François-Pier Pelinard-Lambert, le directeur de la rédaction du Film français, dans son dernier éditorial, intitulé « Même pas peur », souligne l’incroyable succès au box-office de « Terrifier 3 », de Damien Leone, https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrifier_3 que toutes les majors ont refusé et qui est distribué en indépendant : 18 millions $ au box-office US dès son premier week-end, en deuxième position derrière « Le robot sauvage ». En France où il est distribué par un petit distributeur indépendant, Esc Films, son démarrage est tout aussi spectaculaire : il a réalisé 280 000 entrées sa première semaine (là encore en deuxième position derrière « Le robot sauvage »), mais dans seulement 155 salles) . Il y est en deuxième position mais, largement en tête au nombre d’entrées par salle, avec 1 800 entrées, alors qu’aucun autre film n’atteint les 900 entrées par salle.
Il se trouve que c’est un film d’épouvante et à petit budget pour un film américain (2 million $). Mais pas le film d’épouvante classique. Comme le note François-Pier Pelinard-Lambert : « la peur, le suspense, la terreur ne sont pas vraiment au menu de cet épisode 3. Encore moins des considérations sociales et psychologiques. Ses fans savent à quoi s’attendre : les corps passent à la découpe(…) un certain public, à l’évidence volumineux, n’a plus le sens de la retenue. » Epouvante et violence à gogo.
Or le cinéma est sans doute le média qui continue à le plus représenter l’état et l’évolution de la société. Il suffit de se tenir au courant de l’actualité pour se rendre compte de la violence croissante de nos sociétés que le succès de ce spectacle reflète. Evidemment, le public de ce type de films est essentiellement jeune. Et nous sommes de plus en plus obligés de constater le développement de la violence la plus extrême au sein de la jeunesse. Au point que dans un pays comme la France on en vient à remettre en cause l’excuse de minorité.
Quels sont les facteurs de cette évolution ? les jeux vidéos ? internet ? la perte d’autorités des enseignants ? le développement du monde de la drogue ? le blocage de l’ascenseur sociale ?
Le cinéma est le reflet de cette évolution. Ses grands auteurs dans leurs oeuvres, pourraient tenter d’en expliquer les ressorts. Cela permettrait d’imaginer des remèdes. Il faut dire que les actualités constituent aujourd’hui des émissions d’épouvante.
Pour compléter cette analyse notons que, cette semaine, en France, c’est de nouveau un film d’épouvante américain , certes moins systématiquement violent, « Smile 2 », réalisé par Parker Finn, https://fr.wikipedia.org/wiki/Smile_2 , distribué par Paramount, qui est en seconde position derrière « L’amour ouf », avec 34 000 entrées dans 358 salles et le deuxième au classement des entrées par salle. Il fait mieux que « Smile 1 » (32.000 entrées). Constatation plus terre à terre : l’épouvante est désormais un genre majeur de la fréquentation.
UN BOXEUR AMATEUR DEVIENT CHAMPION
CinéscoopLe 4ème long métrage réalisé par Varante Soudjian https://fr.wikipedia.org/wiki/Varante_Soudjian est « Challenger ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Challenger_(film) , une comédie, comme ses autres films.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Varante Soudjian
Son budget prévisionnel est de 6,5 millions €, soit un quart de plus que le budget moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels. Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui revient à 2,2 fois la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/
Il a écrit le scénario avec Thomas Pone pour 325 000 €, soit, là encore, 2,2 fois le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/ Les rôles principaux ont reçu 470 000 €, soit, de nouveau, 2,2 fois leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/
Les producteurs délégués sont Alef two (Nora Mehli et Arthur Essebag) et Les enfants terribles (Yohan Baiada). France 2 cinéma est coproducteur. La région Ile de France et Pictanovo (Hauts-de-France) ont apporté une aide remboursable. Netflix et France 2 (+ replay) l’ont préacheté. Il y a un montant non négligeable de placements de produits. UGC a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vad.
