L’animation est en crise. Partout dans le monde, et notamment en France, sa production a chuté. Pire encore, lors d’un forum organisé par Bloomberg a Singapour, en 2023, Jeffrey Katzenberg, l’un des principaux producteurs américains de blockbusters (il a dirigé Disney et a créé le studio Dreamworks avec Steven Spielberg et David Greffen) a prédit que c’est le secteur de l’audiovisuel qui va le plus être touché par l’IA https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeffrey_Katzenberg. Selon lui, 90% des emplois dans l’animation vont disparaitre. Doit-on donc s’attendre à la quasi disparition de l’animation ?
Au contraire.
La crise de l’animation était prévue mais son ampleur a surpris
Pour ce qui est de la crise du secteur, Marc du Pontavice, le PDG de Xilam, l’un des principaux producteurs français d’animation et qui est côté en bourse, a expliqué pourquoi son chiffre d’affaires a chuté de 41% en 2024. En fait, les plateformes de streaming, en particulier, ont mis en place un virage radical dans leur stratégie. Pendant plusieurs années, l’objectif était de conquérir le marché avec des dépenses colossales pour produire et acheter des programmes, et donc séduire de nouveaux abonnés. Mais elles ont opéré ensuite un revirement stratégique : le marché étant saturé, le but est désormais la rentabilité, et donc la réduction des coûts. Les programmes d’animation pour la jeunesse en ont fait les frais.

Marc du Pontavice
Pour le syndicat des producteurs AnimFrance ce virage était anticipé. Son ampleur et sa brutalité ont en revanche très clairement surpris une grande partie de l’industrie de l’animation, qui a pris la crise de plein fouet. Néanmoins il faut noter que le résultat de Xilam est resté positif du fait de son important catalogue et de son département prestation.
Les coûts de l’animation vont baisser et son marché croître
Mais alors, l’activité du secteur va-t-elle subsister à un niveau très inférieur à ces dernières années ? C’est là que l’analyse de Katzenberg est on ne peut plus optimiste. Selon lui, là où, il y a 10 ans, pour produire un des blockbusters américains de l’animation il fallait 500 salariés travaillant 5 ans, grâce à l’IA générative il n’en faudra plus que 50 travaillant 3 ans. Toutes les taches répétitives et d’exécution seront supprimées. Donc le coût des films et des séries d’animation va considérablement baisser. Donc le volume de ces productions va sensiblement augmenter puisque, l’animation, qui reste un programme très attractif, sera moins cher, dont plus rentable.

Jeffrey Katzenberg
Mais si 90% des emplois sont condamnés à disparaitre, ce sera tout de même une catastrophe. Or ce ne sera pas le cas. Tout d’abord parce que seuls les Américains produisent des films d’animation qui nécessitent le travail de 500 techniciens. Et, en second lieu, même aux États-Unis, les différents métiers de l’animation ne vont pas disparaitre. Ils vont fortement évoluer et devront savoir utiliser l’IA générative pour être encore plus créatifs et travailler plus vite. Ils devront maitriser le « prompting », c’est à dire l’art de demander à l’IA ce qu’ils veulent créer. En fait, aux États-Unis, comme partout ailleurs, ce seront toujours des professionnels de l’animation qui écriront les scénarios, inventeront les personnages (leur squelette, leur visage, la façon dont ils s’habillent et se meuvent, le décor, leur voix), les bruits, la musique, etc… Mais, partout, comme à Hollywood, ils iront plus vite, ce qui réduira les coûts de production et augmentera la rentabilité de l’animation. En revanche ces auteurs et techniciens créatifs pourraient se passer des apprentis pour exécuter certaines tâches d’exécution. D’où un défi pour la formation. Mais l’IA générative est une chance pour l’animation ?
