Zénithal est le premier long métrage réalisé par Jean-Baptiste Saurel qui avait réalisé des courts-métrages, des films publicitaires, des épisodes de séries et écrit une bande dessinée. C’est une comédie sur la virilité qui est adapté d’un court-métrage du réalisateur.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Jean-Baptiste Saurel

Son budget prévisionnel est de 2 millions €, ce qui représente 60% du budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour 22 jours de tournage la rémunération du réalisateur est de 43 000 €, dont 20 000 € comme salaire et technicien et 23 000 € comme avance sur droits d’auteur, soit 60% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Jean-Baptiste Saurel a également reçu 6 000 € pour son scénario. Les droits du court-métrage ont été acquis pour 78 000 €. Le scénario a donc un budget de 84 000 € , ce qui correspond 85% du budget des scénarios https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/ Les rôles principaux ont reçu 19 000 €, soit 20% de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué est Kazak Productions. M141, Ti-Kong Films, Big Productions, Autre Coprod, Empreinte cinéma, Kiss Films et Srab Films sont coproducteurs. Le film a reçu l’aide au développement /CVS du CNC, l’aide de la Sacem et celle de la Pocirep. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. The Joker Films a donné un minimum garanti pour les  mandats de distribution salle, video, vod, s-vod et tv. Best Friend Forever en a donné un pour le mandat de vente à l’étranger.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le 10ème film réalisé par Jacques Audiard, « Emilia Pérez », est entièrement tourné en espagnol et c’est à la fois une comédie musicale et un thriller, et, en fait, un véritable film transgenre. Il est censé se passer au Mexique mais ses 48 jours de tournage, dont 45 aux studios de Bry-sur-Marne, ont eu entièrement lieu en France. Il a reçu le prix du jury et le prix d’interprétation féminine du dernier festival de Cannes.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Jacques Audiard

Son budget prévisionnel est de 25 millions €, ce qui en fait le second budget le plus élevé des films français sortis depuis le début de l’année, derrière les 46 millions € de « Le Comte de Monte-Christo ». https://siritz.com/cinescoop/et-de-trois-alexandre-dumas/ La rémunération de Jacques Audiard a été de 240 000 € en tant que salaire de technicien et 250 000 € en tant qu’avance sur droits d’auteur, soit 3,6 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/Il a écrit le scénario avec Thomas Bidegain pour 500 000 €, ce qui représente deux fois et demi le budget moyen des scénarios des films français sorti en 2024. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/

A noter le coût des droits musicaux  (la musique a été écrite par Camille et Clément Ducol ) est de 1,25 millions €. Ce, sont, de loin, les plus élevés de tous les films français de l’année et les plus élevés depuis 2010, au même niveau que ceux de « Stars 80, la suite », sorti en 2017. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stars_80,_la_suite. Les rôles principaux ont reçu 750 000 €, soit au 5ème rang des films français de l’année. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteurs délégué est Why not Productions (Pascal Caucheteux). Pathé, France 2 et Page 114 (Jacques Audiard) sont coproducteurs. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Pathé a donné un minimum garanti  pour les mandats de distribution salle et vidéo.

Le précédent film de Jacques Audiard était « Les Olympiades, sorti le le 21 juillet 2014 et produit par sa société de production Page 114. Son budget était de 5,4 millions €. Le film avait rassemblé 194 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jacques-audiard/

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Pour leur 9ème long métrage, « Le roman de Jim », les frères Larrieu abandonnent la comédie pour une odyssée de la paternité. Il s’agit d’une adaptation du roman de Pierre Bailly, publié en 2021 par les éditions P.O.L.

