Pour son 2ème long métrage, « A toute allure », https://fr.wikipedia.org/wiki/À_toute_allure_(film,_2024)Lucas Bernard https://www.unifrance.org/annuaires/personne/343393/lucas-bernard, réalise une comédie romantique en pleine tempête.

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Lucas Bernard

Son budget prévisionnel est 10,8 millions €, soit le double du budget prévisionnel moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/. Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Ce qui correspond à 85% de la rémunération moyenne des réalisateurs.https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Il a écrit le scénario pour 60 000 €, soit 40% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 1 millions €, soit près de 5 fois leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Les producteurs délégués sont Gaumont et Les grands espaces (Florian Môle). France 2 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de l’ aide aux effets visuels et de l’aide non remboursable des régions Ile de France et Pays de la Loire. 2 soficas y ont investi. OCS, Prime vidéo et France 2 l’ont pré-acheté. Gaumont a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le premier film de Lucas Bernard était « Un beau voyou », sorti en 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_beau_voyou Cette comédie policière avait un budget prévisionnel de 3 millions €. La rémunération du réalisateur était de 80 000 €. Il avait écrit le scénario. Les Grands espaces films était le producteur et Pyramide Distribution le distribuait. Le film avait rassemblé 60 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Le 9ème long métrage réalisé par Éric Besnard https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Besnard_(réalisateur)#:~:text=Éric%20Besnard%20est%20un%20réalisateur,fils%20du%20réalisateur%20Jacques%20Besnard.&text=L’Esprit%20de%20famille%20au%20Gaumont%20Wilson%20Toulouse.Ouest, « Louise Violet », https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Violetuest est une comédie romantique, le récit d’une lutte des classes pour l’école laïque.

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Éric Besnard

Son budget prévisionnel est 6,7 millions €, soit 30% de plus que le budget moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 201 000 €, dont 130 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 71 000 € de salaire de technicien, ce qui est supérieur de 75% à la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Il a écrit le scénario pour 142 000 €, soit le budget moyen des scénarios des films français cette année. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 410 000 €, ce qui est presque le double de leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué est Nord-Ouest Films (Philippe Rossignon). Orange Studio, Apollo Films Distribution, Auvergne-Rhône-Alpes cinéma et France 3 sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 450 000 € d’avance sur recettes. OCS, Ciné+,et France 3 l’ont préacheté. La distribution est assurée par Orange studio et Apollo avec un minimum garanti. Le producteur belge Artémis (Patrick Quinet) est coproducteur. Il a bénéficié du Tax shelter. La RTBF, Betv/Voo et Proximus l’ont préacheté.

Le précédent film de Éric Besnard était « Les choses simples », sorti en 2023. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-deric-besnard-2/ Son budget prévisionnel était de 6 millions €. La rémunération du réalisateur était de 200 000 € et il avait écrit le scénario pour 150 000 €. Ciné Nomine et Same Player étaient les producteurs délégués. Le film avait rassemblé 490 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Le 6ème film réalisé par Stefan Liberski, https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Liberskil’auteur belge de bandes dessinés et de nombreux livres, « L’art d’être heureux », https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Liberskiest une comédie. I y propose une sagesse pratique pour atteindre la félicité.

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Stefan Liberski

C’est une coproduction entre la Belgique (66%) et la France (34%) pour un budget prévisionnel de 3,1 millions €. C’est un peu moins que le budget prévisionnel médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/

Le film est une adaptation du roman « La dilution de l’artiste », de Jean-Philippe Delhomme et dont les droits ont été acquis pour 40 000 €. Le réalisateur n’a pas été rémunéré pour le scénario Le budget de celui-ci est donc la moitié du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 30 000 €, soit 40% de leur rémunération médiane.https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué français est Le Bureau films (Bertrand Faivre). Une sofica garantie et une sofica non garantie y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. KMBO a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, Vàd et Vàda.

Le producteur délégué belge est Artémis productions (Patrick Quinet). Il a bénéficié du Tax shelter. Il a obtenu le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles Image, de Screen Bruxelles, et de Wallimage. La RTBF, Be-TV Voo et Proximus sont coproducteurs et l’ont préacheté. O’Brother a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution.