Un nouveau marché pour l’animation
Par ailleurs internet, avec You tube et les réseaux sociaux, vient d’ouvrir un gigantesque marché pour la création audiovisuelle. L’animation devrait en être l’un des principaux bénéficiaires. Car ces diffuseurs ont besoin d’un nombre incommensurable de programmes d’animation courts et bon marché. Pour l’instant c’est déjà un marché pour les catalogues. Mais, avec un petit chiffre d’affaires compte tenu des tarifs publicitaires . Mais les productions originales pourraient avoir des recettes décuplées.
Ainsi, rappelons-nous les années 50. Les télévisions américaines avaient besoin d’un énorme volume de programmes d’animation pour leurs grilles du matin à destination des enfants. Mais pour lesquelles elles n’avaient que de tous petits budgets, parce que, pour les annonceurs, les enfants n’avaient pas du tout la valeur des spectateurs du prime time.

Et, en visant ce marché, Hanna Barbera est devenu le principal producteur d’animation au monde. Le studio y est parvenu en produisant de l’animation rudimentaire, coupant en deux le nombre d’images par seconde, en réutilisant les dessins d’une scène dans d’autres scènes, réduisant par 7 le nombre de nouveaux dessins par série. Mais cette réduction des coûts n’a pas empêché Hanna Barbera de produire des séries originales qui ont marqué l’histoire de l’animation : The Flinstones, Scooby-Doo, The Smurfs, etc…
LE BAROMÈTRE FINANCIER DES DOCUMENTAIRES EN 2025
FinanCinéEnviron 15% des films français qui sortent en salle sont des documentaires. A ce stade de l’année il parait intéressant de faire le point sur le baromètre financier des documentaires en 2025.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Bien évidemment le budget des documentaires est très inférieur à celui des films de fiction. Le plus élevé cette année est celui de « Personne n’y comprend rien », réalisé par Yannick Kergoat, une enquête sur les accusations et les procès contre les liens de Nicolas Sarkozy avec Kadhaf https://fr.wikipedia.org/wiki/Personne_n%27y_comprend_rien Son budget prévisionnel est 661 000 € ce qui correspond à 18% du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. Il avait rassemblé 155 000 spectateurs. Mais, en 2023, le budget prévisionnel le plus élevé d’un documentaire était de plus de 1 million €. C’était celui de « Voyage au pôle sud », réalisé par Luc Jacquet. https://siritz.com/financine/le-tres-grand-ecart-des-documentaires/Il avait rassemblé 86 000 spectateurs.
Le budget prévisionnel moyen cette année est 369 000 € et le budget prévisionnel médian est plus élevé puisqu’il est 381 000€. C’est que le budget le moins élevé, 109 000 €, tire la moyenne vers le bas. C’est celui de « Jour d’éclipse », réalisé par Guy. Marignane https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1000009784.html Sorti dans une seule salle il a rassemblé 1700 spectateurs. A noter que, cette année, le film de fiction « Si proche du soleil », réalisé par Benjamin Rancoule, a un budget prévisionnel de 56 000 €. Sorti dans 2 salles il a rassemblé 182 spectateurs.
La rémunération de réalisateur la plus élevée est celle de Anna Recalda Miranda pour « De la guerre froide à la guerre verte ». Elle est de 82 000 €. Tandis que la rémunération moyenne et la rémunération médiane sont respectivement de 36 000 et 35 000 €. Mais dans 55 % des documentaires le réalisateur est également rémunéré pour le scénario qu’il a écrit parfois seul, parfois avec un autre scénariste.
