Maintenant que la production de blockbusters américains est revenue à son plus haut niveau il est probable que la fréquentation cinématographique annuelle en France va revenir à son niveau de plus de 200 millions d’entrées, comme au cours des années précédant la crise de la Covid. Elle y reviendra peut-être même dès cette année, alors même qu’elle est actuellement 6,1% au-dessous de 2023 à cette époque, année qui n’a terminé qu’à 180 millions de spectateurs. Mais les effets de la grève américaine avaient commencé à faire sentir ses effets dès le 3ème trimestre de l’année dernière.
Si l’on analyse la décennie précédant la crise de la Covid, rappelons que toutes les années ont enregistré une fréquentation supérieure à 200 millions d’entrées, sauf 2013 où elle s’est limitée à 193,7 millions de spectateur. Sinon, les autres années, la fréquentation a oscillé entre 217,2 millions de spectateurs en 2013 et 201,1 en 2018, dépassant de nouveau les 210 millions, avec 213,2 millions, en 2016. La fréquentation moyenne de la décennie a été de 206,1 millions de spectateurs.
En revanche, comme c’est presque toujours une règle en France, la fréquentation du mois de septembre sera de nouveau la plus faible de celle de tous les mois de l’année. Pour le cinéma Septembre sera le plus mauvais mois de l’année. Rappelons que, dans la décennie d’avant la crise de la Covid, la fréquentation du mois de Septembre a oscillé entre 9,3 millions d’entrées en 2014 et 11 millions d’entrées en 2011 et 2017. Surtout, si l’on on prend en compte la part dans la fréquentation dans la fréquentation de l’ensemble de l’année, elle a oscillé entre 4,5 et 5,5%, avec une moyenne de 5,1%. Or un douzième de 100% est égal à 8,3%. La part de Septembre est donc 40% en-dessous de la moyenne des mois.
LA PART DE SEPTEMBRE DANS LA FRÉQUENTATION ANNUELLE

Ces mauvaises performances s’expliquent par le fait que le mois de septembre est, en France comme aux États-Unis (dont les sorties sont mondiales), le mois de la rentrée scolaire et que de nombreuses familles n’ont ni le temps ni les moyens d’aller au cinéma. Et comme, année après année, c’est effectivement le plus mauvais mois, les distributeurs de films qu’ils jugent importants, notamment parce qu’ils visent les familles, évitent de les sortis en septembre. Pour d’autres films, qui n’ont pas d’ambitions familiales, l’avantage de ce mois c’est que le concurrence est faible et que les écrans sont disponibles.
Mais le cinéma est un marché d’offre. Il suffit que les spectateurs, y compris les familles, veulent absolument voir un film pour qu’ils trouvent le moyen d’y aller. Si, une année, un film décrochait le gros lot en plein mois de septembre, les règles du jeu que les distributeurs s’imposent pourraient changer.
QUAND AUTEUIL INTERPRÈTE D’AUTEUIL
Cinéscoop“Le Fil” est le 5ème film réalisé par Daniel Auteuil. Il est inspiré d’une histoire vraie et, Auteuil est l’interprète d’Auteuil.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Daniel Auteuil
Le budget prévisionnel de ce film est 6,3 millions €. C’est 30% de plus que le budget moyen des films français. https://siritz.com/financine/budget-moyen-peut-donner-un-gros-b-o/ Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 230 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 70% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/
Il a écrit le scénario seul pour 100 000 € mais écrit les dialogues avec Steven Mitz pour 156 000 €. Le budget total du scénario est donc 25% au-dessus du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 430 000 €, soit le double de ce qu’ils ont reçu en moyenne. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le producteur délégué est Zazi films (Evelyne Beauvisage et Hugo Gélin). Zinc (Jérôme Hilal) et France 2 cinéma sont coproducteurs. La région Sud lui a apporté son soutien. 2 soficas y ont investi. Canal +, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Zinc a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, video, Vad et TV. Orange studio en a donné un pour le mandat de vente à l’étranger.
