Steven Gunnel à la fin du boys band Alliage, en 2000, est tombé en dépression et dans l’alcoolisme.  Plus tard,  il a découvert la foi dans une église à Nice et a créé, avec sa femme Sabrina, une société de production réalisant des films documentaires sur les sujets religieux. https://www.voici.fr/news-people/steven-gunnell-l-ex-chanteur-d-alliage-metamorphose-25-ans-apres-la-fin-du-boys-band-805885.« Sacré cœur » est son premier documentaire pour le cinéma qui nous plonge dans les mystères du Sacré-Cœur de Jésus. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1000026320.html

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   Steven Gunnell

Le budget  prévisionnel de ce docu-fiction est 690 000 €. Dans notre dernier baromètre sur les documentaires, portant sur l’année 2025, le budget moyen des documentaires était 369 000 € et le plus élevé était de 661 000 € https://siritz.com/financine/le-barometre-financier-des-documentaires-en-2025/Pour  la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 49 000 €, dont 8 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 41 000 € de salaire de technicien. Dans notre baromètre la rémunération moyenne des réalisateurs était 36 000 €. Il a écrit le scénario pour 2 000 € et il y a des comédiens dans le film dont la rémunération est de 6 500 €.

Le producteur délégué est Kréa Film Makers (Steven et Sabrina Gunnell). Il a bénéficié d’un financement participatif de Credo Funding, des experts du financement pour les projets de la communauté chrétienne. Toutes les chaînes du groupe Canal+ l’ont préacheté ainsi que KTO.

La société de distribution Saje Distribution lui a donné un minimum garanti. Saje Distribution est spécialisé dans la diffusion de films chrétiens. Le dernier film que la société a distribué  était « De mauvaise foi », sorti le 7 mai dernier et produit par Saje production. Il avait rassemblé 77 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le 11ème film de cinéma réalisé par l’iranien, Jafar Panahi, en Iran, dans la clandestinité et, donc, avec courage,  a obtenu la Palme d’or au dernier festival de Cannes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jafar_Panahi  La tragi-comédie « Un simple accident” traite de la vengeance contre le pardon avec humour.

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Jafar Panahi

Ce film, tourné en Iran, dans la clandestinité, est une coproduction entre la France (82%), l’Iran (11%) et le Luxembourg (7%). Son budget prévisionnel est 1 millions € .A titre de comparaison c’est 20% du prix moyen des fictions françaises dans notre dernier baromètre https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/. La rémunération du réalisateur est 43 000 €, ce qui correspond à  la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/. Il a écrit le scénario pour 70 000 €. C’est deux tiers du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur français est Les Films Pelléas (Philippe Martin). Pio & Cgie est coproducteur. Le film a bénéficié de l’aide aux cinémas du monde. Memento Films a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France hors télévision et MK2 un minimum garanti pour les ventes à l’étranger. Le coproducteur luxembourgeois est Bidibul productions qui a obtenu le soutien de Cineworld. Jafar Panahi est le producteur iranien.

Le dernier film iranien réalisé par Jafar Panahi est « Aucun ours », sorti en 2022 et distribué par ARP Sélection. Le film avait rassemblé 81 000 entrées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aucun_ours. Rappelons que « Taxi Téhéran », sorti en 2011 et déjà distribué par Memento Films avait rassemblé 634 000 entrées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxi_Téhéran

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le 15 ème film réalisé par la comédienne, scénariste et productrice Diane Kurys sort cette semaine. https://fr.wikipedia.org/wiki/Diane_Kurys . « Moi qui t’aimais » nous fait pénétrer dans l’intimité d’un couple mythique du cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Moi_qui_t%27aimais

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Diane Kurys

Son budget prévisionnel est 6 millions €, soit 20% de plus que le budget prévisionnel moyen des fictions françaises de notre baromètre. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour  la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 148 000 €, dont 100 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 48 000 € de salaire de technicien. Là encore c’est 20% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/

Elle a écrit le scénario avec Martine Moricuri et Sacha Sperling pour 390 000 €, soit près de  2,2 fois le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/.La musique a été confiée au grand compositeur Philippe Sarde qui a composé la musique de tous les films dont parle le film et dans lesquels Signoret et Montand ont joué. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ Sa rémunération est 40 000 €, soit deux tiers de la rémunération moyenne des compositeurs de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ La rémunération des rôles principaux est 500 000 €, ce qui revient à 1,8 fois la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025.