Le précédent film de Stefan Liberski était « Tokyo fiancée », sorti en 2014. Il était adapté du roman d’Amélie Nothomb « Ni d’Ève ni d’Adam ». Son budget était également de 3,1 millions €. La rémunération du réalisateur était 76 000 €. C’était une coproduction entre la Belgique (67%), Le Canada (20%) et la France (13%). Le producteur français était Les films du Worso et le distributeur Eurozoom. Le producteur belge était Versus productions. Cette comédie romantique avait rassemblé 68 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Dans un tribune publiée le 28 octobre par le Figaro, Éric Ciotti, député de Nice, président de l’Union des droites et allié du Rassemblement national propose toute une série de mesures pour alléger le poids de l’État. Parmi celles-ci la suppression de centaines d’organismes couteux et inutiles. C’est effectivement une piste essentielle. Mais il cite, à titre d’exemple, l’Arcom ce qui est particulièrement inquiétant. Inquiétant parce que c’est un choix qui, une nouvelle fois, illustre la méconnaissance par nos responsables politiques à la fois des mécanismes économiques et de ce que signifie la démocratie. Inquiétant parce qu’il confirme que l’objectif de notre extrême droite est de détruire nos médias, publics comme privés, parce qu’elle les considère comme systématiquement hostiles.
Rappelons que l’Arcom est un organisme chargé de réguler l’ensemble de l’audiovisuel (télévision et radio) qui utilise le parc limité des fréquences hertziennes dont dispose notre pays. Cet organisme, indépendant de l’État, attribue ces fréquences en visant à ce que nos citoyens bénéficient d’une offre aussi diversifiée que possible, fixe des règles du jeu à leurs utilisateurs et vérifie qu’ils les respectent.
Cette régulation est le principe de l’économie de marché qui repose sur la concurrence mais, par exemple, empêche les abus de position dominante. Elle est également le principe de la démocratie qui repose sur la séparation des pouvoirs, avec des règles du jeu que des organismes indépendants, comme le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État, et aussi l’Arcom, sont chargés de faire respecter, mais qu’Éric Ciotti juge inutiles.
En fait Éric Ciotti a clairement pour objectif de mettre à bas tous nos grands médias audiovisuels. En effet, comme le RN, il propose, s’il vient au pouvoir, de privatiser France télévisions et radio France. A condition qu’il trouve des acheteurs, cela permettra à l’État d’économiser des trois quarts de leurs dépenses qu’il finance avec un prélèvement sur la tva. Mais ces médias devront alors compenser ces pertes de recettes publiques par des recettes publicitaires qu’elles tenteront de prendre à Tf1, M6, RTL et tous les médias privés qui, du jour au lendemain, deviendraient déficitaires. Alors que tous les médias audiovisuels existants sont déjà confrontés au défi de la concurrence des réseaux sociaux qui eux, non seulement ne sont soumis à aucune régulation, mais dont les algorithmes sont conçus pour pousser en avant les contenus les plus populaires, parce qu’ils dénoncent les scandales et les complots, quitte â reposer sur des fake news. Partout dans le monde ces réseaux sociaux sont le ressort du succès des mouvements populistes et de la désagrégation de nos démocraties.
En fait, non seulement l’Arcom ne doit pas être supprimé, mais son mission devrait impérativement être étendue à la régulation de tous les médias numériques. Or, c’est loin d’être un enjeu pour nos nos responsables politiques.

Le documentaire  « Le repli » » https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=313028.html. est le premier long métrage pour le cinéma réalisé par Joseph Paris https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=157754.html. Il a pour objectif de dénoncer le recul constant des droits de l’homme en France.

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JOSEPH PARIS

Son budget prévisionnel est de 202 000 €, dans l’ordre de grandeur de la majorité des documentaires français. Pour la préparation, 12 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 17 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 15 000 € de salaire de technicien. Il a été rémunéré 5 000 € pour le sujet et le scénario. Le producteur délégué est Drôle de Trame. Le film a bénéficié de 80 000 € d’avance sur recettes avant réalisation, de l’aide de la Procirep/Angoa pour le développement et de l’aide du Fonds d’aide à l’innovation audiovisuelles (FAIA) du ministère de la culture. Destiny a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution.