Le précédent film de Daniel Auteuil était la comédie « Amoureux de ma femme », sorti en 2018 et Daniel Auteuil en était également l’un des interprètes. Il était adapté d’une pièce de théâtre à succès. https://fr.wikipedia.org/wiki/Amoureux_de_ma_femme Son budget prévisionnel était de 6,2 millions €. Le producteur était Curiosa Films et le distributeur Sony. La rémunération fixe du réalisateur était de 100 000 € et le film avait rassemblé 300 000 spectateurs
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
UN TEEN MOVIE SUR L’ENGAGEMENT
CinéscoopLe 3ème long métrage de Claire Burger https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Burger , « Langue étrangère », est un teen movie sur l’engagement. https://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_étrangère_(film)
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Claire Burger
Il s’agit d’une coproduction entre la France(80%), l’Allemagne (18%)et la Belgique (2%) pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €, soit près de 90% du budget prévisionnel moyen d’un film français. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 104 500 €, dont 42 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 62 500 € de salaire de technicien, ce qui revient aux trois quarts de la rémunération moyenne des réalisateurs https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Elle a écrit le scénario avec Léa Mysius pour 85 000 €, soit 40% du coût moyen d’un scénario. Les rôles principaux ont reçu 115 000 €, soit la moitié de leur rémunération moyenne des rôles principaux https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/.
Le producteur français de ce teen movie sur l’engagement est Les Films de Pierre (Marie-Ange Luciani). Arte cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de la part du CNC de 400 000 € d’avance sur recettes et de l’ aide au développement remboursable. La Région Grand Est, Eurométropole Strasbourg, Eurimages et la Procirep lui ont également apporté leur soutien. Ad Vitam a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et Wild Bunch pour le mandat de distribution à l’étranger.
Le producteur allemand est Razor Films (Gerhard Meixner). Eurimages lui a apporté son soutien. MDR (grand accord Arte) l’a préacheté. Mitteldeutsche lui a donné un minimum garanti. Le producteur Belge est Les Films du Fleuve.
Le précédent film de Claire Burger était « C’est ça l’amour « , sorti en 2019. Son budget prévisionnel était de 3 millions €. Dharamsala était le producteur et Mars films le distributeur. Le film avait rassemblé 102 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
ÉMISSIONS DE TV : LES ARTISTES-INTERPRETES CONSERVENT LEUR SPÉCIFICITÉ
Le SNTPCT (Syndicat National des Travailleurs et de Syndicats de la Production Cinématographique et de Télévision) nous a signalé avoir ratifié l’Avenant n°18 à la Convention Collective de la Production Audiovisuelle signé par l’ensemble des syndicats représentatifs de salariés, excepté le SIA-UNSA. Ce texte nous parait effectivement important et nous vous en faisons prendre connaissance.
A l’occasion de ce signalement le SNTPCT a tenu à rendre hommage à la grande productrice Margareth Menegoz, https://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Menegoz, décédée le 7 août dernier. Celle-ci avait, entre autres, remporté deux Palmes d’or au Festival de Cannes. Cet hommage rappelle que le cinéma français est une grande famille dont toutes les composantes sont solidaires.
BUDGET MOYEN PEUT DONNER UN GROS B.O
FinanCinéAlors que nous approchons du dernier trimestre de l’année, nous avons établi un nouveau baromètre des budgets prévisionnels des films de fiction français sortis à fin septembre et nous l’avons comparé à celui de mai dernier et à celui de l’année dernière. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/
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On constate ainsi que le budget moyen remonte de 4,747 millions € en mai dernier à 4,834 millions € en septembre, sans pour autant être au niveau des 5,268 millions pour l’ensemble de l’année dernière.
Cette remontée par rapport à mai mais le retard par rapport à l’année dernière s’explique principalement par les films ayant le budget le plus élevé. L’année dernière c’était « Asterix & Obelix : l’empire du milieu », réalisé par Guillaume Canet dont le budget était de 64 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/ Le film avait atteint 4,6 millions de spectateurs. En mai de cette année, c’est « Les chèvres », de Fred Caillavé qui avait le budget le plus élevé : 19 millions €. https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-de-cayave-au-moyen-age/ Rappelons que le film avait été un cuisant échec puisqu’il n’avait atteint que 183 000 entrées. Mais, depuis, est sorti « Le comte de Monte-Cristo » (réalisé par Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte) et ses 42,905 millions € de budget. https://siritz.com/cinescoop/et-de-trois-alexandre-dumas/ En 11 ème semaine il en est à 7,8 millions d’entrées et, toujours en tête du box-office de la semaine.