Cinéfinances.info a fourni les données financières de cet article

Arnaud et Jean-Marie Larrieu

Le budget prévisionnel de ce film est de 3,8 millions €, soit 10% de plus que le budget prévisionnel médian des films français. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Il a été tourné en 34 jours. La rémunération de Arnaud et Jean-Marie Larrieu est de 160 000 €, soit 20% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs ? https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Les réalisateurs ont reçu 84 000 € pour leur scénario et les droits d’adaptation du roman ont été achetés 75 000 €. Le coût du scénario est 80% du coût moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/ Les rôles principaux ont reçu 142 000 €, soit les trois quarts de la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué du film est SBS productions (Saïd Ben Said). Arte est coproducteur et une sofica y a investi. Le film a bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes, de l’aide au développement et de l‘aide de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Arte, Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Pyramide a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en salle, vidéo et vod et Pyramide international un autre pour le mandat de vente à l’étranger. « Le roman de Jim » a rassemblé 100 000 spectateurs en 5 jours ce qui laisse espérer une carrière  au-dessus de 400 000 entrées, ce qui en fait un investissement rentable.

Le précédent film des frères Larrieu était « Tralala », sorti le 6 octobre 2021. https://siritz.com/cinescoop/deux-freres-pour-une-comedie-musicale/ Son budget était de 4 millions € et il avait le même producteur et le même distributeur. Cette comédie musicale avait rassemblé 91 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Dans notre avant-dernier éditorial https://siritz.com/editorial/le-cinema-est-un-marche-doffre/ nous rappelions que le cinéma est un marché de l’offre. C’est en effet ce qu’avaient confirmé les performances exceptionnelles de trois films sortis en mai et juin : la comédie française « Un p’tit truc en plus » https://siritz.com/cinescoop/le-premier-demmarrage-de-lannee/, le dessin animé de Pixar « Vis et Versa 2 » https://fr.wikipedia.org/wiki/Vice-versa_2 et le film d’aventure français « Le comte de Monte-Cristo » https://siritz.com/cinescoop/et-de-trois-alexandre-dumas/.

Ils avaient alors permis  de ramener le retard fréquentation de 2024 par rapport à 2023 de 20 % à 10%. Or la fréquentation des 9 premiers mois de 2023 était dans l’étiage de celles des années pré-covid qui, toutes, sur 12 mois, dépassaient les 200 millions d’entrées. En revanche, la fréquentation des trois derniers mois de 2023 avait été très médiocre, du fait de l’absence de blockbusters américains, suite à la grève des comédiens et des scénaristes qui avait stoppé la production pendant 6 mois. C’est pourquoi la fréquentation de l’ensemble de l’année dernière n’avait atteint que 180 millions d’entrées, 10% en-dessous de l’étiage auquel notre industrie de cinéma était habituée avant la crise du Covid.  Ce recul s’est poursuivi au début de 2024, expliquant un retard qui a atteint jusqu’à 20% sur les années pré-covid et le début de 2023.

L’éditorial précité faisait état des craintes des professionnels français qui estimaient que la concurrence des jeux olympiques allait accentuer la chute de la fréquentation. Cette crainte avait d’ailleurs conduit les distributeurs et producteurs français à ne sortir aucun film à fort potentiel commercial pendant ces jeux, ce qui accroissait la probabilité d’une forte chute de fréquentation. Or, il est incontestable que ces jeux, à commencer par leur ouverture, ont eu une audience bien supérieure à ce qui était prévu.

Néanmoins les majors américaines n’ont pas eu les craintes des distributeurs français et ont estimé que l’été restait une période de  très forte fréquentation aux États-Unis. Et, comme on le sait, pour éviter la piraterie, les sorties sont toujours mondiales. Elles ont donc repris leur habitude de sortir de gros blockbusters l’été, sans faire d’exception pour la France.Universal a ainsi sorti « Moi, moche et méchant 4 https://fr.wikipedia.org/wiki/Moi,_moche_et_méchant_4 , Walt Disney « Deadpool et Wolverine » https://fr.wikipedia.org/wiki/Deadpool_et_Wolverine et Sony « Garfield : héros malgré lui » https://fr.wikipedia.org/wiki/Garfield_:_Héros_malgré_lui qui vont tous cumuler les millions d’entrées.