Enfin il est important de noter que tous les documentaires ont un budget pour leur musique. Les budgets prévisionnels moyen (21 000 €) et médian (12 000 €), sont beaucoup moins élevés que la rémunération du réalisateur. Mais pour « Mika ex Machina », réalisé par Deborah Saïag et Mika Tard, le budget de la musique (composé par Ima Pany ) est 80 000 € alors que les réalisateurs ont été rémunérés 60 000 €.https://fr.wikipedia.org/wiki/Mika_ex_machina
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
DEVENIR SOI-MÊME AVEC LA VOIX D’UN AUTRE
CinéscoopLe 6ème long métrage réalisé par Fabienne Godet https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabienne_Godet, « Le répondeur » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Répondeur , montre comment devenir soi-même avec la voix d’un autre.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Cette comédie a un budget prévisionnel de 3,2 millions €, soit 90% du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/
Pour la préparation, 32 jours de tournage en Ile de France et la post-production la rémunération du réalisateur est de 83 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 63 000 € de salaire de technicien. C’est 80% de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/
Le film est une adaptation du roman éponyme de Luc Blanvillain dont les droits ont été acquis pour 66 000 €. La réalisatrice a écrit le scénario avec Claire Barré pour 132 000 €. Le coût global du scénario est donc 198 000 €, soit 10% de plus que le coût moyen desscénarios.https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024.Les rôles principaux ont reçu 92 000 €, ce qui est les trois quarts de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/
Le producteur délégué est Le Bureau Films (Bertrand Faivre), avec le soutien d’une sofica adossée. France 3 cinéma est coproducteur et deux sofica non garanties y ont investi. OCS et France 3 l’ont préacheté. Tandem a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France et Le Bureau sales un minimum garanti pour les ventes à l’étranger.
Le précédent film réalisé par Fabienne Godet était » Si demain », sorti en 2021. Son budget définitif était un million €. Il était produit par Chez Georges Productions et distribué par Jour2fête. Il avait rassemblé 1 120 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Si_demain
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
RÉMUNÉRATION DES COMPOSITEURS DE MUSIQUE
FinanCinéLa musique est une composante importante de l’œuvre cinématographique. Aux États-Unis c’est même une composante reconnue comme essentielle dans les films et qui explique le succès du cinéma américain. Certains des plus grands compositeurs français de musique de films comme Georges Dellerue ou Maurice Jarre sont d’ailleurs parti aux États-Unis parce qu’il n’en est pas de même En France. Il est donc intéressant de faire le point sur la place de la rémunération des compositeurs musique dans le budget des films français (fiction, animation et documentaire).
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Parmi les films sortis en 2024, c’est la rémunération de la musique des compositeurs d’ « Émilia Pérez » qui était la plus élevée avec 1,250 millions €, pour un film dont le budget prévisionnel était 25 millions € et qui était en partie chanté et dansé. A noter que la rémunération du réalisateur était 490 000 €, le budget du scénario était 500 000 € et la rémunération des rôles principaux était 750 000 €.Les compositeurs de la musique étaient Camille (chanteuse) https://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_(chanteuse)et Clement Ducol Clémen https://fr.wikipedia.org/wiki/Clément_Ducol tandis que Pierre-Marie Dru avait assuré la supervision musicale. https://siritz.com/cinescoop/un-cinema-veritablement-transgenre/
La rémunération du compositeur de « L’Amour ouf ! » (Jon Brion), réalisé par Gilles Lelouch était d’un million € pour un film dont le budget prévisionnel total dépassait les 35 million€. https://siritz.com/cinescoop/blockbuster-romantique-et-violent-francais/La même année, le budget de la musique de deux films dépassait les 500 000 € : 850 000 € pour « Monsieur Aznavour » https://siritz.com/cinescoop/un-biopic-dune-la-star-de-la-musique/ et 670 000 € pour « Leurs enfants après eux. https://siritz.com/cinescoop/sur-les-traces-de-lamour-ouf/
Cette année, à ce stade, la rémunération compositeur la plus élevée est celle du film « Rapide », réalisé par Morgan Dalibert. Le compositeur, Etienne Forget a reçu 290 000 € alors que le budget prévisionnel du film est 14,5 millions €. https://siritz.com/cinescoop/course-automobile-pour-public-jeune/Le film a rassemblé 170 000 spectateurs.