Cela dit un budget élevé n’est pas une condition pour battre les records d’affluence, puisqu’en tête du box-office de cette année, mais aussi de celui des films français depuis de nombreuses années, on trouve « Un p’tit truc en plus », réalisé par Artus, et qui, en 19ème semaine a déjà dépassé les 10 millions d’entrées et se situe toujours dans le top 10 de la semaine. Or, son budget n’était que 6,7 millions, soit seulement 25 % de plus que le budget moyen de tous les films de fiction sortis depuis le début de cette année. https://siritz.com/cinescoop/le-premier-demmarrage-de-lannee/ Ainsi donc, un budget moyen peut donner un gros B.O
En ce qui concerne le budget médian, au mois de Septembre, il est de 3,840 millions €, soit 10% au-dessus de celui de l’année dernière ou de cette année jusqu’au mois de mai.
Quant au plus petit budget il s’agit toujours et, sans doute pour longtemps, des 56 000 € de « Si proche du soleil », réalisé par Benjamin Rancoule, sorti dans 2 salles le 17 janvier de cette année et qui a rassemblé 183 spectateurs. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=293559.html
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE PLUS MAUVAIS MOIS DE L’ANNÉE
ÉditorialMaintenant que la production de blockbusters américains est revenue à son plus haut niveau il est probable que la fréquentation cinématographique annuelle en France va revenir à son niveau de plus de 200 millions d’entrées, comme au cours des années précédant la crise de la Covid. Elle y reviendra peut-être même dès cette année, alors même qu’elle est actuellement 6,1% au-dessous de 2023 à cette époque, année qui n’a terminé qu’à 180 millions de spectateurs. Mais les effets de la grève américaine avaient commencé à faire sentir ses effets dès le 3ème trimestre de l’année dernière.
Si l’on analyse la décennie précédant la crise de la Covid, rappelons que toutes les années ont enregistré une fréquentation supérieure à 200 millions d’entrées, sauf 2013 où elle s’est limitée à 193,7 millions de spectateur. Sinon, les autres années, la fréquentation a oscillé entre 217,2 millions de spectateurs en 2013 et 201,1 en 2018, dépassant de nouveau les 210 millions, avec 213,2 millions, en 2016. La fréquentation moyenne de la décennie a été de 206,1 millions de spectateurs.
En revanche, comme c’est presque toujours une règle en France, la fréquentation du mois de septembre sera de nouveau la plus faible de celle de tous les mois de l’année. Pour le cinéma Septembre sera le plus mauvais mois de l’année. Rappelons que, dans la décennie d’avant la crise de la Covid, la fréquentation du mois de Septembre a oscillé entre 9,3 millions d’entrées en 2014 et 11 millions d’entrées en 2011 et 2017. Surtout, si l’on on prend en compte la part dans la fréquentation dans la fréquentation de l’ensemble de l’année, elle a oscillé entre 4,5 et 5,5%, avec une moyenne de 5,1%. Or un douzième de 100% est égal à 8,3%. La part de Septembre est donc 40% en-dessous de la moyenne des mois.
LA PART DE SEPTEMBRE DANS LA FRÉQUENTATION ANNUELLE
Ces mauvaises performances s’expliquent par le fait que le mois de septembre est, en France comme aux États-Unis (dont les sorties sont mondiales), le mois de la rentrée scolaire et que de nombreuses familles n’ont ni le temps ni les moyens d’aller au cinéma. Et comme, année après année, c’est effectivement le plus mauvais mois, les distributeurs de films qu’ils jugent importants, notamment parce qu’ils visent les familles, évitent de les sortis en septembre. Pour d’autres films, qui n’ont pas d’ambitions familiales, l’avantage de ce mois c’est que le concurrence est faible et que les écrans sont disponibles.
Mais le cinéma est un marché d’offre. Il suffit que les spectateurs, y compris les familles, veulent absolument voir un film pour qu’ils trouvent le moyen d’y aller. Si, une année, un film décrochait le gros lot en plein mois de septembre, les règles du jeu que les distributeurs s’imposent pourraient changer.
LA RÉMUNÉRATION D’HERVÉ MIMRAN POUR « A L’ANCIENNE »
CinéscoopLa comédie « À l’ancienne » est le 4ème long métrage réalisé par Hervé Mimran.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Hervé Minram
Son budget prévisionnel est 6,2 millions €, ce qui se situe 20% au-dessus de la moyenne du budget moyen des films français. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/La rémunération d’Hervé Mimran pour « À l’ancienne » est de 210 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle comprend la préparation, 35 jours de tournage et la post-production. La rémunération d’Hervé Mimran pour « À l’ancienne » est donc de 50% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/
Le film est adapté d’un film britannique de Kirk Jones, « Vieilles canailles », dont les droits ont été acquis 126 000 €. Le scénario a été écrit par le réalisateur avec Carine Prévot, William et Igor Gotesman pour 150 000€. Le budget du scénario est donc de 276 000 € , soit un tiers de plus que le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/Les rôles principaux ont reçu 322 000 €, soit 50% de plus que ce qu’ils ont reçu en moyenne. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/ Les producteurs délégués sont Zazi Films (Évelyne Beauvisage et Hugo Gellin) et Five Dogs (Igor Gotesman et Jérôme Cendron). Studio Canal, SC ICE et M6 Films sont coproducteurs. La Région Bretagne a apporté son aide. Canal+, Ciné+, M6 et W9 l’ont préacheté. StudioCanal a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod.
