Le monteur, producteur, compositeur et musicien Alexandre Astier réalise son 5ème long métrage. C’est la suite de « Kaameloot : premier volet ». Comme pour le premier de la série, il y est aussi producteur, interprète, scénariste compositeur et musicien. « Kaamelott : deuxième volet » partie oscille entre comédie légendaire et aventures épiques.

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Alexandre Astier

Son budget prévisionnel est 18,7 millions €, soit 3,4 fois le budget moyen prévisionnel moyenne des films de fiction de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 49 jours de tournage (dont 16 en studios) et la post-production la rémunération du réalisateur est de 185 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu moins d’une fois et demi la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Il a écrit le scénario pour 954 000 €, soit 7,3 fois le budget moyen des scénarios de film. C’est le 8èmebudget le plus élevé de l’année. Il a composé et interprété la musique du film pour 75 000 €, soit 20% de plus que le budget moyen de la musique de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ Les rôles principaux ont reçu 224 000 €, ce qui est le budget moyen des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/,

Le producteur délégué est la société d’Alexandre Astier, Régular production dont Agathe Socher est gérante. SND et M6 films son coproducteurs. Il a bénéficié d’une avance remboursable de la région Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma et d’une aide de la région Aquitaine et de la Sacem. Le CNC lui a accordé des aides pour les effets spéciaux visuels et sonores. OCS, M6 et W9 l’ont préacheté. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le producteur belge Beside production est coproducteur pour un tout petit montant.

Le précédant film réalisé par Alexandre Astier était « Kaamelott : premier volet », sorti en 2021. Sont budget prévisionnel était 14,7 millions €. Il avait le même distributeur et avait rassemblé 2,660 millions d’entrées.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

L’éclectique Jan Kounen https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Kounenconsacre son 6ème long métrage à « L’homme qui rétrécit » adapté du film américain « l’homme qui rétrécit » sorti en 1957 et adapté du roman de Richard Matheson. C’est un grand film sur un petit homme. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Homme_qui_rétrécit_(film,_2025)

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Jan Kounen

Le budget de cette coproduction entre la France (82%) et la Belgique (18%) est 21 millions €. C’est quatre fois le budget prévisionnel moyen des films de fiction de notre dernier baromètre.https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/Et c’est le 5ème budget prévisionnel le plus élevé des films français sortis depuis le début de l’année. Pour la préparation, 55 jours de tournage (dont 48 en studio) et la post-production la rémunération du réalisateur est de 350 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 2,7 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Les droits de remake du film américain ont été achetés à Universal 370 000 €. Jan Kounen a écrit le scénario avec Christophe Deslandes pour 505 000 €. Le budget total du scénario est donc 875 000 €, soit 4,8 fois le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ La musique a été confiée à Alexandre Desplat pour 220 000 €. C’est 3,7 fois le coût des droits musicaux.https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/.Les rôles principaux ont reçu 954 000 €, soit 3,3 fois la rémunération moyenne des rôles principaux.

Le producteur délégué est Pitchipoï production (Alain Goldman). TF1 films production est coproducteur. Le CNC a apporté une aide aux effets visuels et sonores. Le film a été prévendu à OCS, Amazon, TF1 (2 passages) et TMC (2 passages). Universal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France sauf la télévision.

Le coproducteur Belge est Umedia production qui a obtenu le soutien de Wallimage, Screen Flanders et Sceern Brussels et a bénéficié du tax shelter.

La précédent film réalisé par Jan Kounen était « Mon cousin », sorti en 2020. Il l’a réalisé avec Vanessa Zenati. Son budget prévisionnel était 12 millions €. Eskwad était le producteur délégué et Pathé le distributeur. Le film avait rassemblé 360 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jan-kounen/

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le 15ème long métrage pour le cinéma, et le deuxième de l’année, réalisé par Arnaud Desplechin https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Desplechin est « Deux pianos » https://fr.wikipedia.org/wiki/Deux_pianos_(film)  qui nous compte un retour sur un passé douloureux.