« Le repli » a rassemblé 1847 spectateurs dans 13 salle le premier jour.

Le producteur Drôle de Trame est né de la fusion en 2019 de Drôle de Trame et de Narratio Films. 5 productrices·teurs et réalisatrices·teurs, une assistante de production et une administratrice composent désormais cette nouvelle équipe. Drôle de Trame est spécialisée dans la production de contenus audiovisuels, documentaires, multimédia et transmédia, la conception et la réalisation d’installations et projections spectaculaires. L’originalité et la diversité des mises en œuvre de l’image est au cœur de ses activités.

Avec ses partenaires tv, musées, institutions culturelles et scientifiques,  Drôle de Trame explore les nouveaux territoires de la création audiovisuelle, développe son catalogue de films unitaires, et participe à la réflexion sur les outils de diffusion, l’ergonomie et l’interactivité à travers ses productions multimédias et webdocumentaires.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Le deuxième dessin animé réalisé par le letton Gints Zilbadolis https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=871388.html « Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau », https://fr.wikipedia.org/wiki/Flow_(film,_2024)offre, sans un mot, un foisonnement de vie végétale et animale.

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Gints Zilbadolis

Il s’agit d’une coproduction entre la France (45%), la Belgique (10%) et la Lettonie (45%) pour un budget prévisionnel de 3,5 millions €. C’est 30% du budget du film d’animation franco-luxembourgeois « Angelo, dans la forêt mystérieuse », sorti la semaine dernière. https://siritz.com/cinescoop/angelo-aventurier-et-explorateur  et qui rassemblé 89 000 spectateurs. Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, dont 15 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. C’est un peu plus du dixième de la rémunération des deux réalisateurs d’Angelo. Le réalisateur a écrit le scénario avec Matiss Kasa et Ron Dyens pour 65 000 €.

Le producteur français est Sacrebleu Productions (Ron Dyens). Il a bénéficié de 280 000 € d’avance sur recettes. Le CNC lui a apporté l’aide aux techniques d’animation, l’aide au développement et l’aide au programme. Il a bénéficié du soutien d’Eurimages ainsi que d’une aide non remboursable de la région Sud. Trois soficas non garanties y ont investi. Il a été pré-acheté par Canal+, Ciné+ et Arte. UFO distribution a donné un minimum garantie pour les mandats de distribution salle, vidéo et Vad. Charades a donné un minimum garanti pour les ventes à l’étranger.

Le producteur Belge est Take Five (Alon Knoll et Grégory Zalcman). Carbone 14 est coproducteur. Eurimages et Screen Bruxelles lui ont apporté leur soutien. La RTBF l’a préacheté et Le Parc Distribution a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution. Le producteur Leton est Dream Well studio (Matiss Kaza). Il a bénéficié du soutien duLatvian Film Center, du State Culture capital Fund et d’Eurimages. Latvian television et Latvaian Streaming l’ont pré-acheté. Baltic Content Media a donné un minimum garanti pour la distribution.

Le premier film réalisé par Gints Zilbadolis était déjà un film d’animation muet, « Ailleurs », sorti en 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ailleurs_(film)

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Ce premier long métrage réalisé par Reda Kateb, qui est un célèbre acteur français, est singulier. En effet, il est produit par Pyramide, qui est surtout connu comme distributeur indépendant, et distribué par Universal France qui a accordé un minimum garanti très élevé. On y raconte comment le rire entre à l’hôpital par les clowns.

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Reda Kateb

Son budget prévisionnel est de 5 millions €, soit à peu près le budget prévisionnel moyen des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 147 350 €, répartie en part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui est un quart de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Le scénario a été écrit par Reda Kateb avec Fadette Drouard d’après le livre de Caroline Simonds, « Le rire Médecin » qui raconte comment, grâce à son association du même nom, elle  fait entrer les clowns dans les hôpitaux pour y faire rire les enfants malades. Le budget total de ce scénario est 217 000 €, soit 50% de plus que la moyenne des budgets des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 236 000 €, soit 10% de plus que leur rémunération moyenne.