Etienne Forget
En seconde position on trouve, avec 270 000 €, la rémunération des compositeurs de la musique du film d’ouverture du Festival de Cannes, « Partir un jour », réalisé pat Amélie Bonnin. Les compositeurs sont P.R2B, Keren Ann, Thomas Krameyer, Germain Izydorczyk, Theo Kaiser, Emma Prat et Chilly Gonzales. https://siritz.com/cinescoop/de-la-femis-au-court-puis-au-festival-de-cannes/Ce week-end le film avait déjà rassemblé 345 000 entrées. La rémunération moyenne des compositeurs de musiques des films déjà sortis en 2025 et leur rémunération médiane est 40 000 €. A noter que le budget moyen des scénarios est 181 000 € et le budget médian 114 000 €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonne ement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
L’IA GÉNÉRATIVE EST UNE CHANCE POUR L’ANIMATION ?
ÉditorialL’animation est en crise. Partout dans le monde, et notamment en France, sa production a chuté. Pire encore, lors d’un forum organisé par Bloomberg a Singapour, en 2023, Jeffrey Katzenberg, l’un des principaux producteurs américains de blockbusters (il a dirigé Disney et a créé le studio Dreamworks avec Steven Spielberg et David Greffen) a prédit que c’est le secteur de l’audiovisuel qui va le plus être touché par l’IA https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeffrey_Katzenberg. Selon lui, 90% des emplois dans l’animation vont disparaitre. Doit-on donc s’attendre à la quasi disparition de l’animation ?
Au contraire.
La crise de l’animation était prévue mais son ampleur a surpris
Pour ce qui est de la crise du secteur, Marc du Pontavice, le PDG de Xilam, l’un des principaux producteurs français d’animation et qui est côté en bourse, a expliqué pourquoi son chiffre d’affaires a chuté de 41% en 2024. En fait, les plateformes de streaming, en particulier, ont mis en place un virage radical dans leur stratégie. Pendant plusieurs années, l’objectif était de conquérir le marché avec des dépenses colossales pour produire et acheter des programmes, et donc séduire de nouveaux abonnés. Mais elles ont opéré ensuite un revirement stratégique : le marché étant saturé, le but est désormais la rentabilité, et donc la réduction des coûts. Les programmes d’animation pour la jeunesse en ont fait les frais.
Marc du Pontavice
Pour le syndicat des producteurs AnimFrance ce virage était anticipé. Son ampleur et sa brutalité ont en revanche très clairement surpris une grande partie de l’industrie de l’animation, qui a pris la crise de plein fouet. Néanmoins il faut noter que le résultat de Xilam est resté positif du fait de son important catalogue et de son département prestation.
Les coûts de l’animation vont baisser et son marché croître
Mais alors, l’activité du secteur va-t-elle subsister à un niveau très inférieur à ces dernières années ? C’est là que l’analyse de Katzenberg est on ne peut plus optimiste. Selon lui, là où, il y a 10 ans, pour produire un des blockbusters américains de l’animation il fallait 500 salariés travaillant 5 ans, grâce à l’IA générative il n’en faudra plus que 50 travaillant 3 ans. Toutes les taches répétitives et d’exécution seront supprimées. Donc le coût des films et des séries d’animation va considérablement baisser. Donc le volume de ces productions va sensiblement augmenter puisque, l’animation, qui reste un programme très attractif, sera moins cher, dont plus rentable.
Jeffrey Katzenberg
Mais si 90% des emplois sont condamnés à disparaitre, ce sera tout de même une catastrophe. Or ce ne sera pas le cas. Tout d’abord parce que seuls les Américains produisent des films d’animation qui nécessitent le travail de 500 techniciens. Et, en second lieu, même aux États-Unis, les différents métiers de l’animation ne vont pas disparaitre. Ils vont fortement évoluer et devront savoir utiliser l’IA générative pour être encore plus créatifs et travailler plus vite. Ils devront maitriser le « prompting », c’est à dire l’art de demander à l’IA ce qu’ils veulent créer. En fait, aux États-Unis, comme partout ailleurs, ce seront toujours des professionnels de l’animation qui écriront les scénarios, inventeront les personnages (leur squelette, leur visage, la façon dont ils s’habillent et se meuvent, le décor, leur voix), les bruits, la musique, etc… Mais, partout, comme à Hollywood, ils iront plus vite, ce qui réduira les coûts de production et augmentera la rentabilité de l’animation. En revanche ces auteurs et techniciens créatifs pourraient se passer des apprentis pour exécuter certaines tâches d’exécution. D’où un défi pour la formation. Mais l’IA générative est une chance pour l’animation ?