Le précédent film de Hervé Mimran était « Un home pressé », sorti en 2018 . Il était également adapté d’un livre. Produit par Albertine production sont budget était de 8 millions €. Distribué par Gaumont il avait rassemblé 704 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_homme_pressé
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
PHOTOGRAPHE DE PRESSE ET INDÉPENDANTISTE CORSE
Cinéscoop« A son image », qui raconte une jeune photographe de presse amoureuse d’un indépendantiste Corse, est le 5ème long métrage de Thierry de Peretti. C’est une adaptation du livre du même titre de Jérôme Ferrari sorti en 2018 chez Actes Sud. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_de_Peretti
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Thierry de Peretti
Le budget prévisionnel du film est de 4,8 millions €, soit un peu plus de 90% du budget prévisionnel moyen de films sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 40 jours de tournage, en Corse ainsi qu’en Serbie et la post-production la rémunération de Thierry de Peretti est de 116 000 €, dont 56 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/
Les droits d’adaptation du livre ont été acquis pour 100 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario avec Jeann Aptekan pour 170 000€. Le budget de ce scénario est donc un tiers au-dessus de celui du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/Les rôles principaux ont reçu 27 000 € soit le tiers de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le producteur délégué est Les Films Velvet (Frédéric Jouve, Marine Alaric et Marie Lecoq). Le film a bénéficié de 620 000 € d’avance sur recettes. Arte est coproducteur. Deux soficas y ont investi. La Collectivité Corse et la Région Sud lui ont apporté leur soutien. Arte, Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Pyramide distribution a donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour le mandat de vente à l’étranger.
Le précédent film de Thierry de Peretti était « Enquête sur un scandale d’État , sorti en 2022. dont le budget était 4,5 millions €. Il avait touché à peu près la même rémunération et le producteur comme le distributeur était le même. Le film avait rassemblé 224 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Enquête_sur_un_scandale_d%27État
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LA RÉMUNÉRATION DE CHRISTOPHE DUTHURON
CinéscoopLe 3ème film réalisé par Christophe Duthuron https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Duthuron, « Fêlés » est une comédie sur la solidarité de personnes ordinaires violentées par la vie.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Christophe Duthuron
Son budget prévisionnel est 2,3 millions €, ce qui correspond à 65% du budget médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de Christophe Duthuron est de 64 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 32 000 € de salaire de technicien. C’est à peu près 90% de la rémunération médiane des réalisateurs français. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/Il a écrit le scénario avec Christophe Carrière, et Alfred Lot pour 79 500 €, ce qui revient à 80% du budget médians de s scénarios. Quant aux rôles principaux ils ont reçu 92 000 €, soit 10% de plus que leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le producteur délégué est Vito Films (Isaac Sharry). Le CNC et la Sacem lui ont accordé une aide à la musique. Il a également reçu une aide de la Procirep et une autre du département de Lot et Garonne. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Pan Européenne lui a accordé un minimum garanti pour les mandats de distribution salle vidéo et svod.
Le précédent film de Christophe Duthuron, « Les vieux fourneaux », était également une comédie. Sorti le 22 août 2018. produit par Radar Films et Égérie production, distribué par Gaumont il avait rassemblé 940 000 spectateurs.
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LA RÉMUNÉRATION DU RÉALISATEUR MORGAN SIMON
CinéscoopLe second long métrage de Morgan Simon https://fr.wikipedia.org/wiki/Morgan_Simon, « Une vie rêvée » https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_vie_rêvée_(film,_2024), brosse le portrait d’une femme fantasque, dépressive, endettée et sans emploi, sauvée par une rencontre. Elle est interprétée par Bruni Tedeschi.
