La troisième réalisation pour le cinéma de l’humoriste Jérôme Commandeur https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérôme_Commandeur est « T’as pas changé ». Ce remake du film suédois « Klassefesten », réalisé par Mans Herngren et Hannes Holm, distribué par Buena vista international, est une comédie chorale  nostalgique sur 4 quinquas.

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Jérôme Commandeur

Son budget prévisionnel est 14 millions €, soit deux fois et demi le budget prévisionnel moyen des fictions françaises de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 53 jours de tournage (dont 2 en studio) et la post-production la rémunération du réalisateur est de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est trois la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Les droits d’adaptation du film suédois ont été acquis 430 000 € et Jérôme Commandeur a écrit le scénario avec Kevine Knepper  pour 37 500 €. Le budget total du scénario est donc de l’ordre de 430 000 €, soit 2,4 fois le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ 

A noter que, dans le budget prévisionnel, le budget du sujet, qui comprend les droits de remake, est de 957 000 €.

Dans le budget prévisionnel la musique a été confiée à  Maxime Desprez et Michael Tordjman pour 356 000 €. C’est 13 fois la rémunération moyenne des compositeurs de musique de film ! https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/Ce serait le 3ème plus élevé de l’année derrière celui de « Chien 41 » et « Dracula ». Les rôles principaux, dont Jérôme Commandeur, ont reçu 1,550 millions €. C’est 7 fois la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/ Cette rémunération se situe au 4ème rang des films sortis cette année, derrière « Dracula », « God save the Tuche » et « Chien 51 ».

Pour bien illustrer la part du budget que la production de «T’as pas changé» a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant:

On voit que la priorité est nettement donnée à la rémunération des rôles principaux.  La rémunération du réalisateur et, surtout, le budget de la musique représentent un pourcentage du budget total plus élevé que dans la moyenne des films. La part du budget du scénario (droits de remake+ scénario) est moins élevée. Mais si on prenait en compte l’ensemble du budget « sujet », elle serait, elle aussi, bien supérieure à la moyenne.

Les producteurs délégués sont Eskwad (Richard Grandpierre) et Chapter 2(Mathieu Prada).F1 films production est coproducteur. La région Grande Est a apporté son soutien. Le film a été préacheté par Canal+, Ciné+, TF1 et TMC. Le total de leurs prix d’achat couvre 50% du budget prévisionnel. Le film est distribué par StudioCanal qui a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le producteur belge Umédia est coproducteur pour 1,5% et a bénéficié du tax shelter.

Le précédent film réalisé et interprété par Jérôme Commandeur était la comédie « Irréductible », dont il était également l’un des principaux interprètes. Son budget prévisionnel était 11,6 millions €. Il était produit et distribué par SND et avait rassemblé 760 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Avec « Une vie ordinaire », https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1000016921.html le réalisateur russe Alexandre Kuszentsov réalise son 4ème long métrage pour le cinéma. Entièrement tourné en Russie il nous raconte 2 jeunes femmes russes dans la Russie de Poutine.Il s’agit de deux femmes retrouvant la vie « normale » après un séjour dans un hôpital psychiatrique.

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Alexandre Kousznestov

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (84%) et la Suisse (16%) a un budget prévisionnel de 288 000 €, soit 60% du budget prévisionnel moyen des documentaires de notre baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 20 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. C’est 60% de la rémunération moyenne des réalisateurs de films documentaires. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Il a écrit le scénario pour 10 000 €.

Le producteur délégué est Petit à petit production (Rebecca Houzel). Le film a reçu 140 000 € d’avance sur recettes. La châine Current Time TV l’a préacheté. Current Time TV est une chaîne russe installée à Prague et soutenus par le Congrès américain. https://en.wikipedia.org/wiki/Current_Time_TV Norte distribution a donné u minimum garanti pour le mandat de distribution.

Le producteur Suisse est Intermezzo films. La chaîne publique suisse de télévision RTS l’a préacheté.