Le précédent film de Varante Sodjian était « La traversée », sorti en 2022. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-varante-soudjian/ Cette comédie avait un budget de 5,8 millions €. Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il a également écrit le scénario avec Thomas Pone. Metropolitan FilmExport avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le film avait rassemblé 392 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
UN BIOPIC D’UNE LA STAR DE LA MUSIQUE
CinéscoopLe troisième film réalisé ensemble par Grand corps malade (Fabien Marceau ) https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Corps_Malade et Medi Idr https://fr.wikipedia.org/wiki/Mehdi_Idir , « Monsieur Aznavour » https://fr.wikipedia.org/wiki/Monsieur_Aznavour est un biopic sur une star de la musique.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
GRAND CORPS MALADE
MEHDI IDR
C’est une coproduction entre la France (98,21%), le Belgique et la Bulgarie (1,79%) pour un budget prévisionnel de 24,6 millions €. C’est le 4ème budget prévisionnel le plus élevé des films français sortis depuis le début de l’année, derrière « Le comte de Montecristo » https://siritz.com/cinescoop/et-de-trois-alexandre-dumas/ , « L’amour ouf » https://www.cinefinances.info/film/3354 et « Emilia Perez » https://www.cinefinances.info/film/3309 qui sont tous des succès.
Pour la préparation, 60jours de tournage (14 à l’étranger dont 4 en studio) et la post-production la rémunération des deux réalisateurs est de 500 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la sixième plus élevée de l’année. Les deux réalisateurs ont écrit le scénario pour 500 000 €, ce qui fait du budget du scénario le 7ème plus élevé de l’année. Les rôles principaux ont reçu 890 000 € ce qui, là encore, situe leur rémunération au 7ème rang de l’année. Quant aux droits musicaux, avec 850 000 € ils se situent au 3ème rang de l’année, derrière « L’amour ouf » et « Emilia Perez ».
Les producteurs délégués sont Mandarin et Compagnie (Eric et Nicolas Altmayer) et Kallouche Cinéma (Jean Rachid Kallouche). Pathé, et TF1 Films sont coproducteurs. Pathé a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France sauf la télévision et Mandarin et Compagnie et Kallouche cinéma en ont donné un pour le mandat de ventes à l’étranger. Beside Productions est le coproducteur belge et Sofia Films le coproducteur bulgare.
Le précédent film en commun des deux réalisateurs était « la vie scolaire », sorti en 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vie_scolaire
Il y décrivait la vie scolaire et dans un quartier défavorisé. Les producteurs étaient les mêmes pour un budget prévisionnel de 5,3 millions € et Gaumont avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs était de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Et ils avaient écrit le scénario pour 200 000 €. Le film avait rassemblé 1,8 millions de spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
FILM D’AVENTURE POUR LES ENFANTS
CinéscoopLe film d’aventure pour les enfants «Bambi, l’histoire d’une vie dans le bois », https://fr.wikipedia.org/wiki/Bambi,_l%27histoire_d%27une_vie_dans_les_bois_(film)adapté du roman de l’austro-hongrois Felix Salten, paru en 27, et dont les studios Walt Disney avaient fait une adaptation cinématographique à succès en 1942, est le premier long métrage réalisé par Michel Fessier https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Fessler , qui a été le scénariste de nombreux films.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Michel Fessier
Le budget prévisionnel du film est de 5,6 millions €, ce qui est un peu plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français parus depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Là encore, c’est à peu près la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/En revanche, Michel Fessier a écrit le scénario pour 60 000 €, ce qui est 41% du budget moyen des scénarios des films de fiction. Il est vrai que le livre dont il est adapté est dans le domaine public. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/La rémunération de la voix de Mylène Farmer est de 10 000 €.
Les deux producteurs délégués sont MC4 (Stéphane Millière) et Gebeka Films (Reginald de Guillebon). Kinology est coproducteur. Trois soficas non garanties y ont investi. Le film a bénéficié du soutien de la Procirep. Les régions Ile de France et Centre/Val de Loire ainsi que le département du Loiret lui ont apporté leur soutien. Gebeca a apporté un minimum garanti pour les mandats de distributions France, sauf télévision, et Kinology pour le mandat de vente à l’international.