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Arnaud Desplechin

Son budget prévisionnel est 3,7 millions €, soit le budget médian des films de fiction français dans notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 10% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/C’est lui qui a écrit le scénario pour 101 000 €. Là  encore c’est 90% du budget médian des scénarios. La musique a été confiée à Grégoire Hetzel pour 50 000 €, soit 80% du budget médian des droits musicaux. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/Les rôles principaux ont reçu 226 000 €. C’est 80% du budget moyen de la rémunération des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué est Why not productions (Pascal Caucheteux). Arte France cinéma est coproducteur tout comme Auvergne-Rhône-Alpes cinéma. Huit sofica non garanties y ont investi. Canal+ et Ciné+ et Arte France l’ont préacheté. Le distributeur est Le Pacte qui n’a donné aucun minimum garanti.

Le précédent film réalisé par Arnaud Desplechin. Il est sorti le 15 février dernier. Son budget prévisionnel était 2,2 millions €. Le producteur était CG cinéma International et le distributeur Les Films du Losange qui a donné deux minima garantis, un pour le mandat salles et un pour le mandat télévision. Le film avait rassemblé 23 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

On estime que les entrées d’un film qui bénéficie d’un bon bouche à oreille chute d’environ 30% par semaine chacune des semaines suivantes et finira sa carrière avec entre trois et quatre fois les entrées de la première semaine. La très grande majorité des films chutent de beaucoup plus.

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Mais, depuis fin septembre, deux films ont une carrière totalement atypique qu’il est intéressant d’analyser. Ce sont véritablement deux films phénomènes à suivre. Il s’agit tout d’abord de « Muganga, celui qui soigne » https://siritz.com/category/cinescoop/page/2/ C’est un premier film, réalisé par Marie-Helène Roux. https://fr.wikipedia.org/wiki/Muganga_-_Celui_qui_soigne

Cette coproduction entre la France et la Belgique et tournée au Ghana, a un budget prévisionnel de 5,3 millions €, ce qui est le budget moyen des films français. Son distributeur, l’Atelier distribution, est ce qu’on appelle un petit distributeur qui se spécialise dans « des films engagés qui posent un regard sur des problèmes sociétaux importants. » Le film « Mugamba » sur l’action de deux médecins dans le Congo ravagé par la guerre, correspond à cet engagement.

Il est sorti le 29 septembre dans 131 salles. Mais, dans beaucoup de ces salles il n’a bénéficié que d’un nombre limité de séances par jour, voir par semaine. Il a tout de même rassemblé 51 000 spectateurs. La seconde semaine 29 salles supplémentaires ont rejoint les premières, mais, là encore, avec un nombre réduit de séances. Et il a rassemblé 62 000 entrées, progressant de 23% par rapport à la première semaine ! En troisième semaine 106 salles se sont encore rajoutées, et le film a rassemblé 53 000 spectateurs, soit un recul de 15% par rapport à la semaine précédente, mais un niveau total supérieur à celui de la première semaine. En trois semaine il en était donc à un total cumulé de 168 000 entrées, soit déjà 3,3 fois les entrées de la première semaine.

Deuxième film atypique, « Sacré coeur » un docu-fiction qui est, là aussi, un premier film, réalisé et produit par Steven et Sabrina Gunnel. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1000026320.htmlIl traite d’un évènement que l’église catholique considère comme un vrai miracle. Le film, sorti le 3 octobre, est distribué par Sage, spécialisé dans les films d’inspiration chrétienne. A noter que la régie de la SNCF a refusé les affiches publicitaires de ce film « en vertu du principe de laïcité que doit respecter un service public ». Dans ce cas, elle aurait sans doute également refusé les affiches de « Les 10 commandements » de Cécile B de Mille ou les différents chefs d’œuvres consacrés à Jeanne d’Arc…

« Sacré cœur » a un budget prévisionnel de 690 000 €. Il a été pré-acheté par les chaînes du groupe Bolloré (Canal +, Ciné+, OCS et C8) pour 360 000 € et par KTO pour 20 000 €, alors que Saje a donné un minimum garanti de 20 000 €. https://siritz.com/cinescoop/les-mystere-du-sacre-coeur-de-jesus/Le film est sorti dans 149 salles, avec, là encore, un nombre très réduit de séances. Il a rassemblé 47 000 entrées la première semaine. La deuxième semaine 79 salles se sont ajoutées, soit 50% de plus et la fréquentation a progressé de 54%. Le film totalisait alors 119 000 entrées, soit déjà 2,5 fois les entrées de la première semaine. Il est clair que pour ces deux films très ciblés, le public visé estime qu’ils « valent le déplacement ».