Et les trois succès français de mai et juin ont continué à engranger les spectateurs : « Un p’tit truc en plus » a dépassé les 10 millions de spectateurs et file vers les 11. Aucun film français n’avait atteint de telles chiffres depuis les 12,3 millions de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu », il y a 10 ans. Cette année là quatre films français avaient réalisé les meilleurs scores de l’année, ce que l’on n’a jamais revu depuis. « Le comte de Monte-Cristo » a dépassé les 6 et devrait largement dépasser les 7, tandis que « Vis et Versa 2 » en est à 8 et vise les 9.

Résultat, le retard par rapport à 2023, donc par rapport à la moyenne des années pré-Covid, est tombé de 10% à 7%. Et, la semaine en cours, avec la sortie du nouveau « Alien » et de « Le roman de Jim », le nouveau film des frères Larrieu, les entrées de Cinéchiffres semblent supérieures à celles de l’année dernière.

Or, compte tenu de l’offre prévue d’ici la fin de l’année , il est  très probable que la fréquentation des derniers mois de cette année soit très supérieure à celle de l’année dernière, qui, rappelons le, était mauvaise, et proche de celle des années de pré-covid. Les 200 millions de spectateurs ne seront peut-être pas atteints, mais les 180 millions de 2023 seront certainement dépassés. Et ce résultat aura été atteint avec deux films français aux deux premières places du box-office de l’année.

Réalisé par Pablo Cotten et Joseph Rozé dont c’est le premier film, « La récréation de juillet », ce moovie de teens grandis trop vite, est une de ces fictions françaises dont le budget est très au-dessous du million d’euros.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Pablo Cotten

 

Joseph Rozé

Son budget prévisionnel est en effet de moins de 700 000 €, soit 20% du budget médian des films français de fiction sortis en 2024 https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 31 000 €, dont 14 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 17 000 € de salaire de technicien. Cela correspond à 9% de la rémunération médiane des réalisateurs https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/.Ils ont écrit le scénario pour 15 000 €, soit 15% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/

Les rôles principaux ont reçu 46 000 € , ce qui revient à la moitié de leur rémunération médiane   https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/.

Le producteur est Cowboys Films (Antoine Playoust). Cowboys Films Invest, Cowboys Films Agence et Black Swan sont co-producteurs. Wayna Pitch a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution. Sorti dans 12 salles le film a rassemblé 106 spectateurs le premier jour.

Le même distributeur, Wayne Pitch, avait distribué le 5 juin dernier la comédie burlesque et dramatique « La Gardav », https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Gardav, réalisée par Dimitri Lemoine et Thomas Lemoine et dont AuldLands Films (appartenant aux deux réalisateurs) étaient coproducteurs. Sorti dans 21 salles de cinéma  le film avait rassemblé 3 884 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

LE PROCHAIN ARTICLE DE CE BLOG PARAITRA LE LUNDI 19 AOÛT

Le médium ne s’assume pas dans « Le médium » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Médium_(film), qui est le second film du franco-suisse Emmanuel Laskar https://eccefilms.fr/EMMANUEL-LASKAR et dont il est également l’un des principaux interprètes.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Emmanuel Laskar

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (68%) et la Suisse (32%) est de 3,7 millions €, soit 90% du budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post- production la rémunération du réalisateur est de 106 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 80% de la rémunération moyenne des réalisateurs https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/. Il a écrit le scénario avec Raphaëlle Desplechin pour 55 000 € , ce qui revient à 55% du budget médian des scénarios https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/. Les rôles principaux ont reçu 56 000 €, ce qui revient à deux tiers de leur rémunération médiane https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/.

Le producteur délégué français est Les Films du Bélier (Justin Taurand). Il a bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes.  La région Sud et la région Nouvelle Aquitaine lui ont accordé leur soutien. Une sofica y a investi. Canal+ et Ciné + l’ont préacheté. Ad vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod, TV s-vod et Kinology un autre pour le mandat de vente internationale.