Le  producteur délégué est Pyramide productions et il a le soutien de deux soficas garanties. Le Fonds nouveaux talents de la BNP est coproducteur. Le CNC lui a apporté une aide au développement et la Procirep/Angoa son soutien. Le film a bénéficié de l’aide au développement Pays de la Loire. Canal+ et Amazon Prime l’ont préacheté. Et, comme on l’a dit, Universal France, a apporté un minimum garanti correspondant à 40% du budget prévisionnel pour tous les mandats de distribution .

 *www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Pour sa 11ème réalisation, « 4 zéros » https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatre_Zéros, qui est de nouveau une comédie, Fabien Onteniente https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabien_Onteniente, nous plonge, comme son titre l’indique, dans le monde du foot-ball.

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Fabien Onteniente

Le budget prévisionnel du film est 10,9 millions €. C’est un peu plus du double du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 280 000 €, répartie en part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 2,4 fois la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Il a écrit le scénario pour 513 000 €, soit 4,4 fois le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 915 000 €, soit 4,3 fois leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Les producteurs délégués sont SND (Thierry Desmichelle) et Curiosa Films (Olivier Delbosc). TF1 Film production est coproducteur. La région Ile de France lui a apporté son soutien. Canal+ l’a pré-acheté (avec le replay), TF1 a pré-acheté 2 passages et  le groupe TF1 2 passages pour ses chaînes. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. A son premier week-end le film a rassemblé 147 000 entrées.

Le précédent film de Fabien Onteniente était « All inclusive, bienvenue au club », sorti en février 2019. Son budget prévisionnel était 15,4 millions €. Sa rémunération de réalisateur était 670 000 €. Le budget du scénario,qu’il avait écrit avec Guy Laurent,était 781 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 1,25 millions €. Les producteurs délégués étaient Marvelous production et Curiosa Films. Warner était le distributeur. Le film avait rassemblé 818 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Jérôme Clément, qui a été directeur général du CNC et qui est l’un des fondateurs d’Arte, dans un message sur linkedin, attire l’attention sur un article paru dans Le Journal.info qui souligne que Charles de Courson, le rapporteur général de la Commission des finances de l’Assemblée Nationale, pour économiser les deniers de l’État, propose de ne plus subventionner les films qui n’ont pas de succès. Le député n’est pas plus précis. Mais il s’agit sans doute pour lui, au moins de ne pas permettre aux  producteurs et distributeurs de ces films de bénéficier du soutien automatique du CNC qu’ils ont généré, si ce n’est  d’obliger producteurs et distributeurs à rembourser tout ou partie de l’aide qu’ils ont investi dans ces films.

L’article compare avec humour cette proposition à l’oeuf de Christophe Colomb et imagine que c’est une commission parlementaire, dont ferait partie le rapporteur, qui déterminerait les films qui n’ont pas de succès.

Le rapporteur général de la Commission des finances de l’Assemblée nationale est compétent en matière de finances publiques. Ainsi, dès sa présentation, il avait dénoncé à quel point le projet de budget de l’État pour 2024 était insincère, et, même, de quel ordre de grandeur. Mais, à l’évidence, il ne connaît rien à l’économie du cinéma. C’est d’ailleurs peut-être une des principales causes de la situation catastrophique des finances publiques et de la dégradation constante des services publiques de notre pays : nos dirigeants politiques gèrent notre État comme des comptables, sans aucune prise en compte des réalités économiques.

Ainsi, rappelons à notre rapporteur que, en ce qui concerne le cinéma, le soutien financier n’est pas une subvention de l’État, puisqu’il est financé par une taxe payée par les spectateurs en plus de la TVA. De plus, les entreprises de production, de distribution et d’exploitation ne peuvent en bénéficier que s’ils l’investissent. C’est un mécanisme qui donc les oblige  à investir en permanence. Tout le contraire de notre État qui emprunte pour payer ses dépenses de fonctionnement.