Mais, mercredi dernier sont sortis, avec la perspective des vacances scolaires la semaine suivante, 15 nouveaux films (dont 8 français) dans plus de 3 000 salles. Les budget cumulatif de 3 des films français atteint près de 80 millions € et d’un 4ème,  10 millions €. Il sera intéressant de voir comment ces deux films phénomènes ont résisté à ce déferlement qui a dû leur retirer de nombreuses salles et séances.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le 3 ème long métrage d’animation réalisé par le scénariste et dessinateur de bandes dessinées, Sylvain Chomet https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvain_Chomet (qui avait en outre réalisé un film en live) est « Marcel et Monsieur Pagnol » https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_et_Monsieur_Pagnol. C’est un biopic sur un géant de notre culture.

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Sylvain Chomet

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (41%), le Luxembourg (20%) et la Belgique (39%) est 16,8 millions €. C’est plus du triple du budget moyen des fiction françaises de notre dernier baromètre https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/.  Nous n’avons pas encore sorti notre baromètre des films d’animation, mais, à titre de comparaison,            « Hopper et le secret de la Marmotte » qui sort la même semaine, a un budget prévisionnel de 22 millions €.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Hopper_et_le_Secret_de_la_marmotte

La rémunération de Sylvain Chomet en tant que réalisateur et graphiste est 152 000 €, dont 70 000 € comme auteur et 82 000 € comme technicien réalisateur/graphiste. A titre de comparaison c’est à peu près la rémunération moyenne des réalisateurs des films de fiction. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/  Il a écrit le scénario à partir du livre « Confidences de monsieur Pagnol », publié par les éditions de la Treille. Les droits ont été acquis pour 137 000, ce qui revient aux trois quarts du budget total des scénarios de films de fiction. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

La musique a été confiée à Stefano Bollani. Le total des droits musicaux est 70 000 €, ce qui correspond 15% de plus que la moyenne des droits musicaux. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/La rémunération des comédiens qui font les voix, dont Laurent Laffite, s’élève à 320 000 €. C’est 15% de plus que la rémunération moyenne des rôles principaux des films de fiction. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué français est Onyx Films (Aton Soumache). What the prod (Ashargin Poiré) est coproducteur. Le film a reçu le soutien d’Eurimages et une aide CVS du CNC ainsi qu’une aide non remboursable de la région Normandie. Une sofica garantie par Onyx et une sofica non garantie y ont investi. Le film a bénéficié de placements de produits et Netflix l’a préacheté. Wild Bunch a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et VàDA France et Sony pour l’étranger.

Le producteur Luxembourgeois est Bidibul qui a bénéficié d’aides nationales et du soutien d’Eurimages. Le producteur Belge est Walking the Dog qui a bénéficié du tax shelter et reçu le soutien d’Eurimages, de Screen Flanders, Bruxelles Flanders, du VA et de la Communauté française.

Le précédent film réalisé par Sylvain Chomet était une comédie live, « Attila Marcel », sorti en 2013. Son budget prévisionnel était 7,1 millions €. Il était produit par Eurowide Film production et distribué par Pathé. Il avait rassemblé 47 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le 5ème film réalisé par Claude Zidi Jr est de nouveau une comédie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Zidi_Jr.#:~:text=Claude%20Zidi%20Jr.%2C%20né%20le,Claude%20Zidi%20Jr. Dans « Le Jour J » c’est le mauvais Jour J pour 2 soldats. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jour_J_(film,_2025)