Le précédent film distribué par Norte distribution était « Peaches goes bananas ». Le producteur français de cette coproduction entre la France et la Belgique, dont le budget prévisionnel était 269 000 € était Tamara Films. Le film, sorti dans deux salles,  avait  rassemblé 2 800 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Dans de précédents articles nous rappelions qu’en règle général, un film qui a un bon bouche à oreille, par ce qu’il correspond effectivement à ce que le public visé souhaitait voir, chute de 30% ou moins en seconde semaine et totalise à la fin de sa carrière au moins 3 fois les entrées de la première semaine. https://siritz.com/editorial/la-lecon-des-gros-echecs-des-films-francais/ et https://siritz.com/editorial/deux-films-phenomenes-a-suivre/. Cette évolution s’explique parfois parce que les exploitants constatent dès la première semaine un bon taux de remplissage chez eux ou chez leurs concurrents et augmentent le nombre de séances ou décident de programmer en seconde semaine ce film qu’ils ne programmaient pas en première semaine. Parfois aussi, cette évolution s’explique par le fait que le film, surtout des films pour enfants ou pour les jeunes, a démarré la semaine juste avant les vacances scolaires.

Mais peut-on prévoir la carrière d’un film dès la 2ème semaine d’exploitation ? Nous avons testé cette « règle » sur tous les films sortis en 2025 depuis la fin des vacances scolaires de Noël jusqu’à avant les vacances de la Toussaint. Nous en avons répertorié 518. 49, soit 9,5% ont chuté de 30% ou moins en seconde semaine. 30, soit 62 %, ont totalisé en troisième semaine plus de 3 fois les entrées de la première semaine. C’est dire que 38%, qui n’ont chuté que de 30% ou moins en seconde semaine, n’ont pourtant pas totalisé trois fois leurs entrées de la première semaine à la fin de leur exploitation. Mais  les 62%  montent à 71% si l’on ne prend en compte que les films qui ont chuté de 25% ou moins en seconde semaine.

Parmi ces films qui ont chuté de 30% ou moins en seconde semaine, il  y a eu des « films phénomènes » comme le dessin animé « Elio », produit par Pixar et distribué par Disney https://fr.wikipedia.org/wiki/Elio .Il réalisé a 167 000 entrées dans 591 salles la première semaine et a bondi à 455 000 entrées la seconde semaine (+72% ) dans 609 salles. Or il est sorti le 18 juin et la seconde semaine se situait avant le démarrage des vacances scolaires. C’était donc encore une semaine « normale ». Au total il a rassemblé 1,240 millions de spectateurs, soit 7,4 fois ceux de la première semaine. C’est donc, de loin, le film record de cette période.

Comme on l’a vu pour « Muganga-celui qui soigne » et « Sacré cœur » ces « films phénomènes » se détectent particulièrement vite. « Muganga » devrait dépasser le coefficient de 7 en fin  de carrière et « Sacré coeur » le coefficient 8.

En tout cas la bonne tenue en seconde semaine n’est pas une garantie absolue que le film va au moins multiplier par au moins 3 ses entrées de la semaine. C’est le cas de 4 films sortis le 19 mars : « On ira »https://fr.wikipedia.org/wiki/On_ira_(film)n’a reculé que de 9% en seconde semaine, mais son multiplicateur n’a été que de 2,79. « The Insider » a reculé de 20% alors que son multiplicateur n’est que de 2,4. https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Insider_(film) .« Délocalisé » n’a reculé que de 19% et n’a, au total, fait que doubler ses entrées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Délocalisés « Black box diaries » n’a chuté que de 21% et son multiplicateur n’est que 2,88. https://fr.wikipedia.org/wiki/Black_Box_Diaries

Parmi ces 49 films prometteurs cités plus haut, un autre a eu un multiplicateur dépassant 5 : Le dessin aminé franco-suisse (moyen métrage) pour enfant « Une guitare à la mer » n’avait chuté que de 8% en seconde semaine, et a multiplié finalement ses entrées de la première semaine par 5,7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_guitare_à_la_mer Mais sa seconde semaine était le début des vacances scolaires de février.

A noter que 6 films ont eu un multiplicateur qui a dépassé 4.

Mais ce qui est impressionnant c’est que plus de 90% de films sortis ont fortement chuté dès la seconde semaine et que leur multiplicateur est nettement inférieur à 3. Le public fait donc son choix très rapidement. Ce qui est inévitable quand, en moyenne, 15 nouveaux films sortent chaque semaine. Ou bien le film se fait remarquer par une part importante de son public potentiel et les premiers spectateurs vont propager un bon bouche à oreille ou le film va très vite tomber aux oubliettes.