Sorti dans 288 salles le film avait rassemblé 17 705 spectateurs les 5 premiers jours.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
ÉPOUVANTE ET VIOLENCE À GOGO
ÉditorialFrançois-Pier Pelinard-Lambert, le directeur de la rédaction du Film français, dans son dernier éditorial, intitulé « Même pas peur », souligne l’incroyable succès au box-office de « Terrifier 3 », de Damien Leone, https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrifier_3 que toutes les majors ont refusé et qui est distribué en indépendant : 18 millions $ au box-office US dès son premier week-end, en deuxième position derrière « Le robot sauvage ». En France où il est distribué par un petit distributeur indépendant, Esc Films, son démarrage est tout aussi spectaculaire : il a réalisé 280 000 entrées sa première semaine (là encore en deuxième position derrière « Le robot sauvage »), mais dans seulement 155 salles) . Il y est en deuxième position mais, largement en tête au nombre d’entrées par salle, avec 1 800 entrées, alors qu’aucun autre film n’atteint les 900 entrées par salle.
Il se trouve que c’est un film d’épouvante et à petit budget pour un film américain (2 million $). Mais pas le film d’épouvante classique. Comme le note François-Pier Pelinard-Lambert : « la peur, le suspense, la terreur ne sont pas vraiment au menu de cet épisode 3. Encore moins des considérations sociales et psychologiques. Ses fans savent à quoi s’attendre : les corps passent à la découpe(…) un certain public, à l’évidence volumineux, n’a plus le sens de la retenue. » Epouvante et violence à gogo.
Or le cinéma est sans doute le média qui continue à le plus représenter l’état et l’évolution de la société. Il suffit de se tenir au courant de l’actualité pour se rendre compte de la violence croissante de nos sociétés que le succès de ce spectacle reflète. Evidemment, le public de ce type de films est essentiellement jeune. Et nous sommes de plus en plus obligés de constater le développement de la violence la plus extrême au sein de la jeunesse. Au point que dans un pays comme la France on en vient à remettre en cause l’excuse de minorité.
Quels sont les facteurs de cette évolution ? les jeux vidéos ? internet ? la perte d’autorités des enseignants ? le développement du monde de la drogue ? le blocage de l’ascenseur sociale ?
Le cinéma est le reflet de cette évolution. Ses grands auteurs dans leurs oeuvres, pourraient tenter d’en expliquer les ressorts. Cela permettrait d’imaginer des remèdes. Il faut dire que les actualités constituent aujourd’hui des émissions d’épouvante.
Pour compléter cette analyse notons que, cette semaine, en France, c’est de nouveau un film d’épouvante américain , certes moins systématiquement violent, « Smile 2 », réalisé par Parker Finn, https://fr.wikipedia.org/wiki/Smile_2 , distribué par Paramount, qui est en seconde position derrière « L’amour ouf », avec 34 000 entrées dans 358 salles et le deuxième au classement des entrées par salle. Il fait mieux que « Smile 1 » (32.000 entrées). Constatation plus terre à terre : l’épouvante est désormais un genre majeur de la fréquentation.