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Claude Zidi Jr

Son budget prévisionnel est 10,4 millions €, soit un peu moins du double du budget moyen des films de fiction françaises de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 33 jours de tournage (dont 1 eun studio) et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 10% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/ Il a écrit le scénario avec Hector Cabello Reyes, Simon Astier, Claire Alexandrakia, Stanislas Graziani pour 135 000 €, soit les trois quarts du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

La musique a été confiée à Laurent Perez Del Mar pour 70 000 €. C’est 10% de plus que la rémunération moyenne des compositeurs de musique de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/Quant aux rôles principaux ils ont reçu 1,138 millions €, soit près de 4 fois la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Les producteurs délégués sont Radar Film (Clément Miserez) et First step production (Dimitri Veret et Rafaël Benoliel). M6 Films est coproducteur. Le film a été pré-acheté par Canal+, M6 (2 passages) et W9. StudioCanal et Apollo Films ont donné un minimum garanti pour tous les mandats.

Le précédent film réalisé par Claude Zidi Jr était « Maison de retraite 2 », sorti le 14 février de cette année. Cette comédie avait un budget prévisionnel de 11,5 millions €. Elle était produite par My Family et The Man France. Apollo Films était le distributeur. Le film avait rassemblé 1,575 millions de spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le 6ème film réalisé par Cédric Jimenez, https://fr.wikipedia.org/wiki/Cédric_Jimenez, sera-t-il le très attendu premier blockbuster français de l’année ? « Chien 51 », tiré du roman éponyme de Laurent Gaudé, à la différence du roman ne se passe pas en Grèce mais en France. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chien_51 C’est un thriller d’anticipation à 300 à l’heure

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Cédric Jimenez

C’est le deuxième budget prévisionnel de l’année : 42 millions €, derrière les 45 millions € de     « Dracula », réalisé par Luc Besson. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ qui avait rassemblé 651 000 spectateurs. Pour la préparation, 73 jours de tournage (dont 6 en studio) et la post-production la rémunération du réalisateur est de 900 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération la plus élevée des films sortis cette année. Les droits d’adaptation du roman de Laurent Gaudé ont été achetés 290 000 €. Cédric Jimenez a écrit le scénario pour 935 000 € avec Olivier Demangel qui en a touché 330 000 €. Le budget total du scénario est donc 1550 000 €. C’est 25% de moins que le budget de scénario le plus élevé des films sortis depuis le début de l’année qui est celui de « God save the Tuche », écrit par 8 scénaristes. https://fr.wikipedia.org/wiki/God_Save_the_Tuche et qui avait rassemblé 3 millions de spectateurs.

La musique a été confiée à Guillaume Roussel pour 710 000 €. C’est, de loin, le budget le plus élevé, devant celui de « Dracula » qui était de 600 000 € et dont le compositeur était l’américain Danny Elfman. Les rôles principaux ont reçu 2 millions €. Les rôles principaux de   « Dracula » avaient reçu 2,7 millions € et ceux de « God save the Tuche » 2,250 millions. Ceux de « Chien 51 » arrivent donc en 3ème position.

Le producteur délégué est  CHI-FOU-MI productions (Hugo Selignac). StudioCanal et France 2 cinéma sont coproducteurs. Le film a bénéficié de l’aide aux effets visuels et sonores du CNC. La Région PACA, la Métropole Aix-Marseille-Provence et la Région Ile de France lui ont procuré une avance remboursable. Canal+, Netflix et France télévisions (2 passages) l’ont préacheté. StudioCanal a donné un minimum garanti pour tous les mandats. Le producteur belge Artemis production est un tout petit coproducteur.

Le précédent film réalisé par Cédric Jimenez était « Novembre », sorti en 2022. Son budget prévisionnel était de 16 millions €. Il avait le même producteur et le même distributeur. Il avait rassemblé 2,4 millions de spectateurs.