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Morgan Simon
Son budget prévisionnel est de 2,3 millions €, soit deux tiers du budget médiant des films français sortis cette année. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 48 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. La rémunération du réalisateur Morgan Simon est donc également les deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs cette année. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ C’est lui qui a écrit le scénario pour 62 500 €, soit, de nouveau, deux tiers du budget des scénarios des films de cette année. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/. Les rôles principaux ont reçu 130 000 € ce qui correspond à 60% de leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Les producteurs délégués sont Trois Briguands Production (Favonnet, Léa Mysius et Paul Guilhaume) et Wild Bunch. La région Ile de France lui a apporté son soutien et une sofica y a investi.Canal+ et Multithématique l’ont préacheté. Wild Bunch a donné un minimum garanti pour le mandate de distribution salle et a le mandat de vente à l’étranger sans minimum garanti.
Le premier film de Morgan Simon est la comédie dramatique « Compte des blessures’, sorti en 2017 https://fr.wikipedia.org/wiki/Compte_tes_blessures. Produit par Kazak productions et son distributeur Rezo Films. Sorti dans 49 salles il avait rassemblé 20 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE CINÉMA EST UN PHARE DANS LA SOCIÉTÉ
ÉditorialLe succès de « Un p’tit truc en plus », https://siritz.com/cinescoop/le-premier-demmarrage-de-lannee/, ce film au budget moyen et sans vedette, qui va largement dépasser les 10 millions d’entrées, illustre à quel point le cinéma est une phare de la société française, à quel point il la reflète quand il ne la précède pas.
En effet, la force de cette comédie sur un village de vacances pour handicapés mentaux, réside moins dans ses gags sympathiques que parce qu’il nous fait prendre conscience de l’humanité des handicapés mentaux puisque, dans le film, leurs personnages sont joués par de véritables handicapés qui interprètent, avec subtilité, le rôle de handicapés mentaux.
Or, quelques mois plus tard la France se passionne pour les jeux Paralympiques et les exploits, notamment français, de toutes les formes de handicaps.
La cérémonie d’ouverture, avec le défilé joyeux des handicapés de 168 pays, avec le superbe ballet emmené par un danseur unijambiste, avec les 4 handicapés racontant, avec un bonheur non feint, comment ils assument leur handicap, au point de nous faire venir les larmes ou bien le champion tirant à l’arc avec son pied gauche ou ses dents pour toucher la cible en plain milieu à 70 mètres de distance, a attiré sur France 2 une moyenne, inimaginable quelques mois auparavant ,de 10 millions de téléspectateurs. Et au café, comme devant les écrans dressés sur certaines places, le public se passionne véritablement pour les exploits de ces super champions.
Désormais, chacun d’entre nous, c’est-à-dire la société française, regarde le handicap différemment et c’est « Un petit truc en plus » , un « petit » film de cinéma français, qui a été précurseur en commençant à nous faire voir ce sujet de manière toute différente, à nous rappeler que, dans la vie, le mental est essentiel, souvent plus que ce que nous appelons l’intelligence ou la normalité. Le public va au cinéma pour se distraire, mais il attend aussi beaucoup plus de celui-ci. Producteurs et réalisateurs n’oubliez pas que le cinéma est un phare de notre société.
LA RÉMUNÉRATION DU RÉALISATEUR MICHIEL BLANCHART
CinéscoopLe premier long métrage réalisé par Michiel Blanchart est un polar Belge. https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-890210/filmographie/
Michiel Blanchart
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (39%) et la Belgique (61%) pour un budget prévisionnel de 4,9 millions €. C’est 95% du budget prévisionnel moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 36 jours de tournage en Belgique et la post-production la rémunération du réalisateur Michiel Blanchart est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 75% de la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario pour 58 000 €, ce qui correspond à 60% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 38 000 €, soit la moitié de la médiane de leurs rémunérations cette année. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Les producteurs délégués français sont Formosa productions (Boris Van Gils)/Quad Films (Nicolas Duval Adassovsky). Gaumont et France 3 sont coproducteurs. Le film a reçu le soutien d’Eurimages et du Fonds Media Slate. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Gaumont a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en France et un autre pour le mandat de ventes internationales.
Le producteur belge est Daylight Films (Michaël Goldberg et Marina Festré). Il a bénéficié du tax shelter. Il a le soutien du Fonds Wallonie-Bruxelles, du Screen Bruxelles, du Fonds audiovisuel flamand, d’Eurimage et du Media Slate. Il a été vendu à Proximus, BE TV et RTL.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.