Un nouveau marché pour l’animation
Par ailleurs internet, avec You tube et les réseaux sociaux, vient d’ouvrir un gigantesque marché pour la création audiovisuelle. L’animation devrait en être l’un des principaux bénéficiaires. Car ces diffuseurs ont besoin d’un nombre incommensurable de programmes d’animation courts et bon marché. Pour l’instant c’est déjà un marché pour les catalogues. Mais, avec un petit chiffre d’affaires compte tenu des tarifs publicitaires . Mais les productions originales pourraient avoir des recettes décuplées.
Ainsi, rappelons-nous les années 50. Les télévisions américaines avaient besoin d’un énorme volume de programmes d’animation pour leurs grilles du matin à destination des enfants. Mais pour lesquelles elles n’avaient que de tous petits budgets, parce que, pour les annonceurs, les enfants n’avaient pas du tout la valeur des spectateurs du prime time.
Et, en visant ce marché, Hanna Barbera est devenu le principal producteur d’animation au monde. Le studio y est parvenu en produisant de l’animation rudimentaire, coupant en deux le nombre d’images par seconde, en réutilisant les dessins d’une scène dans d’autres scènes, réduisant par 7 le nombre de nouveaux dessins par série. Mais cette réduction des coûts n’a pas empêché Hanna Barbera de produire des séries originales qui ont marqué l’histoire de l’animation : The Flinstones, Scooby-Doo, The Smurfs, etc…
UNE COMÉDIE HUMAINE SUR UNE HISTOIRE DE CORDES
CinéscoopCette semaine ne sort qu’un seul nouveau film français.« Else » https://siritz.com/cinescoop/huis-clos-fantastique-sur-une-epidemie/Nous en profitons pour parler d’un film sorti le 7 mai, il y a donc trois semaines et où étaient sortis 7 nouveaux films français.« Les Musiciens », https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Musiciens_(film) est le troisième film réalisé par Grégory Magne https://fr.wikipedia.org/wiki/Grégory_Magne#:~:text=Il%20est%20marié%20à%20une,Salvador%20de%20Bahia%20(Brésil). C’est une comédie humaine sur une histoire de cordes.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Grégory Magne
Son budget prévisionnel est 3,3 millions €, soit un peu moins que le budget prévisionnel médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, dont 49 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 51 000 € de salaire de technicien. C’est 80% de la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/Il a écrit le scénario avec Haroun Chick, dit Haroun, pour 116 000 €, soit les trois quarts du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/. Les rôles principaux ont reçu 57 000 €, soit la moitié de la rémunération médiane des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/. A noter que le compositeur de la musique de ce film qui traite de la musique classique est Grégoire Hertzel. Le budget complet de la musique du film est 70 000 € ce qui est 10% de plus que le budget moyen de la musique de film, à paraitre dans un prochain baromètre
Les producteurs délégués sont Les films Baxter (Pierre-Louis Garnon) et Velvet Films (Frédéric Jouve). La Région Grand Est a accordé une aide non remboursable et deux sofica non garanties y ont investi. Le film a été préacheté par Canal+, Ciné+ et C8.Pyramide distribution a donné un minimum garanti pour les mandats France et un autre pour les ventes à l’étranger.