Le chanteur de rapp Orelsan (Aurélien Cotentin de son vrai nom) est la star de « Yoroï » https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoroï un autoportrait azimuté, entre comédie et tendresse. C’est le premier  long métrage pour le cinéma réalisé par son copain artiste numérique David Tomaszewski https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Tomaszewski

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David Tomazewski

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France(95%) et la Belgique (5%) est 14 millions €, soit deux fois et demi le budget prévisionnel moyen des films de fiction de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 230 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 80% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

La musique a été confiée à Eddie Purple, Orelsan, Phazz, Skead et David Soltany, mais son budget n’apparait pas dans le devis. En fait ces chanteurs sont édités par Sony Music et, comme on va le voir, la groupe Sony est une des sources de financements importante du film. Pour l’écriture du scénario Orelsan et David Tomaszewski ont reçu 300 000 €, soit deux tiers de plus que le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

Enfin la rémunération des rôles principaux est 95 000 €, ce qui correspond à 40% de la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Pour bien illustrer la part du budget que la production de «Yoroï» a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant.

On voit que les sommes consacrées à la rémunération du réalisateur, au scénario et aux rôles principaux sont proportionnellement très inférieures à celles de la moyenne des films de fiction. C’est que l’effort de ce budget élevé de ce film fantastique porte sur le tournage en studio et les effets spéciaux. Pour Sony c’est aussi un outil de promotion de sa star musicale.

Les producteurs délégués sont Cinéfrance studios (Julien Deris et David Gauquié) et Attita (Matthieu Le Carpentier). France 2 cinéma est coproducteur. Le film a reçu l’aide aux techniques d’animation du CNC et une aide remboursable de la région Ile de France. Amazon et France 2 l’ont préacheté. Sony Brands et Sony Music ont fait des apports. Sony a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Dans le devis déposé au RCA et à l’agrément il y a un coproducteur Japonais. Mais il semble que les coproducteurs soient les sociétés Belge Compagnie cinématographique et Panache films qui ont sans doute bénéficié de Tax shelter tandis que la chaînes Proximus avait acheté le film pour le Bénélux. Néanmoins le film a peut-être bénéficié d’un crédit d’impôt du Japonais.

Le précédent film produit par Cinéfrance studios était « La voie du Serpent », réalisé par Kioshi Kurosawa et sorti le 3 septembre 2025. Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France, la Belgique, le Luxembourg et le Japon était 3 millions €. Le film, distribué par  Art House, avait rassemblé 15 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/a-la-recherche-dune-enfant-disparue/

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Le 6ème film réalisé par Thierry Klifa est inspiré de l’affaire Bettencourt qui avait défrayé la chronique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Klifa « La femme la plus riche du monde » est une comédie grinçante sur une histoire vraie. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Femme_la_plus_riche_du_monde_(film,_2025)

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Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (65%) et la Belgique (35%) est de 4,2 millions €.  C’est 80% du budget prévisionnel moyen de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de  55 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien, soit deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs.https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Il a écrit le scénario avec Cédric Anger et Jacques Fieschi pour 243 000 €. C’est 10% de plus que le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/La musique a été confiée à Alex Beaupain pour 55 000 €, soit 90% de la rémunération des compositeurs de musique de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ Enfin la rémunération des rôles principaux est 400 000 €. C’est 75% de plus que la rémunération des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Pour bien illustrer la part du budget que la production de « La femme la plus riche du monde » a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant.

On voit que l’accent est mis sur le scénario et sur les rôles principaux. La rémunération du réalisateur comme le budget de la musique sont très inférieurs à la moyenne.

Le producteur délégué est  Récifilms (Matthias Rubin). Trois Sofica garanties par lui et 4 sofica non granties ont investi dans le film. CB Partners, ICE et Madeleine Films Playtime sont coproducteurs. Il a bénéficié d’une aide à la musique originale de la Sacem.Netflix l’a préacheté et Haut et court a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France.

Le coproducteur belge est Nexus production qui a v-bénéficié du soutien de la région Wallonie et BETV et Proximus l’ont préacheté.

Le précédent film réalisé par Thierry Klifa était la comédie « Les rois de la piste » sortie en 2024. Son budget prévisionnel était de 4,4 millions €. Il était produit par Nolita Films et distribué par Apollo films. Il avait rassemblé 70 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-qui-rend-le-spectateur-heureux/

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Pour le 25 ème film qu’il réalisé,  François Ozon https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Ozon a adapté et produit le chef d’œuvre d’Albert Camus, « L’étranger ». Avec « L’étranger », un géant du cinéma adapte un monument de la littérature. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Étranger_(film,_2025). Le film est tourné en noir et blanc.

