour le film d’animation« They shot the piano player » https://fr.wikipedia.org/wiki/They_Shot_the_Piano_Player. Il a écrit le scénario avec Jerzy Skolimowski pour 600 000 €. C’est le second plus élevé derrière le scénario de « Le dernier des hommes » de David Oelhoffen (841 000 €). https://siritz.com/cinescoop/film-de-guerre-en-indochine/. Les rôles principaux ont reçu 1,2 millions €, sont en troisème position derrière ceux de« Frères » https://siritz.com/cinescoop/un-film-qui-parie-sur-son-casting/(1,725 millions) et« Cocorico » https://siritz.com/cinescoop/cocorico-pour-le-demarrage-de-cococico/(1,237 millions).
Les producteurs français sont R.P Productions (Robert Ben Mussa et Roman Polanski) qui a otenu le soutien d’Eurimages. R.P Production a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et s-vod. Swaschbukler Films, spécialisé dans les films de patrimoine assure la distribution physique. Warner Bros International a donné un minimum garanti pour toutes les ventes internationales. Lucky Bob(Wojciech Gostomczyk) est le producteur polonais. Il a bénéficié du soutien du Polish Institute et d’Eurimages.
Le précédent film de Roman Polanski était « J’accuse », sorti en France le 13 octobre 2019. Il était produit par Légendaire (Alain Goldman) et R.P Productions pour 22,4 millions €. Gaumont, France 2 et France 3 étaient coproducteurs. Gaumont avait donné un minimum garanti pour le mandat salle, vidéo, vod, S-vod et la TV. Pour la préparation, 71 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 500 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec André Harris pour 750 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 270 000 €. Le film avait rassemblé 1,6 millions d‘entrées.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
2024 : RÉDUCTION DES BUDGETS PRÉVISIONNELS
FinanCinéNous avons établi un baromètre des budgets prévisionnels des films français de fiction sortis depuis le début de l’année jusqu’au 15 mai 2024, c’est-à-dire juste au début du Festival de Cannes 2024 et l’avons comparé à celui de l’ensemble de l’année dernière.
Comme on le voit, le budget le plus élevé depuis le début de l’année est de 19 millions €. Il s’agit de la comédie « Les chèvres !», réalisée par Fred Cayavé, interprété par Dany Boon. https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-de-cayave-au-moyen-age/ Il n’a rassemblé que 183 000 spectateurs. L’année dernière le budget prévisionnel le plus élevé était de 64 millions €, donc de plus du triple, pour « Asterix et Obélix, l’empire du milieu », réalisé par Guillaume Canet et sorti le 1er février. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/ Il a rassemblé 4,622 millions €.Il faut jouter que sur l’ensemble de l’année dernière 8 films ont dépassé un budget de 19,2 millions €, dont les 2 « Trois Mousquetaires » à plus de 36 millions €.https://siritz.com/cinescoop/les-trois-mousquetaires-milady/ et https://siritz.com/cinescoop/les-trois-mousquetaires-milady/ 4 films avaient un budget situé entre 20 et 29 millions € et un à 19,245 millions €.
C’est principalement ce qui explique que le budget moyen des films de fiction français de l’’ensemble de l’année dernière était de 5,268 millions €, dépassant de 11% les 4,747 millions € de cette année.
Néanmoins, ce qui est frappant c’est que le budget médian (autant de budget au-dessus qu’en dessous de ce montant) de cette année est de 3,428 millions € contre 3,557 millions €, soit une baisse de 3,6%. Il s’agit du budget prévisionnel de « Roqya », réalisé par Saïd Belktiva , qui vient de sortir https://siritz.com/cinescoop/une-chasse-aux-sorcieres-moderne/ comparé à celui de « Disco Boy », réalisé par Giacomo Abbruzzese, https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-giacomo-abbruzze/sorti l’année dernière.