Le producteur suisse est Alina Film (David Epiney et Eugenia Mumenthaler). OFC a donné une aide à l’écriture et une aide à la réalisation. De même Cineforom  a donné une aide à l’écriture et une aide à la réalisation. SSR  est coproducteur et a effectué un  préachat.

Le premier film d’Emmaneul Laskar était « Calme ta joie »  présenté à Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2015, mais qui n’est jamais sorti en salle en France.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Pour son 25ème film , « Les gens d’à côté », https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Gens_d%27à_côté, André Téchiné https://fr.wikipedia.org/wiki/André_Téchiné raconte l’amitié d’une flic avec un anti-flic

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

André Techiné

Son budget prévisionnel est de 4,2 millions €, soit 90% du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 123 000 €, dont 74 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 51 000 € de salaire de technicien, soit 90% de la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Il a écrit le scénario avec Régis de Martin-Donos pour 178 000 €, ce qui revient à 90% du budget moyen des scénarios https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/.Les rôles principaux ont reçu 121 000 €, soit deux tiers de ce qu’ils ont reçu en moyenne  https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/.

Le producteur délégué est Les films du Worso (Sylvie Pialat). Les Films du Camélia (Ronald Chammah), Same Player (Sarah Portal) , Ciné Nomine (Pierre Forette et Thierry Wong), Srab Films (Christophe Barral et Toufik Ayadi) et France 2 cinéma sont coproducteurs. Trois soficas y ont investi. Canal+, Ciné + et France 2 l’ont préacheté. Jours2fête a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et s-vod. Pyramide International en a donné un pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film d’André Tichéné était « Les Âmes sœurs », sorti le 12 avril 2023. Son budget prévisionnel était de 4,2 millions €. Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Cédric Anger pour 200 000 €. Curiosa Film était le producteur délégué et Ad Vitam le distributeur. Le film avait rassemblé 75 000 entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Pourquoi tu souris ?https://fr.wikipedia.org/wiki/Pourquoi_tu_souris_%3F#:~:text=est%20une%20comédie%20française%20réalisée,Pourquoi%20tu%20souris%20%3F&text=Pour%20plus%20de%20détails%2C%20voir%20Fiche%20technique%20et%20Distribution, son 5ème long métrage, Chad Chenouga, https://fr.wikipedia.org/wiki/Chad_Chenouga est une comédie avec un duo de bras cassés.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Chad Chenouga

Son budget prévisionnel est de 3,1 millions €, soit 90% du budget médian des films français https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/. Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un quart au-dessus de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Il a écrit le scénario avec Géraldine Paillard pour 50 000 €, soit la moitié du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 161 000 €, soit 85% de leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué est Why not productions (Pascal Caucheteux). La Petite Reine (Thomas Langmann) et Arches films (Etienne Comar) sont coproducteurs. 6 soficas y ont investi. La région Grand Est et Mulhouse lui ont apporté leur soutien. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Ad Vitam est distributeur sans minimum garanti.

Le précédent film réalisé par Chad Chenouga était « Le Principal », sorti le 10 mai 2023 et  dont le budget était déjà de 3,1 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-chad-genouga/ Son producteur délégué était déjà Why not productions et son distributeur était Le Pacte, sans minimum garanti. Le film avait rassemblé 120 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

A priori le Rassemblement National ne sera pas en mesure de gouverner la France. C’est un énorme soulagement pour le monde de la Culture. Notamment la poursuite du service public de la télévision et de la radio, indispensable au bon fonctionnement de la démocratie, mais aussi de la création cinématographique et audiovisuelle ainsi que de la diffusion de la culture dans un pays comme le notre, est assurée. Du moins jusqu’à de prochaines élections nationales.

Il n’en reste pas moins que notre cinéma et notre télévision sont en attente d’indispensables réformes.