La semaine de sa sortie le film a rassemblé 128 000 entrées dans 354 salles. Il semblait donc parti pour atteindre au moinmss les 400 000 entrées. Compte tenu de ces très bon résultats la semaine il était présenté dans 425 salles. Mais sa fréquentation a chuté de … 50%. C’était tout de même mieux que la fréquentation générale qui a chuté de …60%, en faisant la plus mauvaise semaine de l’année. La semaine actuelle la fréquentation a retrouvé des niveaux décents avec la sortie de « Lilo et Stitch », Mission impossible et « La venue de l’avenir ». Mais la plupart des continuations ont perdu 35 à 45% à dimanche soir alors que « Les musiciens » n’ont perdu que 10%, le film cumulant près de 218 000 entrées.
Le précédent film de Grégory Magne était « Les Parfums », sortis en 2020. Les films Velvet était le producteur délégué et il avait le même distributeur. Son budget prévisionnel était 2,6 millions € et il avait rassemblé 243 000 entrées dans 671 salles https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-du-realisateur-gregory-magne/ .
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
HUIS-CLOS FANTASTIQUE SUR UNE ÉPIDÉMIE
CinéscoopCette semaine ne sort en salle qu’un nouveau films français de fiction. « Else » est un huis-clos fantastique sur une épidémie terrifiante. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=280859.htmlC’est le premier long-métrage réalisé par Thibault Emin qui est l’auteur d’un court-métrage. https://www.unifrance.org/annugiqueaires/personne/360645/thibault-emin
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Thibault Emin
Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (66%) et la Belgique (34%) est de 2 millions €. C’est 57% du budget médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/Le budget du scénario est 36 000 €, ce qui représente 31% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/Enfin, les rôles principaux ont reçu 29 000 €, soit un quart de leur rémunération médiane. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/
Le producteur délégué est Les produits frais (Damien Lagogué). Digital District et Kaly sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 500 000 € d’avance sur recettes. Le CNC lui a accordé une aide aux créations visuelles et sonores ainsi qu’une aide à la musique originale. Il a reçu une aide de la Sacem et une aide Procirep/Angoa. La région Ile de France lui a accordé une aide remboursable. OCS l’a préacheté.
UFO distribution lui a accordé un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et vàd. WT films a donné un minimum garanti pour les mandats télévisions et S-vod, et un autre pour le mandat de vente à l’étranger.
Les produits frais avaient coproduit avec Rouge Distribution « Sun », sorti en 2019 et réalisé par Jonathan Desoindre. Son budget prévisionnel était 2,1 millions € et, distribué par Haut et court, il avait rassemblé 5 000 spectateurs.
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UN FILM CHORAL SUR ADOLESCENTES MÈRES
CinéscoopLe 13 ème film réalisé par Jean-Pierre et Luc Dardenne https://fr.wikipedia.org/wiki/Frères_Dardenne a été selectionné au Festival de Cannes comme 10 autres d’entre eux. 2 avaient remporté la Palme d’or et celui-ci a remporté le prix du scénario. « Jeunes mères » est un film choral sur des adolescentes mères.
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Les frères Dardenne
Cette coproduction entre la Belgique (67%) et la France (33%) a un budget prévisionnel de 6 millions €. C’est 20% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis début de l’année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour la préparation, 51 jours de tournage à Lièges et la post-production la rémunération du réalisateur est de 900 000 €, dont 300 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 600 000 € de salaire de technicien. C’est, de loin, la rémunération la plus élevé des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2025. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/Ils ont écrit le scénario pour 300 000 €, ce qui est 20% de plus que la rémunération moyenne des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ Les rôles principaux ont reçu 90 000 €, soit 80% de la rémunération médiane des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/
Le producteur délégué belge est Les Films du Fleuve (Luc et Jean-Pierre Dardenne) qui a bénéficié du tax shelter. Il a reçu l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de F W-B prime, de Wallimage , du VAF et d’Eurimages. La RTBF, Proximus et BeTV l’ont préacheté. Cinéart a donné un minimum garanti pour le mandat Benelux et Goodfellas a le mandat de vente à l’étranger.
Le producteur français est Archipel 33 (Denys Freyd). France 2 cinéma est coproducteur. Il a bénéficié du soutien d’Eurimage et de la région Ile de France. Canal+, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France.