Ce qui est le plus frappant est la comparaison des films au budget prévisionnel les moins élevés. Cette année il revient aux …56 000€ de « Si proche du soleil », réalisé par Benjamin Rancoule. Sorti dans 2 salles il a rassemblé 183 spectateurs. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=293559.html Le budget prévisionnel d’un film de fiction le moins élevé de l’année dernière était celui de 170 000 € pour « Un prince », réalisé par Pierre Creton et qui, sorti dans 32 salles, avait rassemblé 7 374 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_prince
LA FILLE JOUE SON PÈRE
CinéscoopAvec son 15ème film, où la fille joue le père, Christophe Honoré https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Honoré réalise « Marcello Moi https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcello_mio.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
CHRISTOPHE HONORÉ
Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (80%) et l’Italie (20%), est de 7 millions €, soit un tiers de plus que le budget moyen des films français de fiction. Cela revient à un tiers de plus que le budget moyen des films de fiction français sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 84 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/Il a écrit le scénario pour 191 000 €, soit 95% du budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 275 000 €, soit un quart de plus que leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Les Films Pelléas (David Thion et Phillipe Martin) sont les producteurs délégués. Super8 production, LDRP II et France 2 sont coproducteurs. 3 soficas, dont une garantie, y ont investi. Il a bénéficié de l’aide du CNC pour la coproduction franco-italienne. Canal+, Ciné + et France 2 l’ont préacheté. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et MK2 international pour le mandat de ventes internationales. Les coproducteurs italiens sont Bibi Films (Angello Barbagallo) et Lucky Red (Andrea Occhipinti).
Le précédent film réalisé par Christophe Honoré était « Le lycéen », sorti le 30 novembre 2022. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_LycéenSon budget prévisionnel était de 4,5 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-christophe-honore/Le producteur délégué était déjà Les Films Pelleas. Le film avait bénéficié de 640 000 € d’avance sur recettes. Le distributeur, Memento Films avait donné un minimum garanti et le film avait rassemblé 76 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
RÉALISME SOCIAL POUR 3 ADOLESCENTS
CinéscoopLe premier long métrage de Michaël Dichter, qui avait déjà réalisé trois courts-métrages, est « Les trois fantastiques », https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Trois_Fantastiques, réalisme social pour 3 adolescents.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Michaël Dichter
Son budget prévisionnel est de 2,4 millions €, soit 70% du budget médian des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 40 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui correspond à 70% de la rémunération des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario avec Matthias Gavarry pour 41 000 €, soit 40% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/Les rôles principaux ont reçu 23 000 €, soit 30% de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Rectangles production ((Édouard Weil et Alice Girard)et Les Films Norfolk (Philippe Wendling, Noël Fuzelier, Marine Lepaulmier et Noëlle Levenez) sont les producteurs délégués. Les films a bénéficié du CNC de 550 000 € d’avance sur recettes et de l’aide au développement. Deux soficas y ont investi. Canal+ et Ciné + l’ont préacheté. Zinc est distributeur pour la vidéo, la vod et la s-vod, mais sans minimum garanti. Best Friend Foreover a donné un minimum garanti pour le mandat de ventes à l’étranger. A dimanche soir le film avait rassemblé 22 000 spectateurs.
Le précédent film distribué par Zinc était « Frères », réalisé par Olivier Casas et sorti en salle le 24 avril dernier. Son budget prévisionnel était de 3,9 millions €. En 3 semaines il avait dépassé le 503 000 entrées. https://siritz.com/cinescoop/un-film-qui-parie-sur-son-casting/
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
UNE CHASSE AUX SORCIÈRES MODERNE
Cinéscoop« Roqya », https://fr.wikipedia.org/wiki/Roqya_(film) le premier long métrage réalisé par Saïd Belktiba est une chasse aux sorcières moderne.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Saïd Belktiba
Son budget prévisionnel est de 3,4 millions €, soit à peu près le budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 41 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 21 000 € de salaire de technicien. Cela revient à 60% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/Il a écrit le scénario avec Louis Penicault pour 70 000 €, ce qui est 70% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 79 000 €, soit 85% de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Les producteurs délégués sont Iconoclast Films (Nicolas Lhermitte, Mourad Belkeddar, Charles-Marie Anthonioz et Jean Duhamel) et Lily Films (Ladj et Amade Ly). France 2 est coproducteur. Le film a bénéficié de 700 000 d’avance sur recettes. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Les Bookmakers, département de The Jokers, a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et vod. What the Films a donné un minimum garanti pour les mandats de vente à l’étranger.