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Après le baromètre du budget prévisionnel ou devis des films de fiction au 1er octobre 2025 https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/, publié la semaine dernière, nous publions le baromètre des rémunérations des réalisateurs de films de fiction.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Ce qui est frappant c’est que les chiffres évoluent très peu d’une année sur l’autre, comme le montre la comparaison avec le baromètre de mai 2025 qui comparait les résultats de l’ensemble de l’année 2024 aux résultats à mai 2025https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/

Ainsi, la rémunération moyenne d’un réalisateur de films fiction était de 128 000 € l’année dernière, de 122 000 € pour les films sortis depuis le début de l’année jusqu’en mai 2024 et de 130 000 € pour les films sortis depuis le début de cette année jusqu’au 1er octobre. Il en est de même des rémunérations médianes (autant de rémunérations supérieures que de rémunérations inférieures) : 80 000 € sur l’ensemble de 2024, 90 000 € au mois de mai de cette année, 85 000 € au mois d’octobre de cette année.

En ce qui concerne la rémunération la plus élevée, en 2025, elle était de 900 000 €. C’était celle de Gilles Lellouch pour « L’amour ouf » au un budget prévisionnel de 35 millions € et qui a rassemblé près de 5 millions de spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/blockbuster-romantique-et-violent-francais/Pour les films sortis en 2025 jusqu’au mois de mai, on est tombé à 600 000 €. C’est la rémunération de Tristan Seguela pour « Mercato », dont le budget prévisionnel était 13,3 millions € et qui n’a rassemblé que 240 000 entrées. https://siritz.com/cinescoop/compte-a-rebours-haletant-dans-le-foot/

Mais en octobre de cette année on est remonté à 900 000 €. C’est la rémunération des frères Dardenne pour « Jeunes mères », un film dont le budget prévisionnel n’est pourtant que de 6 millions €. Le film a rassemblé 154 000 spectateurs. Une rémunération des réalisateurs qui représente 15% du budget prévisionnel du film est hors norme. Mais, rappelons, comme pour toutes les informations que publie Cinéfinances.info, qu’il s’agit du budget prévisionnel sur la base duquel le producteur, Archipel 35 a monté son financement. Si l’on se réfère au contrat d’auteur des frères Dardenne déposé au registre public du cinéma aucune rémunération n’est indiquée.

Dans ce baromètre, la rémunération qui arrive en seconde position est de 550 000 €. C’est celle de Ken Scott pour « Mamère, Dieu et Sylvie Vartan » un film dont le budget prévisionnel est 15,5 millions € qui a rassemblé 1,5 millions de téléspectateurs. Mais on verra demain que la rémunération de Cedric Jimenez pour « Chien 51 », film est 42 millions €, est de 900 000 €.

Cedric Jimenez

En ce qui concerne le baromètre de la rémunération des réalisateurs des documentaires, là aussi les chiffres sont presque similaires. En 2024 la rémunération la plus élevé d’un réalisateur était 82 000 €. C’était celle de Anna Recalda Miranda pour « De la guerre froide à la guerre verte » dont le budget prévisionnel était 657 000 € et qui n’avait rassemblé que 250 spectateurs. Au 1er octobre 2025, elle est de 80 000 €, un film au budget prévisionnel de 970 000 € et qui vient de sortir.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le cinéma français traverse une crise comme il n’en a pas connue depuis 40 ans. Il est clair que c’est parce qu’il y a une modification structurelle du public potentiel du cinéma que l’on peut résumer en une phrase : pour le public d’aujourd’hui il y a les films qui valent le déplacement et les autres. https://siritz.com/editorial/les-films-qui-valent-le-deplacement/

En 2024, 6 films à 5 millions d’entrées et plus

En revanche, ce qui n’a pas changé, c’est que seule une toute petite minorité de films sont capables de drainer plusieurs millions de spectateurs. Or, il y en avait l’année dernière et pratiquement pas depuis le début de cette année. Ainsi, prenons les films réalisant au moins 5 millions d’entrées. L’année dernière, où, avec 181 millions d’entrées, la fréquentation annuelle avait été de 10% au-dessus de son niveau d’équilibre, qui est de 200 millions d’entrées, il y en avait eu 5 qui étaient des « blockkbusters », et avaient réalisé au moins 5 millions d’entrées : « Un p’tit truc en plus »(11 millions),« Le comte de Monte-Cristo » (9,45 millions), Vice et Versa 2 » (8,56 millions), « Vaïana 2 » (8,1 millions) et «  Mufasa, le roi lion » (5,3 millions). Auxquels il faut rajouter « L’amour ouf » qui vaut frôlé ce niveau (4,94 millions). Soit 47,4 millions de spectateurs pour 6 films, soit 26% des entrées totales.