Le précédent film réalisé par les eères Dardenne était « Tori et Lokita », sorti en 2022. Son budget prévisionnel était de 5,9 millions €. Il avait les mêmes producteurs et distributeurs. Il avait rassemblé 73 000 spectateurs https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-des-freres-dardenne/.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.
MENACE SUR LE COMPTE DE SOUTIEN ET LE CNC
ÉditorialNos démocraties sont entrées dans une ère où l’incompétence économique peut-être un atout pour leurs élus et et même, parfois, de leurs dirigeants. Et la France n’en est pas à l’abri. Ainsi, le 7 mai, un communiqué du SNPCT * a attiré l’attention sur un amendement mis au vote des députés le 7 avril dernier, lors de l’examen du « projet de loi sur la simplification de la vie économique ». Certes, il est indispensable de rėduire le coût de fonctionnement de notre État et de nos services publics qui sont beaucoup plus élevés en France que chez nos voisins européens. Plus élevés en moyenne de 20%.
Mais 41 députés, principalement du Rassemblement national, mais aussi quelques uns du LR, ont voté pour cet amendement qui proposait rien moins que la suppression du CNC et du compte de soutien. Heureusement 88 députés ont voté contre. Mais un tiers des députés qui ont voté ce texte sont persuadés que le CNC et le compte de soutien alourdissent le coût de fonctionnement de l’État. Alors que, comme on le sait, le compte de soutien est financé par une taxe supplémentaire à la tva-10,7% pour le cinéma et 5,5% pour la télévision- qui est reversée aux entreprises qui l’ont générée, mais uniquement pour financer de nouveaux investissements. Cet énorme incitation à constamment investir et innover explique que le marché du cinéma français est de loin le premier d’Europe et que notre production de films est de loin la première du continent. Elle permet aussi à la France de posséder certains des principaux producteurs audiovisuels du monde. Le principe de ce mécanisme est si intelligent que nous avons suggérer de l’étendre à d’autres secteurs économiques pour relancer l’investissement et l’innovation dont la France à tant besoin. https://siritz.com/editorial/cinema-un-modele-dindustrialisation-reussie/
Ce compte de soutien est d’autant plus incitatif pour les producteurs français qu’il est plus important que la taxe qui leur est prélevée puisqu’il n’est pas reversé aux producteurs et distributeurs d’œuvres étrangères. Mais les majors américaines ne se sont pas plaintes de ce qu’elles pourraient considérer comme un droit de douane sur leurs productions, parce qu’elles constatent qu’il élargit le marché français, ce qui est tout à leur avantage. Et, lorsqu’elles produisent des œuvres françaises, elles en bénéficient elles aussi
Bien plus, rappelons aux 41 députés que, pour financer son énorme déficit de 2024, l’État n’a pas hésité à puiser 400 millions € dans la trésorerie du CNC. Une trésorerie qui s’explique en grande partie par le décalage qu’il y a entre le moment où la taxe est payée et le moment où l’entreprise encaisse son compte de soutien parce qu’elle a investi. Enfin, si le moteur que constitue le compte de soutien disparaissait, la production de films et découvres audiovisuelles françaises chuterait fortement, donc l’emploi, que la tva et les cotisations sociales du secteur. Ce qui creuserait le déficit de l’Etat et de la sécurité sociale. Les responsables politiques qui supportent cet amendement pourraient alors expérimenter en grandeur nature la théorie des dominos. En attendant, ce qui est certain c’est que la menace contre le compte de soutien et le CNC est dans l’air. La profession se doit d’éduquer les incompétents . Car l’exemple américain démontre que les idées les plus stupides sont souvent les plus attractives.