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François Ozon

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre France (92%) et la Belgique (8%) est 7,9 millions €, soit 40% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction de notre dernier baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 32 jours de tournage (dont 30 au Maroc)  et la post-production la rémunération du réalisateur est de 220 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 70% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/Les droits d’adaptation du livre ont été acquis pour 370 000 € et pour son scénario François Ozon a reçu 280 000 €. Le budget total du scénario est donc 670 000 €, soit plus de 3,7 fois le budget moyen des scénarios de films de fiction français. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

La musique a été confiée à Fatima Al Quadiri, koweitienne née à Dakar. Dans le devis initial sa rémunération serait de 100 000 €. C’est 60% de plus que le budget moyen des droits musicaux. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ Enfin les rôles principaux ont reçu 629 000 €, soit 2,7 fois leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Pour bien illustrer la part du budget que la production de « L’Étranger » a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant.

La part consacré à la rémunération du réalisateur et à la musique est supérieure à la moyenne. Mais l’accent a été clairement mis sur le budget du scénario (du fait l’acquisition des droits d’adaptation du roman) et la rémunération des 5 rôles principaux qui sont sur l’affiche.

Le producteur du film est la société de production de François Ozon, FOZ. Gaumont et France 2 cinéma sont coproducteurs.Quatre soficas non garanties y ont investi. Le film a été préacheté par Canal+, Ciné+ et France télévisions. Gaumont a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France et un autre pour le mandat de vente à l’étranger hors Benelux. Le producteur Marocain b Lions production & service qui a bénéficié  du Crédit d’impôt Marocain. Le producteur belge est Scope Picture qui a bénéficié du Tax shelter.

Il est probable que ce film sera un best-seller de L’École au cinéma.

Le précédent film réalisé et produit par François Ozon était « Quand vient l’automne », sorti en 2024 https://siritz.com/cinescoop/lamitie-de-deux-vielles-femmes-comme-un-thriller/. Diaphana avait donné un minimum garanti pour la distribution. Le film, qui avait un budget prévisionnel de 4,8 millions €, avait rassemblé 675 000 spectateurs

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Ugo Bienvenu est connu pour ses clips, ses court-métrages et ses bandes dessinées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ugo_Bienvenu Son premier long métrage pour le cinéma est une fable écofuturiste en animation. Il a reçu le Cristal du long métrage au Festival international du film d’animation d’Annecy 2025.

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Hugo Bienvenu

Son budget prévisionnel est 9,6 millions €. La rémunération du réalisateur est 184 000 €. Il a écrit le scénario avec Felix Lesueur de Givry pour 150 000 €. La musique a été confiée à Arnaud Toulon pour 83 000 €. Les voix du film ont reçu 30 000 €.

Les producteurs du films sont Remembers  (Philippe de Givry et Ugo Bienvenu) et Moutain A France (la star américaine Nathalie Potrtman et Sophie Mas). France 3 cinéma est coproducteur. Le film a reçu du CNC 500 000 € d’avance sur recettes et une aide aux techniques d’animation. La région Ile de France lui a apporté une aide remboursable.

Le film a également reçu le soutien de la fondation Gan et de la fondation Chanel. Il a été préacheté par Netflix et France télévisions. Diaphana a donné un minimum garanti pour le mandat salles et une autre pour le mandat vidéo/vod. Goodfellahs et River Road ont donné un minimum garanti pour les ventes à l’étranger.

A noter que, pour ces vacances scolaires, « Arco » est en compétition avec plusieurs autres films d’animation français, dont 3 ont un budget conséquent https://siritz.com/cinescoop/un-biopic-sur-un-geant-de-notre-culture/ « Marcel et Monsieur Pagnol » https://siritz.com/cinescoop/un-biopic-sur-un-geant-de-notre-culture/, « Hopper et le secret des Marmottes » https://siritz.com/cinescoop/un-biopic-sur-un-geant-de-notre-culture/  et « Le secret des mésanges » https://siritz.com/cinescoop/un-biopic-sur-un-geant-de-notre-culture/

Il parait intéressant de comparer certains postes essentiels de leur budget.

A noter que le distributeur Ad vitam a à l’heure actuelle un autre film qui vient de sortir : « La petite dernière ».

