POUR LA RÉALISATION DE « NOS CÉRÉMONIES »

C’est son premier long métrage pour le cinéma.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par les Films du Poisson (Yaël Fogiel et Laetitia Gonzales) pour un budget définitif de 2 millions €. https://www.unifrance.org/film/54823/nos-ceremonies .C’est deux tiers du budget prévisionnel des films français de fiction sortis en 2022.

Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 46 000 €, dont 12 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 34 000 € de salaire de technicien. C’est moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario avec Léa Riche et ils se sont partagés 58 000 €. C’est la moitié du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 20 000 €. C’est 15% de leur rémunération médiane dans ces films.

Spade (Manuel Chiche et Violaine Barbaroux) est coproducteur. Le film a bénéficié du CNC de 500 000 € d’avance sur recette et de l’aide pour les Créations visuelles et sonores. Il a obtenu le soutien de la Région Nouvelle Aquitaine, du Département de la Charente Maritime et de la Région Pays de la Loire. Une sofica y a investi.

Canal + et Ciné + l’ont préacheté. Jokers films a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle, le distributeur physique étant Book Makers. Wild Bunch a le mandat de distribution à l’étranger sans minimum garanti.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « POUR L’HONNEUR »

Cette comédie est le 5ème long métrage de celui qui était auparavant un rugbyman champion de France. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Guillard

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film est produit par Same Player (Vincent Roger)  et Montauk Films (Florain Genet Morel)  pour un budget prévisionnel de 6,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pour_l%27honneur_(film)

C’est 40% de plus que le budget prévisionnel, moyen des films français de fiction sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/

Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 90% de la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario avec Éric Fourniols et ils se sont partagés 263 000 €. C’est 40% de plus que le budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 130 000 €. C’est 70% de ce qu’ils ont reçu en moyenne dans ces films.

StudioCanal et Apollo films sont coproducteurs. La Région Aquitaine, département de la Corrèze et Communauté d’agglomération du Bassin de Brive ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné+, F2 et C8 l’ont préacheté. StudioCanal et Apollo Films ont donné un minimum garanti pour les mandats salle, video, vod, s-vod et étranger.

Son précédent film était « J’adore ce que vous faites » produit par Gaumont et Same Player pour un budget prévisionnel de 6,2 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-guillard/

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 240 000 € et les rôles principaux avaient reçu 215 000 €.

Montauk Films, France 2 et C8 étaient coproducteurs. Le film avait le soutien de la Procirep et de la région Occitanie.2 soficas y avaient investi. Le film était préacheté par Canal+, Multithématiques, France 2 et C8. Gaumont avait tous les mandats de distribution sans minimum garanti. Le film avait rassemblé 151 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « MA LANGUE AU CHAT »

C’est le quatrième film de cette réalisatrice Belge. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cécile_Telerman

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (96%) et la Belgique (4%) pour un budget prévisionnel de 4 millions €. C’est 20% de moins que le budget moyen des films français de fiction sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Elle a écrit le scénario avec Xavier Daugreilh et ils se sont partagés 100 000 €. C’est 15% de moins que le budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 382 000 €, c’est le double de la moyenne de ce qu’ils ont reçu dans ces films.

Les producteurs français sont Franklin Films (Jean-Baptiste Dupont) et Rhamsa Productions (Maya Hariri). Orange Studio, Auvergne Rhône-Alpes Cinéma, La Boétie Films (Jean-Baptiste Dupont) et France 2 sont coproducteurs.

OCS,Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Orange Studio, avec pour la distribution physique Zinc, a tous droits monde sauf la Belgique, sans minimum garanti.

Le producteur Belge est Scope Pictures (Geneviève Lemal). Il bénéficie du Tax Shelter. La RTBF est coproducteur et l’a préacheté.

Le précédent film de Cécile Telerman était « Les yeux jaunes du crocodile », sorti le 9 avril 2014. C’était une coproduction entre la France (92%) et l’Espagne (8%) pour un budget prévisionnel de 10,5 millions €.

Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 160 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Il s’agissait de l’adaptation d’un roman de Catherine Pancol dont les droits avaient été acquis 150 000€. La réalisatrice avait coécrit le scénario (40 000 €)  avec Charlotte de Champfleury (50 000€), Valérie-Pellerin Lavergne (75 000) et Pierre Uytterhoe Slnven (75000€).

TF1 était coproducteur. Le film avait été préacheté par Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC. Wild Bunch avait donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et étranger hors Espagne. Le coproducteur espagnol était Vertigo Films qui avait bénéficié du soutien de l’ICAA.

En France le film avait rassemblé 660 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LE JEUNE IMAM »

C’est son 4ème film.https://fr.wikipedia.org/wiki/Kim_Chapiron

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par SRAB films (Christophe Barrat et Toufik Ayadi) pour un budget prévisionnel de 2,6 millions €. C’est la moitié du budget moyen des films français de fiction sortis en 2022.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 70% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario avec Ladj Ly,Ramzi Ben Sliman et Dominique Baumard pour 142 000 €. C’est 20% de plus que le budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 37 000€. C’est 30% de du médian de ce qu’ont reçu les rôles principaux de ces films.

Rectangle Productions (Edouard Weil et Alice Girard), Films Velvet (Frédéric Jouve) et Kallouche cinéma (Jean Rachid) sont coproducteurs.

Le CNC a accordé 650 000 € d’avance sur recettes et une aide à la diversité. 5 soficas y ont investi. Le Pacte a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, et s-vod.

Wild Bunch a le mandat étranger sans minimum garanti.

Le précédent film de Kim Chapiron était « La crème de la crème », sorti le 2 avril 2014. Il était produit par Stone Angels et Moonshaker films pour un budget prévisionnel de 4 millions €.

Pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Noé Debré pour 105 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 40 000 €.

Wild Bunch et CN2 Productions étaient coproducteurs. Trois soficas y avaient investi et la région Ile de France lui avait apporté son soutien. Canal+ et Multithématiques l’avaient préacheté. Wild Bunch avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Le film avait rassemblé 160 000 €.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « QUAND TU SERAS GRAND »

C’est leur deuxième film en tant que réalisateurs et le deuxième qu’ils ont réalisé ensemble. Andréa Bescond est aussi danseuse et comédienne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Andréa_Bescond Éric Métayer est également comédien, auteur et metteur en scène de théâtre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Métayer

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Les films du kiosque (François Kraus et Didier Pineau Valencienne) pour un budget prévisionnel de 4 millions €. C’est 85% du budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 100 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 70 000 € de salaire de technicien. C’est la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Ils ont écrit le scénario pour 106 000 €. C’est le budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 211 000 €. C’est 15% de plus que leur rémunération médiane dans ces films.

Fils prod et France 2 sont coproducteurs. 10 soficas, dont 5 garanties, y ont investi. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté.

Ad Vitam a les mandats salle, video et vod sans minimum garanti. France Télévision Distribution a le mandat vente à l’étranger.

Leur première réalisation commune était « Les chatouilles » sorti le 14 mai 2018. Il avait le même producteur pour un budget prévisionnel de 3,4 millions €.

Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs était de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Ils avaient écrit le scénario pour 80 000 et les rôles principaux, parmi lesquels Andréa Bescond, aveint reçu 83 000 €. La distribution était assurée par Orange Studio et UGC Distribution sans minimum garanti.

Le film avait rassemblé 390 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « NOTRE TOUT PETIT PETIT MARIAGE »

Cette comédie est son 4ème film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Quiring

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Les films du 24 (Yves Marmion et Romain Rojtman) pour un budget prévisionnel de 7,6 millions € ce qui est 60% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 190 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il a écrit le scénario pour 90 000 €. C’est les trois quarts du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 215 000 €, soit 20% de plus que la moyenne de ces films.

TF1 est coproducteur et la région PACA lui a apporté son soutien. Canal+, Ciné +, TF1 (2 passages) et TMC (2 passages) l’ont préacheté. UGC a donné un minimum garanti pour tous les droits de distribution monde.