*syndicat national des techniciens de la production cinématographique et des la télévision (le principal syndicat de techniciens)
LA RÉMUNÉRATION DES RÔLES PRINCIPAUX EN 2025
FinanCinéComme on l’a vu, on constate une baisse du budget prévisionnel des films de fiction sortis depuis le début de l’année 2025 par rapport à celui de ceux sortis tout au long de 2024. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/. En ce qui concerne la rémunération des réalisateurs la tendance est la même, bien que beaucoup moins marquée. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/Au contraire, la tendance est l’. inverse pour les scénarios qui ont en général augmenté en 2025 par rapport à 2024. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ Quelle est la rémunération des rôles principaux en 2025 ? ?
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
En ce qui concerne la rémunération la plus élevée c’est, et de loin, celle des comédiens de « God save the Tuche » qui domine ce début de 2025, avec 2,225 millions €. Le film a rassemblé 2,992 millions d’entrées.https://siritz.com/cinescoop/les-tuche-chez-la-reine-dangleterre/ La rémunération qui arrive en seconde position est loin derrière. Elle est de 1,35 millions € pour les comédiens de «Un ours dans le jura » qui a rassemblé 1,482 millions d’entrées. https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-noire-a-la-frere-coen/En 2024 la rémunération la plus élevée était celle des comédiens de « Jamais sans mon psy », qui était de 1,550 millions €. Le film avait rassemblé 718 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/un-patient-est-le-cauchemar-dun-psychanaliste/
En revanche, la rémunération moyenne des rôles principaux a chuté de 287 000 € à 225 000 €, soit de plus 20%. Quant à la la rémunération médiane elles est passée de 120 000 € à 110 000 €, soit une baisse de plus de 8%.
En conclusion la rémunération des rôles principaux en 2025 a chuté par rapport à celle de 2024, sauf celle des comédiens de « God save the Tuche » qui est beaucoup plus élevée que la plus élevée de l’année précédente.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article. www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
BUDGET DES SCÉNARIOS EN 2025 ET 2024
FinanCinéOn constate une baisse du budget prévisionnel des films de fiction sortis depuis le début de l’année 2025 par rapport à celui de ceux sortis tout au long de 2024. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/. En ce qui concerne la rémunération des réalisateurs la tendance est la même, bien que beaucoup moins marquée. Or, au contraire, en depuis le début de cette année, le budget des scénarios a augmenté par rapport à l’année dernière. Voici donc le baromètre du budget des scénarios en 2025 et 2024.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est le cas du budget de scénario le plus élevé. L’année dernière il était de 1,161 millions €. C’était celui du film « Largo Winch, le prix de l’argent », réalisé par Olivier Masset-Depasset. Il comprenait 695 000 € pour l’acquisition des droits d’adaptation de la série et 466 100 € pour la rémunération des scénaristes Giordano Gederlini et Dominica La Porta. Il avait rassemblé 404 000 spectateurs. Cette année c’est celui de « God save the Tuche », réalisé par Jean-Paul Rouve. Il est 1,9 millions €. Le film a rassemblé 2,992 millions de spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/les-tuche-chez-la-reine-dangleterre/Certes, dans le budget prévisionnel le budget du scénario est 4,776 millions €. Mais, en fait, la rémunération des 4 scénaristes est à peu près 1,9 millions €, le solde étant la valeur de la marque « Tuche ». Cette rémunération reste néanmoins très supérieure à celle du champion de l’année dernière.
En ce qui concerne le budget moyen il augmente de plus de 10%, passant de 160 000 € à 181 000 €. Quant au budget le plus significatif, le budget médian, il augmente de 14% , passant de 101 000 € à 114 000 €.
En 2024 « Si proche du soleil », réalisé par Benjamin Rancoule, dont le budget était de loin le plus réduit (56 000 €) n’avait pas affecté de budget au scénario, le réalisateur effectuant toute la création. Cette année, le budget de scénario le plus bas est 3 000 € pour Jonathan Taïeb, qui est aussi le réalisateur de « Alterlove », un film au budget prévisionnel de 352 000 € et dont le réalisateur a eu une rémunération de 9 000 €. Le film a rassemblé 175 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.