Tout d’abord France télévisions et Radio France. Ces deux groupes n’ont évidemment pas besoin d’être fusionnés, mesure qui, comme nous l’avions rappelé ne ferait, dans un premier temps, qu’augmenter ses coûts. https://siritz.com/editorial/audiovisuel-public-reforme-gesticulation/Mais il est impératif que leur financement pérenne  soit enfin assuré. D’après la loi, son financement provisoire par une fraction de la TVA prendra fin à la fin de l’année. Le financement directement par les téléspectateurs, c’est à dire par une redevance sur les foyers disposant d’un poste de télévision, comme c’était le cas auparavant et comme c’est le cas ailleurs, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne, est le système le plus juste. Avoir supprimé cette redevance pour « réduire les impôts des français », et le remplacer par un financement par le budget de l’État, c’est à dire par des emprunts à l’étranger, puisque le budget de l’État est très largement en déficit, relève tout simplement de l’illusionnisme. Si les citoyens payent cette redevance ils ont plus de chance d’être regardants sur ce à quoi elle sert.

Autre domaine où il est nécessaire d’agir vite : le CNC, qui est un outil essentiel de régulation et de financement de notre cinéma et de notre télévision, puisqu’il faut remplacer son président qui vient d’être obligé de démissionner. Olivier Henrard, le directeur général, nommé président par intérim, serait tout à fait compétent pour assumer cette fonction de manière permanente. Mais, au fil des années, l’action du CNC a pris une telle ampleur qu’il est indispensable de mener une réflexion, puis une réforme de ses objectifs et de sa stratégie. Cette démarche devrait débuter par la mise en place d’outils pour évaluer les performances de chacun des innombrables mécanismes de soutien automatique et sélectif. Cette évaluation devrait commencer, pour chaque mécanisme de soutien, par la définition de ses objectifs, ce qui ne semble pas toujours être clair. Elle devrait se poursuivre par l’évaluation chiffrée, sur les 5, 10, voir 15 dernières années précédentes, du taux d’atteinte de ces objectifs. Puis, par une analyse des causes des mauvaises performances. Il est plus que certain que certaines sous-performances apparaitront évidentes et que la nécessité de réformes s’imposera.

Le deuxième long métrage de Jérémy Clapin https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérémy_Clapin  « Pendant de ce temps sur terre » https://fr.wikipedia.org/wiki/Pendant_ce_temps_sur_Terre est un film de science-fiction, une sorte de rencontre du deuxième type où une terrienne est contactée par des extra-terrestres.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Jérémy Clapin

Son budget prévisionnel est de 5,6 millions € ce qui un peu plus que le budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année.   https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 180 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 30% de la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-ene-du-budget/Il a écrit le scénario pour 138 000 €, soit deux tiers du budget des scénarios. Enfin les rôles principaux ont reçu 61 000 €  https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/, soit deux tiers de leur rémunération médiane.

Le producteur est One Wold Films (Marc du Pontavice) et France 3 est coproducteur. Le film a bénéficié de 650 000 € d’avance sur recettes. Le CNC lui a également accordé une aide pour les effets numériques spéciaux et une autre pour les effets numériques d’animation. 5 sofica dont 4 garanties par Charade y ont investi. La région Auvergne-Rhônes-Alpes lui a accordé son soutien. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et un autre pour les mandats de distribution vidéo et vod. Charade a le mandat de vente à l’étranger, sans minimum garanti.

La première réalisation d’un long métrage de Jérémy Clapin était « J’ai perdu mon corps », https://fr.wikipedia.org/wiki/J%27ai_perdu_mon_corps Il s’agissait d’un film d’animation, sorti le 6 novembre 2019. Il s’agissait d’une adaptation du roman « Happy Hand » de Guillaume Laurent, le scénariste de Amélie Poulain, dont les droits avaient été acquis 116 000 €. Son budget était de 3,5 millions €.

Pour la préparation, la post-production la rémunération du réalisateur est de 158 000 €, dont 53 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 108 000 € de salaire de technicien.

Xilam (Marc du Pontavice) était déjà producteur et Rezo le distributeur. LE film avait rassemblé 226 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.