Et il y avait encore 2 films à plus de 4 millions d’entrées et 2 à plus de 3 millions d’entrées. Soit au total 63 millions d’entrées, ce qui revient à 34% de la fréquentation totale de 2024. De plus, au début octobre, les films de cette liste qui étaient déjà sortis avaient cumulé 29 millions d’entrées.

Depuis le début  2024 un seul film à plus de 5 millions d’entrées

Au contraire, le début de l’année 2025, seul « Lilo & Stich » dépasse les 5,16 millions d’entrées. Soit un retard de 24 millions d’entrées. Mais le retard de la fréquentation totale par rapport à l’année dernière est 17 millions d’entrées. Si l’on prend en compte les films à plus de 3 millions d’entrées, cette année, aucun film ne dépasse les 4 millions d’entrées et 3 films dépassent les 3 millions d’entrées : « F1 » (3,3 millions d’entrées ), « Jurassic World : Renaissance » (3 millions d’entrées) et « God save the Tuche » (3 millions d’entrées). Ce qui fait 9,9 millions d’entrées. L’année dernière, à cette période de l’année, trois films, « D’une deuxième partie » (4,2 millions d’entrées, « Dreadpool & Wolverine » (3,8 millions d’entrées) et « Gladiator II » avaient dépassé les 3 millions d’entrée. Soit, 2,1 millions de plus que ceux de cette année. Donc, à ce stade de l’année, alors que jusqu’à présent la fréquentation des films à 3 millions d’entrées et plus a reculé de 24,1 millions d’entrées, la fréquentation globale n’a reculé que de 17 millions d’entrées.  Ce qui signifie que  les films à moins de 3 millions d’entrées de cette années ont totalisé 7, 1 millions d’entrées de plus que ceux de l’année dernière. Mais, pour atteindre 170 millions d’entrées en 2024 il faudrait en regagner 7 d’ici la fin de l’année. Et si on reste avec un retard de 17 millions d’entrées on atteindra 164 millions d’entrées.

Or, en 2025, après le début d’octobre, sont sortis 4 films qui a plus de 3 millions d’entrées, qui ont totalisé 21 millions d’entrées. Les blockbusters à venir pourront-ils faire beaucoup mieux ou même autant ?

8 ans après son premier film, « Petit paysan » qui, en 2017 avait obtenu le César du Premier film, Hubert Charuel https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Charuelréalise son second film avec « Météors », https://fr.wikipedia.org/wiki/Météors qui est le récit d’une amitié toxique.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

   Hubert Charuel                                                                       Claude Le Pape

Son budget prévisionnel est 4,5 millions €, soit 80% du budget prévisionnel moyen des films français de fiction de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 36 jours de tournage (dont 8 en studios) et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Là encore c’est 80% de la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/

Il a écrit le scénario avec Claude Le Pape pour 100 000 €. C’est 55% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ La musique a été confiée à Maxime Denuc et Matthieu Gasnier pour 82 000 €, soit un tiers de plus que les droits moyens des musiques de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/Enfin, les rôles principaux ont reçu 167 000 € ce qui est 60% de la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué du film est Domino Films (Stéphanie Bermann et Alexis Dulguerian) qui a bénéficié d’une sofica adossée. Le film a reçu  615 000 € d’avance sur recettes. France 2 cinéma est coproducteur et 4 sofica non garanties y ont investi. Région Grande Est et Réseau Plato Grand Est ont accordé une aide remboursable. Canal+, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Pyramide distribution a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France hors TV et une autre pour le mandat de vente à l’étranger.

Le premier film de Hubert Charuel, « Petit paysan », avait un budget prévisionnel de 3,2 millions €. Claude Le Pape était déjà co-scénariste. Il avait le même producteur délégué et le même distributeur et avait rassemblé 547 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.