Le précédent long métrage produit par Iconoclast Films était la comédie dramatique « Omar la fraise », réalisé par Elias Belkeddar, sorti le 24 mai 2023 pour un budget de 6,3 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-elias-belkeddar/ Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 70 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 153 000 € et les rôles principaux avaient reçu 225 000 €. Les producteurs délégués étaient Iconoclast et CHI-FOU-MI Productions. StudioCanal était le distributeur et avait donné un minimum garanti. Le film avait rassemblé 290 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
SATIRE SUR CLIENTS ET EMPLOYÉS D’UN PALACE
CinéscoopLe 24ème film de Roman Polanski https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_Polanski , l’un des grands metteurs en scéne du cinéma mondial, est présenté hors compétition au Festival de Cannes. « Le Palace » https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Palace_(film,_2023) est une satire sur les clients et les employés d’un palace suisse.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Roman Polanski
Cette coproduction entre l’Italie (63%), la Suisse (13,5%), le France (13,5%), La Pologne (13, 5%) et la France 10% a budget prévisionnel de 13,8 millions €. C’est plus de deux fois et demi le budget prévisionnel moyen d’un film français de fiction. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Ce budget est en outre le troisième de ceux des films français sortis cette année, derrière le film d’animation/live « Chien & Chat » (19,2 millions €) https://siritz.com/cinescoop/a-la-fois-live-et-animation/ et « Les chèvres » (19,1 millions €).https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-de-cayave-au-moyen-age/
Pour la préparation, 54 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 550 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération la plus élevée des films sortis cette année derrière les 600 000 € de Fernado Trueba et Javier Marsical pour le film d’animation« They shot the piano player » https://fr.wikipedia.org/wiki/They_Shot_the_Piano_Player. Il a écrit le scénario avec Jerzy Skolimowski pour 600 000 €. C’est le second plus élevé derrière le scénario de « Le dernier des hommes » de David Oelhoffen (841 000 €). https://siritz.com/cinescoop/film-de-guerre-en-indochine/. Les rôles principaux ont reçu 1,2 millions €, sont en troisème position derrière ceux de« Frères » https://siritz.com/cinescoop/un-film-qui-parie-sur-son-casting/(1,725 millions) et« Cocorico » https://siritz.com/cinescoop/cocorico-pour-le-demarrage-de-cococico/(1,237 millions).
Les producteurs français sont R.P Productions (Robert Ben Mussa et Roman Polanski) qui a otenu le soutien d’Eurimages. R.P Production a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et s-vod. Swaschbukler Films, spécialisé dans les films de patrimoine assure la distribution physique. Warner Bros International a donné un minimum garanti pour toutes les ventes internationales. Lucky Bob(Wojciech Gostomczyk) est le producteur polonais. Il a bénéficié du soutien du Polish Institute et d’Eurimages.