Le précédent film réalisé par Frédéric Quiring était « La très très grande classe », sorti le 10 août 2022. Il était produit par Les Films du 24 et Les Films du Premier pour un budget prévisionnel de 7,6 millions €.

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 190 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 90 000 € et les rôles principaux avaient touché 311 000 €.

Canal+, Multithématiques, TF1 (2 passages) et TMC (2 passages) l’avaient préacheté. UGC avait donné un minimum garanti pour tous les droits de distribution monde. Le film avait rassemblé 387 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « AVANT L’EFFONDREMENT »

Cette comédie dramatique est le premier film de cinéma de la romancière Alice Zeniter et de Benoit Volnais qui a exercé de nombreux métiers, dont réalisateur de télévision. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Zeniter et http://distrib.pyramidefilms.com/pyramide-distribution-catalogue/alice-zeniter-et-benoit-volnais.html

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Il est produit par Elzévir Films (Denis Carot,  Marie Masmonteil et Ulysse Payet)  pour un budget prévisionnel de 2,4 millions €. C’est la moitié du budget moyen des films français de  fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice et du réalisateur est de 70 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. C’est 70% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Ils ont écrit le scénario pour 57 000 € ce qui est 50% du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 97 000 €, ce qui est 80% de la rémunération médiane des premiers rôles de ces films.

Après le déluge (Jacques Van Dorsale) et France 2 sont coproducteurs. Trois soficas y ont investi et la région Bretagne lui a apporté son soutien.

Le film a été préacheté par Canal+, Ciné+ et France 2. Pyramide a apporté un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et un autre pour le mandat de vente à l’étranger.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le département recherche du groupe ESRA, dirigé par José Moure, a organisé mercredi dernier, un colloque sur un thème fort à propos : Faire du cinéma à l’heure des séries. » Des personnalités (René Bonnel, l’ex-responsable du cinéma de Canal+ et Éric Lavaine, le réalisateur à succès) étaient interviewés. Plusieurs professionnels  ont échangé leurs points de vue dans un débat tandis qu’une partie de l’équipe de la production de « Les trois mousquetaires » faisaient part de leur expérience.

Le sujet est évidemment d’actualité car l’explosion de la demande et de la production de séries a bouleversé tous les médias du cinéma.

Tout d’abord parce que, pour les producteurs, les créatifs, les comédiens et les techniciens elle concoure à un fort élargissement du champ d’activité. A tel point que, comme le notait le producteur de cinéma Jean-Luc Ormières (Cinéfrance studios) il y a pénurie de techniciens à contrats de longue durée (directeurs de production, décorateurs, monteurs, etc…). Ce qui ne veut pas dire que, comme le croyait ce dernier, le déficit du régime UNEDIC des intermittents ait le moins du monde disparu. En effet, après vérifications et selon la Cour des comptes, il reste toujours à au moins un milliard d’euros par an. C’est que le nombre de salariés du secteur, et donc d’emplois, a lui même fortement augmenté et que, sauf pour les techniciens à contrat de longue durée, les périodes d’inactivité font structurellement partie du métier.

René Bonnel(économiste du cinéma et qui a eu d’importantes responsabilités chez Canal+ ainsi que Gaumont) estime que, par rapport à la série, le cinéma doit rester un produit haut de gamme. Selon lui, seul le cinéma crée les stars (interprètes comme réalisateurs) et, pour le rester, les stars doivent se faire rare «car c’est la rareté qui crée la valeur ».

LA PRIMAUTÉ DU SCÉNARIO

En revanche les producteurs de séries estiment tous que c’est le scénario qui compte, et que le scénario ce sont les personnages et les situations beaucoup plus que les dialogues. Or l’on constate une amélioration régulière des scénarios des séries françaises, à l’image des grandes séries internationales. Dans ces conditions, le public du cinéma français ne se contente plus d’un bon réalisateur, il exige de plus en plus un bon scénario.