CHOC FAMILLE DE LA VILLE ET DE LA CAMPAGNE
CinéscoopLe 11ème film réalisé par Nicolas Vannier https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Vanier « C’est le monde à l’envers » est une comédie sur le choc famille de la ville et de la campagne.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Nicolas Vannier
Son budget prévisionnel est de 10,4 millions €, soit 120% de plus que le budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budget-moyen-peut-donner-un-gros-b-o/.Pour la préparation, 42 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 320 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui représente 2,7 fois la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/tendance-a-la-baisse-de-la-remuneration-des-realisateurs/Il a écrit le scénario avec Jerôme Tonnerre pour 385 000 €, soit 90% de plus que le budget moyen d’une scénario. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/Les rôles principaux ont reçu 941 000 €, soit encore plus que ceux de « L’amour ouf » https://siritz.com/cinescoop/blockbuster-romantique-et-violent-francais/
Les producteurs délégués sont Bonne Pioche cinéma (Emmanuel Priou et Yves Darondeau) et Gaumont. France 2 cinéma est coproducteur. Il a bénéficié d’un soutien de la Région Bourgogne Franche-Comté. Canal+, Amazon et France 2 l’ont préacheté. Gaumont a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le précédent film réalisé par Nicolas Vannier était la comédie « Champagne ! » , sorti en 2022. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-nicolas-vannier/ Son budget prévisionnel était de 4,4 millions €. La rémunération du réalisateur était de 240 000 €. Il était produit par Radar et distribué par SND. Il avait rassemblé 276 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
REGARD POSITIF SUR LE VRAI BARBES
CinéscoopC’est le premier film réalisé par François-Hassam Guerrar qui est comédien et attaché de presse. Mais, il n’en est pas l’un des interprètes. https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/je-serais-heureux-que-les-a-priori-changent-sur-barbes-hassan-guerrar-presente-son-premier-film-barbes-little-algerie-a-angouleme_6753805.html « Barbès, little Algérie » porte un regard positif sur le vrai Barbès.https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbès,_Little_Algérie#:~:text=Barbès%2C%20Little%20Algérie%20est%20une,Guerrar%20et%20sortie%20en%202024.&text=Pour%20plus%20de%20détails%2C%20voir%20Fiche%20technique%20et%20Distribution
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
François-Hassan Guerrar
Son budget prévisionnel est de 2,7 millions € ce qui correspond à 80% du budget prévisionnel médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budget-moyen-peut-donner-un-gros-b-o/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 90% de la rémunération médiane des réalisateurs cette année. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Il a écrit le scénario avec Peter Dourountzis, Audrey Diwan, Rachid Benzine pour 70 000 €, soit 90% du budget médian des scénarios.https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 119 000 €, ce qui correspond à 30% de plus que la rémunération médiane des rôles principaux. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
East Films (Marie Tauzia) et 24 25 Films (Thibault Gast) sont les producteurs délégués. Le film a bénéficié de 450 000 € d’avance sur recettes du CNC qui a, en outre, donné une aide à la musique de film. Une sofica y a investi et la Région Ile de France lui a apporté son soutien. France 3 l’a préacheté tout comme Netflix. Jour2fête a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution en France, sauf la télévision et Goodfellas a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution à l’international.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
BLOCKBUSTER ROMANTIQUE ET VIOLENT FRANÇAIS
CinéscoopLa comédie « Le grand bain », https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Bain_(film) réalisée par Gilles Lellouche avait été un énorme succès commercial en 2018 avec 4,3 millions d’entrées. Le troisième film de celui-ci, « L’amour ouf », ambitionne un succès au moins aussi important puisque, avec plus de 35 millions €, son budget prévisionnel est le second de l’année, au trois quart de celui de « Le comte de Monte Cristo » » https://siritz.com/cinescoop/et-de-trois-alexandre-dumas/ qui approche les 9 millions d’entrées https://siritz.com/financine/budget-moyen-peut-donner-un-gros-b-o/
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Gilles Lellouche
Tiré du roman à succès éponyme de l’irlandais Neville Thomson c’est un blockbuster romantique et violent français. Pour la préparation, 89 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 900 000 €, répartie en part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien C’est, de loin, la rémunération la plus élevée pour le réalisateur d’un film français sorti depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/tendance-a-la-baisse-de-la-remuneration-des-realisateurs/ Le scénario a été écrit par Gilles Lelouche, Audrey Diwan et Ahmed Hamidi. Ajouté à l’achat des droits du livre, cela donne un budget du scénario de 1 976 833 €, également, de loin le plus élevé depuis le début de l’année, largement devant celui de « Largo Winch : le prix de l’argent » https://www.cinefinances.info/film/3301 . Les rôles principaux ont reçu 909 000 €, ce qui les place en 6ème position des films de l’année.