Le précédent film de Roman Polanski était « J’accuse », sorti en France le 13 octobre 2019. Il était produit par Légendaire (Alain Goldman) et R.P Productions pour 22,4 millions €. Gaumont, France 2 et France 3 étaient coproducteurs. Gaumont avait donné un minimum garanti pour le mandat salle, vidéo, vod, S-vod et la TV. Pour la préparation, 71 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 500 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec André Harris pour 750 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 270 000 €. Le film avait rassemblé 1,6 millions d‘entrées.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
COMÉDIE SINGULIÈRE DE QUENTIN DUPIEUX
CinéscoopCe 13ème film réalisé par Quentin Dupieux https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux a l’honneur d’ouvrir ce 77ème Festival de Cannes. « Deuxième acte » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Deuxième_Acte est à nouveau une comédie singulière.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Quentin Dupieux
Son budget prévisionnel est de 6,6 millions €, soit un quart de plus que le budget moyen des films français de fiction sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose. Pour la préparation, 15 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Cela représente 50% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ C’est Quentin Dupieux qui a écrit seul le scénario pour 260 000 €, soit 30% de plus que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 171 000 €, soit 80% de leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le film est produit par Chi-Fou-Mi Productions (Hugo Sélignac). Une sofica, en parti garantie, y a investi. La région Nouvelle Aquitaine et le département de la Dordogne ont apporté leur soutien. Canal+, Netflix et Ciné+ l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vod et svod. Kinology en a donné un pour le mandat de vente à l’étranger.
Quentin Dupieux est un réalisateur prolixe puisque son précédent film était la comédie « Daaaaaali ! », sorti le 7 février 2024. https://siritz.com/cinescoop/une-pleidade-de-comediens-pour-un-dali/ Il était produit par Atelier production pour un budget prévisionnel qui était déjà de 6,7 millions €. Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 260 000 € et les rôles principaux avaient reçu 171 000 €. Diaphana était déjà le distributeur tout comme Kinology. Le film avait rassemblé 482 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
FRÈRES DE SANG AU COEUR D’UN POLAR
CinéscoopCes frères de sang au cœur d’un polar, « Un homme en fuite », https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_homme_en_fuite_(film,_2024), est le premier long métrage de Jean-Baptiste Debraux. À dimanche soir il avait rassemblé 15 000 spectateurs.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Jean-Baptiste Debraux
Son budget prévisionnel est de 3 millions €, soit 85% du budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 40 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 60% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario avec Armel Gourvenec pour 34 000 €, ce qui revient à un tiers du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 46 000 €, soit 60% de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le producteur est Agat Films (Patrick Sobelman). Orange studio, TSF, La Puce à l’oreille et Cosmodigital sont coproducteurs. 6 soficas, dont 3 garanties, y ont investi. Le région Grand Est lui a apporté son soutien. Canal+ et Ciné+ l’ont pré-acheté. Tandem a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle, Universciné en a donné pour le mandat de distribution vidéo et Orange studio pour le mandat de vente à l’étranger.
Le précédent film produit par Agat Film était «Une affaire de principe». https://siritz.com/cinescoop/suspense-sur-le-fonctionnement-de-la-democratie/ Il était réalisé par Antoine Raimbault dont c’était le second film. Son budget était de 6,8 millions €. Il était distribué par Memento Films et à dimanche soir de la seconde semaine il avait rassemblé 72 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE P’TIT TRUC EN PLUS DU CINÉMA
ÉditorialAucune phrase ne peut mieux résumer l’économie du succès au cinéma que le titre de la comédie française qui est en train de faire remonter la fréquentation de nos salles à ses plus hauts niveaux : « Un p’tit truc en plus ». https://siritz.com/cinescoop/le-premier-demmarrage-de-lannee/Avec 250 000 entrées il a réalisé le plus fort premier jour de l’année et, avec 1,112 millions d’entrées, la seconde semaine de l’année, juste derrière « Dune 2 ». Soit 15 fois les entrées au Cinéchiffres, alors qu’un coefficient entre 3 et 4 est considéré comme tout à fait correct. C’est typiquement un film qui « marche en profondeur ». Et, alors qu’il avait réalisé le mercredi 1er mai 16 000 entrées, fait exceptionnel, il est monté à 19 000 entrées le mercredi 8 mai !
Pourtant il s’agit du premier film de son réalisateur, Artus, un humoriste à succès qui en est par ailleurs interprète avec le comédien Claude Cornillac. Ce n’est pas, à l’évidence un film « tiré » par le poids de ses rôles principaux, puisque ils n’ont reçu comme rémunération fixe que 50 000 €, soit 50% de la rémunération médiane de tous les films de fiction français sortis en 2023. La rémunération du réalisateurs comme le budget du scénarios sont sensiblement en-dessous de la moyenne de ceux des films de fiction français. Le budget global du film n’en est pas moins 30% au-dessus de la moyenne de celui des films français, avec 35 jours de tournage.