En tout cas, ce qui est certain, c’est que, malgré l’explosion de l’offre de séries de qualité, le public français a retrouvé le goût de la salle de cinéma. René Bonnell a cité une étude récente qui indiquait que 66% des français avaient envie d’aller au cinéma contre 33% dans les années 80.

POUR LA RÉALISATION DE « HABIB LA GRANDE AVENTURE »

Cette comédie est la cinquième réalisation de ce Belge https://fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_Magimel

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la Belgique (53%), la France (30%) et la Suisse (17%) pour un budget prévisionnel de 4,5 millions € https://fr.wikipedia.org/wiki/Habib,_la_grande_aventure

C’est presque le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis en 20222.

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 110 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien. C’est 10% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Benoit Magimel a écrit le scénario pour 50 000 €. C’est 45% du budget des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 90 000 €.  C’est 25% de moins que leur rémunération médiane dans ces films.

Le producteur Belge est Daylight Films (Michaël Goldberg) qui a bénéficié du Tax Shelter. Wallonie-Bruxelles, Screen Bruxelles, Eurimages et Media Slate Funding lui ont apporté leur soutien. La RTBF et Be TV & Proximus sont coproducteurs et ont effectué un pré-achat. Badafeu a donné un minimum garanti pour la distribution au Bénélux.

Les producteurs français sont Formosa Productions (Boris Van Gils, Michael Goldberg) & Polaris Films (Christophe Mazodier, Thierry Potok).  Eurimages, Procirep/Angoa, Media Slate funding et la région Ile-de-France ont apporté leur soutien.  Deux soficas y ont investi. OCS l’a préacheté.

KMBO a donné un minimum garanti pour tous les droits de distribution France et Be for Films  a le mandat de vente à l’étranger sans minimum garanti.

En Suisse CAB Productions (Gérard Ruey) est le producteur. Eurimages, OFC et Cinéforum ont apporté leur soutien. La RTS est coproducteur et a effectué un préachat.

Le dernier film réalisé par Benoit Mariage était « Les rayures du zèbre » sorti le 5 février. 2014. C’était une coproduction entre la Belgique (55%), la France (35%) et la Suisse (10%) pour un budget prévisionnel de 5,4 millions €.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 231 000 €, dont 118 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 113 000 € de salaire de technicien. Le film avait les mêmes producteurs belge et français. ARP Sélection était le distributeur pour la France en ayant donné un minimum garanti pour les mandats, salle, vidéo et vod. Le film avait rassemblé 70 000 spectateurs.

Ce matin Siritzky.com a, dans un premier temps, écrit Benoit Magimel à la place et de Benoit Mariage. Et mis la photo du premier. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs et à cet acteur et à ce réalisateur.

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POUR LA RÉALISATION DE « LA PLUS BELLE POUR ALLER DANSER »

C’est son premier long métrage en tant que réalisatrice. https://fr.wikipedia.org/wiki/Victoria_Bedos

Elle avait été l’un des scénaristes de « La famille Bélier », réalisé par Éric Lartigau, sorti le 17 décembre 2014 et qui avait rassemblé 7,45 millions de spectateurs.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (88%) et la Belgique (12%) pour un budget prévisionnel de 5,9 millions €. C’est 25% au-dessus du budget moyen des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-films-francais-de-fictio/

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 50 000 €, dont 15 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 35 000 € de salaire de technicien. C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films.

Elle a coécrit le scénario avec Elalie Elsker et Louis Penicaut pour 168 000 €, la plus grande partie de cette somme lui revenant. C’est 90% du budget moyen des scénarios de ces films.Les rôles principaux ont été rémunérés 307 000 €. C’est deux tiers de plus que la moyenne des ces films.

Le film est produit en France par Lionceau films (Hélène Cases) en coproduction avec Rhône-Alpes Cinéma et Bidibul productions (Christel Henon et Lilian Heche). La Procirep lui a apporté son soutien.

Universal Studio lui a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo, un autre pour le mandat vente TV et un troisième pour le mandat ventes à l’étranger.

Le producteur Belge est Frakas Productions (Mathieu Pereira et Cassandre Warnauts) qui a bénéficié du tax shelter.

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