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Il est clair que les performances des très attendus films français à gros budget sortis pour les vacances de la Toussaint sont toutes très décevantes. Aucun de ces films ne pourra approcher les 5 millions d’entrées et être ce que les américains appellent un blockbusters. Or, l’année 2024 a atteint 181 millions d’entrées parce que 5 films ont rassemblé chacun plus de 5 millions de spectateurs et totalisé 42,5 millions d’entrées. Cette année, un seul film, le dessin animé américain « Lilo & Stich », a dépassé les 5 millions d’entrées en rassemblant 5,162 millions de spectateurs.
De ce fait, sauf succès miraculeux, la fréquentation de l’année se situera entre 150 et 160 millions d’entrées, soit 20 et 25% de son niveau d’équilibre qui est de 200 millions d’entrées. Rappelons qu’un film qui a trouvé son public et bénéficie d’un bon bouche à oreille voit sa fréquentation chuter en moyenne de 30% par semaine et totalise en fin de carrière de 3 à 3,5 fois les entrées de sa première semaine.
À titre d’exemple voici deux films qui cette année ont bénéficié de ce bon bouche à oreille.
Comme ce sont des films de plus de 2 heures, le public a eu du mal à s’adapter aux horaires, ce qui explique que la fréquentation de la seconde semaine a chuté d’un peu plus de 30%. Mais, en fin de compte, ils ont totalisé au moins trois fois les entrées de la première semaine. Cette loi s’applique à toutes les catégories de films (sauf les films d’épouvantes dont les entrées chutent très vite) https://siritz.com/editorial/les-films-qui-valent-le-deplacement/)
Comme nous l’avons démontré certains films phénomènes ont une évolution de carrière très nettement supérieure https://siritz.com/editorial/deux-films-phenomenes-a-suivre/ et https://siritz.com/cinescoop/les-deux-films-phenomenes-font-mieux-que-resister/
LA CARRIÈRE DES BLOCBUSTER
Or, pour être un blockbuster, il faut également avoir une évolution de carrière supérieure.
Prenons l’exemple des 5 blockusters de l’année dernière.
La fréquentation totale de 4 d’entre eux se situe entre 4,4 et 9,7 fois la fréquentation de la première semaine. Et ces performances pouvaient se prévoir dès la seconde semaine puisque l’évolution par rapport â la semaine précédente se situait entre +13% et -12%, donc, bien mieux que les -30%. Seule la carrière de « Vaiana 2 » n’a pas évolué de manière exceptionnelle. Mais le film avait démarré à 2,438 millions d’entrées, un niveau record.
En 2025, le seul blockbuster, le dessin animé « Lilo & Stich » a lui aussi une carrière hors norme, la fréquentation totale étant 3,9 fois celle de la première semaine. En outre, il progressait de 2% en seconde semaine.
RÉPONDRE AUX ATTENTES DU PUBLIC ET CORRESPONDRE À LEUR PROMESSE
Bien entendu les très mauvais résultats du cinéma français cette année ne font que rappeler que la production de film est une industrie à risque. Mais elle confirme aussi que le public a changé.https://siritz.com/editorial/le-cinema-doit-remettre-en-question-ses-equilibres/
. Pour les films américains comme pour les films français. Mais pas forcément de la même façon dans tous les pays. Ainsi, dans l’Amérique de Trump, le dernier «  Superman » est un succès alors qu’en France il est une déception. En tout cas, malheureusement, les producteurs français des films à gros budget sortis cette année n’ont pas su prévoir et comprendre l’évolution du public français.
Tout d’abord, il apparaît qu il n’y a plus de stars françaises capable de garantir le succès. Et que les recettes qui garantissaient le succès ne le garantissent plus. Au contraire.
Reste que cette évolution du public  n’a pas empêché, en 2024, 2 films français et même trois si on y ajoute  « L’amour ouf ! » (+4,9 millions d’entrées) d’être des blockbusters. Parce qu’à l’évidence leur sujet intéressait un large public et les distinguait de ce que ce qu’ils pouvaient voir sur les plate-formes ou les réseaux sociaux.  Et parce que ces films correspondaient à leur promesse, d’où un bon bouche à oreille et  d’où une carrière hors norme.
En conclusion, ux producteurs et aux réalisateurs de tenir compte de cette nouvelle réalité. En choisissant ce métier ils savaient que c’était un métier très risqué, mais ils ont pensé être capables de répondre aux attentes du public. A eux de prouver qu’ils avaient raison.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Malgré la sortie de 14 nouveaux films mercredi dernier, « Muganga- celui qui soigne » et « Sacré cœur » https://siritz.com/editorial/deux-films-phenomenes-a-suivre/ ont vu le nombre de salles qui les diffusent augmenter sensiblement. Le premier est passé de 266 salles à 375 et le second de 228 salles à 337 salles. Même si, dans celles qui le diffusaient déjà, le nombre et la qualité des séances a diminué pour faire de la place aux nouveaux films. Mais de plus en plus d’exploitants veulent présenter à leurs clients des films qui valent le déplacement.