Et si le cinéma français est, de très loin, le premier d’Europe, c’est que le soutien bénéficie également aux exploitants, ce qui nous permet d’avoir le meilleur parc de salle d’Europe. Car le cinéma se voit dans une salle de cinéma. Alors que les États des autres pays européens soutiennent essentiellement leur production de films. Le seul défaut de notre soutien c’est qu’au-delà d’un million, les d’entrées d’un film français ne génèrent pas de soutien automatique. Ces films payent donc la taxe additionnelle mais n’en bénéficient pas. Comme pour un film américain. Est-ce parce que l’augmentation du nombre de films est une priorité ou parce que le succès est mal vu ? à moins que ce soit par une totale méconnaissance du rôle du distributeur.

Bien entendu, en France, on produit et on distribue « trop » de films. Mais c’est l’essence même de l’économie de marché. Combien de nouveaux produits ou de nouveaux services sont lancés chaque année qui sont des échecs, combien de recherches n’aboutissent pas. Dans les économies communistes ces « gaspillages » ne sont pas possibles. Mais, étonnamment, leurs productions sont systématiquement insuffisantes. Quand les communistes chinois ont compris les avantages de l’économie de marché et l’ont adopté, la Chine a décollé.

Adapté de la bande dessinée à succès de Winshluss, «Dans la forêt sombre et Mystérieuse », le dessin animé « Angelo, dans la forêt mystérieuse » https://fr.wikipedia.org/wiki/Angelo_dans_la_forêt_mystérieuse#:~:text=Angelo%20dans%20la%20forêt%20mystérieuse%20est%20un%20film%20français%20d,plus%20pertinent%2C%20retirez%2Dleest réalisé par Vincent Paronnaud (Winshluss) https://fr.wikipedia.org/wiki/Winshluss et Alexis Ducord https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=748313.htmlC’est le 4ème dessin animé de chacun d’entre eux. On y découvre le jeune Angelo aventurier et explorateur.

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Vincent Paronnaud (Winshluss)

Alexis Ducord

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (82%) et le Luxembourg (18%) est de 9,4 millions €. C’est donc 80% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budget-moyen-peut-donner-un-gros-b-o/ Pour la préparation et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 409 000 €, dont 74 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 245 000 € de salaire de technicien, ce qui correspond à 3,5 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. https://siritz.com/financine/tendance-a-la-baisse-de-la-remuneration-des-realisateurs/ L’achat des droits d’adaptation est de 220 000 € et Winshluss a reçu en outre 6 000 € pour l’adaptation. C’est 50% de plus que le budget moyen des scénarios des fims de fiction. https://siritz.com/financine/baisse-generale-du-niveau-des-scenarios/Les rôles principaux de la bande son ont reçu 117 000 €, soit deux tiers de la rémunération moyenne des premiers rôles de fiction.

Le producteur délégué est Je suis bien content (Franck Ekinci et Marc Jousset). Gao Shan Pictures (La réunion), Le Pacte, Amopix et France 3 cinéma sont coproducteurs. Le film a bénéficié de la passerelle du CNC, de l’aide d’Eurimages, de l’aide aux créations visuelles et sonore ainsi que de l’aide à la musique du CNC , plus l’aide Procirep/Angoa. Le région Ile de France, Pictanovo (Hauts de France), les régions Aquitaine, Grand Est et La Réunion lui ont apporté leur soutien. Une sofica garantie par le producteur et 3 soficas non garanties y ont investi. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo vod, vad et VàDA. Le coproducteur luxembourgeois est Zeit Productions (Laurent Witz) qui a bénéficié des soutiens du Film Fund et d’Eurimages.

Le dernier film réalisé par Vincent Paronnaud était « Le poulet aux prunes », réalisé par Marjane Satrapi et sorti en 2011. Distribué par Le Pacte il avait réalisé 239 000 entrées. Le dernier film réalisé par Alexis Ducord était « Calamity », réalisé avec Rémi Chaye. Sorti en 2020 son budget était de 8,2 millions €. Distribué par Gebeka il avait rassemblé 300 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.