En fait, son succès est dû à son sujet qui tourne autour d’un fait de société auxquels ne sont pas indifférents un grand nombre de personnes : l’existence de handicapés mentaux. https://siritz.com/editorial/faire-rire-de-dures-faits-de-societe/Et, ce qui explique l’élargissement de son audience, c’est qu’il est interprétés par de véritables handicapés mentaux qui se révèlent de très bons comédiens, faisant preuve d’intelligence et de sensibilité. Et, une situation que chacun considère â priori comme dramatique, se révèle pouvoir susciter du bonheur. Ce qui conduit ceux qui ont vu le film â en parler autour d’eux et à créer un formidable bouche à oreille.
En somme, ce film rappelle que l’un des moteurs du succès du cinéma est de sortir des sentiers battus. Donc, d’offrir un p’tit truc en plus.
LE PIRE DES SCÉNARIOS POUR LES JO
CinéscoopCette comédie française sur le sport, « L’Esprit Coubertin », https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Esprit_Coubertin#:~:text=L’Esprit%20Coubertin%20est%20une,Sein%20et%20sortie%20en%202024 est le premier long métrage réalisé par Jérémie Sein.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Jérémie Sein
Son budget prévisionnel est 3,1 millions €, soit 90% du budget médian des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 24 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 40 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui revient à 60% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario avec Fanny Burdino et Matthias Gavarry pour 46 000 €, soit moins de la moitié du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/
Les rôles principaux ont reçu 60 000 €, soit les trois quarts de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le producteur est Avenue B Productions (Caroline Bonmarchand). France 2 est coproducteur. Le film a bénéficié d’une avance sur recettes avant réalisation de 150 000 €. Le CNC lui a également accordé une aide aux Créations Visuelles et Sonores et d’une aide à la musique. Quatre soficas, dont une garantie, y ont investi. Canal+, Ciné+, France 2 et C8 y ont investi. BAC Films a accordé un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France. Charades a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution monde.
Le précédent film produit par Avenue B Productions était «C’était mon homme », réalisé par Guillaume Bureau https://fr.wikipedia.org/wiki/C%27est_mon_homme et dont le budget prévisionnel était également de 3,1 millions €. Sorti le 5 avril 20023. Il était déjà distribué par Bac Films. Il avait rassemblé 50 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
PORTRAIT ACERBE DU MARCHÉ DE L’ART
CinéscoopCette comédie dramatique, portrait acerbe du marché de l’art, « Le tableau volé » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tableau_volé est le 9ème long métrage réalisé par Pascal Bonitzer https://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Bonitzer qui est aussi un grande scénariste.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Pascal Bonitzer
Son budget prévisionnel est 4 millions €, ce qui représente les ¾ du budget moyen des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, dont 24 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 36 000 € de salaire de technicien, soit 85% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/Il a écrit le scénario pour 40 000 €, soit 40% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 118 000 €, soit 55% de leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le film est produit par SBS Productions (Saïd Ben Saïd). 4 soficas dont une garantie y ont investi. Canal+ et Ciné + l’ont préacheté. Pyramide a donné un minimum garanti pour tous les droits de distribution monde. Il a rassemblé 103 000 spectateurs en cinq jours.
Le précédent film réalisé par Pascal Bonitzer était « Les Envoutés », sorti le 11 décembre 2019. C’était une adaptation de « Les amis des amis » de Henry James https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Envoûtés_(film,_2019) Son budget prévisionnel était de 2,4 millions €. Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 47 000 €, dont 12 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 35 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Agnès de Sacy pour 103.000 €. Les rôles principaux avaient reçu 58 000 €. SBS était producteur et distributeur. Le film avait rassemblé 25 000 speectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.