Les producteurs délégués sont Chi Fou Mi Productions (Hugo Selignac) et Trésor Films (Alain Attal). France 2 cinéma est coproducteur et Pictanovo a fourni une aide remboursable. Canal+, Netflix et France 2 (2 passages) l’ont préacheté. Studio Canal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Il y a un coproducteur Belge , Artemis (Patrick Quinet), à 2,1%, mais qui a tout de même apporté 750 000 €.
Le précédent film de Gilles Lellouche, « Le Grand bain », avait un budget de 18 millions. La rémunération du réalisateur était de 490 000 €. Il avait les même producteurs et le même distributeur.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.
UN DRONE PROTECTEUR OU MENAÇANT ?
CinéscoopLe premier film réalisé par Simon Bouissou https://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Bouisson est « Drone », sorti le 2 octobre dernier.https://fr.wikipedia.org/wiki/Drone_(film,_2024)#:~:text=Drone%20est%20un%20film%20français,premier%20long%20métrage%20du%20réalisateur.&text=Logo%20de%20l’affiche%20du%20film.&text=Pour%20plus%20de%20détails%2C%20voir%20Fiche%20technique%20et%20Distribution : Surveillée par un drone, une jeune fille se demande s’il s’agit d’un drone protecteur ou menaçant ? Il a rassemblé 10 700 entrées cette première semaine et perdu 70% de ses spectateurs en deuxième seemaine.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Sylvain Bouissou
Son budget prévisionnel est de 4,8 millions €, soit exactement le budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budget-moyen-peut-donner-un-gros-b-o/
Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario pour 118 000 €, ce qui est 20% au-dessus du budget médian des scénarios.https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/. Les rôles principaux ont reçu 72 000 € ce qui correspond à 90% de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le producteur délégué est Haut et court (Caroline Benjo et Carole Scotta). France 2 et Orange studio sont coproducteurs. Le film a bénéficié de l’aide du CNC aux créations visuelles et sonores. L’Ile de France lui a apporté son soutien. Une sofica y a investi. Canal+, Disney +, Ciné + et France 2 l’ont préacheté. Haut et court a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution en France et Orange studio international a le mandat de vente à l’étranger sans minimum garanti.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
PROGRESSION DES FILMS FRANÇAIS À L’INTERNATIONAL
ÉditorialLe CNC et Unifrance ont présenté les chiffres consolidés des ventes et entrées des films français sortis à l’étranger en 2023. Les résultats sont globalement positifs. Plusieurs constats se dégagent.
UNE ARTISTE TOTALE DANS UN MONDE HOSTILE
CinéscoopPour « Niki », https://fr.wikipedia.org/wiki/Niki_(film) , son premier film en tant que réalisatrice la comédienne Celine Salette https://fr.wikipedia.org/wiki/Céline_Sallette offre une biographie de l’artiste Niki de Saint Phale, une artiste total dans un univers hostile.Le dernier film de Celine Salette en tant que comédienne était « Les algues vertes », réalisé par Pierre Jolivet et sorti l’année dernière. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Algues_vertes
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Celine Salette
Son budget prévisionnel est de 3,7 millions €, ce qui est le budget médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/baisse-generale-du-niveau-des-scenarios/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui est 90% de la rémunération médiane des réalisateurs https://siritz.com/financine/tendance-a-la-baisse-de-la-remuneration-des-realisateurs/ Elle a écrit le scénario avec Samuel Doux pour 100 000 €, soit 25% de plus que le budget médian des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 148 000 €, soit 85% de plus que la rémunération médiane des rôles principaux https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Les producteurs délégués sont Wild Bunch (Vincent Grimond) et Cinéfrance Studio (Julien Deris et David Gauquié). Troisfoistroisneuf et France 2 cinéma sont coproducteurs. Les région Ile de France et Paca ont apporté leur soutien. 6 soficas non garanties (Cinexe 5, Entourage Sofica 2, Cinecap 7, Cofinova 20 et Indefilms 12) y ont investi. Canal+, Ciné + et France 2 l’ont préacheté. Wild Bunch a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France hors tv et Pulsar content un minimum garanti pour tous les mandats de distribution internationale.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.