De ce fait, en 4ème semaine « Muganga-celui qui soigne » ne baisse que de 15%, la fréquentation passant de 53 000 à 45 000 entrées, totalisant déjà 213 000 entrées ,soit 4,1 fois les entrées de la première semaine. Quant à « Sacré cœur » sa fréquentation passe de 72 961 entrées à 73 198 entrées (contre 47 374 entrées en première semaine). Et il totalise déjà 193 000 entrées. Soit, lui aussi, 4,1 fois les entrées de la première semaine.

Incontestablement les deux films phénomènes font mieux que résister.

Bien entendu, il y a d’autres films qui ont une carrière remarquable.

C’est notamment le cas du film américain « Une bataille après l’autres » qui, en 4ème semaine ne recule que de 12% et atteint 1,146 millions d’entrées, soit 2,6 fois les entrées de la première semaine.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_bataille_après_l%27autre

La coproduction franco-espagnole, « Sirat », en 6ème semaine, baisse de 30% et totalise 647 000 entrées, soit 3,4 fois les entrées de la première semaine. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sirāt

Ou bien la palme d’or du dernier festival de Cannes, « Un simple accident » qui ne recule que de 3% en 3èmesemaine et totalise 468 000 entrées, soit 2,1 fois les entrées de la première semaine. https://siritz.com/cinescoop/vengeance-contre-pardon-avec-humour/

Hafsia Herzi

Le 3ème long métrage réalisé par la comédienne Hafsia Herzi https://fr.wikipedia.org/wiki/Hafsia_Herzi a été sélectionné au dernier Festival de Cannes où son interprète principale, Nadia Melliti, a reçu le prix d’interprétation féminine. « La petite dernière » est une adaptation du roman éponyme de Fatima Daas. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Petite_Dernière_(film). C’est le récit d’une jeune femme à la croisée des chemins.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (79%) et l’Allemagne (21%) est 3,4 millions €, soit 90% du budget médian des films français de fiction de notre baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 56 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Elle a écrit le scénario pour 221 000 € et les droits du livre ont été acquis pour 33 000 €. Le budget total du scénario, 254 000 €,d’ est donc 40% supérieur au budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

La musique a été confiée à Amine Bouhafa pour 70 000 €. C’est 15% de plus que la rémunération moyenne des compositeurs de musique de film.https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/Les rôles principaux ont reçu 31 000 €, soit moins de 30% de la rémunération médian des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué est June Films (Julie Billy et Naomi Benamur). Il a bénéficié de l’aide au développement du mini-traité franco-allemand, de l’aide Média au codéveloppement ainsi que de d’une aide du CNC aux coproductions étrangères et d’une aide du CNC à la diversité. Eurimages a également apporté son soutien.  Il a également bénéficié des aides non remboursables de la région Grande-Est, de la métropole Nancy et de la région Ile de France.

Un Sofica non garantie y a investi. OCS France et OCS Suisse ainsi qu’Arte France l’ont pré-acheté. Ad Vitam lui a accordé un minimum garanti pour tous les mandats France hors TV et MK2 a donné un minimum garanti pour les ventes à l’étranger hors Allemagne et Espagne.

Le producteur Allemand est Katuh studio (Vanessa Ciszewski). Il a également bénéficié de l’aide d’Eurimages ainsi que de l’aide au codéveloppement du mini-traité en production. Il a été préacheté par Arte Allemagne.

Le précédent film réalisé par  Hafsia Herzi était « Bonne mère », sorti en 2021. Son budget prévisionnel était 1,7 millions €. Il était produit par Quat’sous films et distribué par Rezo Films. Il avait rassemblé 30 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.