Le producteur délégué du film est New Light films (Alexandre Arcady et Diane Kurys). Alexandra films et France 2 cinéma sont coproducteur. Une sofica non garantie y a investi. Le film a bénéficié de l’aide au développement du CNC. Canal+, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Le distributeur est Pan-Européenne qui n’a pas donné de minimum garanti. Rappelons que c’est l’heureux distributeurs de « Un p’tit truc en plus » (11 millions entrées). https://siritz.com/cinescoop/le-premier-demmarrage-de-lannee/.Le producteur belge est coproducteur à un petit niveau.

Le précédent film de Diane Kurys était « Ma mère est folle », sorti en 2018. Son budget prévisionnel était 4,5 millions €. Il était produit par Alexandra Films et distribué par Rezo films qui avait donné un minimum garanti. Le film avait rassemblé 65 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

L’acteur et scénariste Grégoire Vigneron https://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_Vigneron réalise son deuxième long métrage. Dans la comédie franco-belge, « Le million », un voleur peine à rendre son vol.

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Grégoire Vigneron

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (72%) et la Belgique (22%) est 7,5 millions €. C’est 50% de plus que le budget moyen des fictions françaises de notre baromètre. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit un tiers de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/Il a écrit le scénario avec Isabelle Jaquet et Julie Ponsonnet pour 167 000 €.  C’est 90% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ La musique a été confiée à Sylvain Goldberg pour 70 000 €. C’est 10% de plus que la rémunération moyenne des compositeurs de musique de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/Les rôles principaux ont reçu 1 100 000 €, soit 3,8 fois la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué est Curiosa Films (Olivier Delbosc). Grégoire Vigneron production et M6 films sont coproducteurs. 5 soficas non garanties y ont investi. Canal+, Ciné+ et M6 l’ont préacheté. Apollo films a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France. Umédia est le coproducteur belge.

Le premier film réalisé par Grégoire Vigneron était « Sans laisser de traces », sorti en 2010. Il était produit par Fidélité et distribué par Mars Films. Il avait rassemblé 82 000 spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sans_laisser_de_traces_(film,_2010)

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Le 80 ème Congrès de la Fédération Nationale des Cinémas Français qui vient d’avoir lieu  à Deauville a tenu toutes ses promesses. Bien évidemment la crise que traverse le cinéma a été au cœur des débats.

La crise du cinéma

Les Président du CNC, Gaëtan Bruel, a confirmé que si la fréquentation retrouvait les 180 millions de spectateurs de l’année dernière c’était tout de même insuffisant pour assurer l’équilibre économique du secteur qui reposait sur une fréquentation supérieure à 200 millions de spectateurs. Or, les 9 premiers mois de l’années sont en baisse de 15% par rapport à l’année dernière. Et ce n’est qu’un moyenne. Dans la petite et moyenne exploitation il y a de nombreuses salles à moins 25%, voire moins 35 %. Et les charges (loyers, énergies,etc…) ont explosé. Le CNC constate que 90% du soutien automatique de la petite exploitation n’est pas utilisé car, souvent, les exploitants ne savent même pas comment payer leurs factures courantes.

Une offre de bien meilleure qualité

Le CNC, qui ouvre donc dès ce lundi une cellule d’urgence pour les petits et moyens exploitants, pense pouvoir notamment utiliser sa trésorerie qui encore confortable pour résoudre une partie des problèmes. L’IFCIC est également là pour les aider. Mais, d’’une manière générale, Gaetan Bruel estime que le cinéma va devoir revoir son modèle économique  s’il veut pouvoir vivre  avec 180 millions d’entrées. Un niveau qui semble à tous pouvoir être atteint car les piètres résultats de cette année sont avant tout tout dûs à une offre très insuffisante. Or, de ce qui a été vu de la présentation du line-up des distributeurs il apparaît que, à partir des sorties de fin septembre, l’offre sera de bien meilleure qualité et que, d’ici la fin de l’année, il y aura au moins un, et parfois 2 ou 3 succès par semaine. Et, l’année 2026 semble prometteuse.

Des idées pour développer École au Cinéma

Le remarquable rapport d’Édouard Geffray sur l’École au cinéma et ses 19 propositions pour une «  éducation au cinéma et à l’image de qualité » est évidement une voie vers la reconquête des spectateurs. D’ors et déjà il y a près de 2 millions d’élèves (15% de toutes les élèves) et plus de 20 000 enseignants concernés qui assurent près de 4 millions d’entrées par an. À Deauville Édouard Geffray a fait deux brillantes propositions pour élargir cette opération. Tout d’abord il a suggéré de faire suivre La Fête du cinéma, qui a lieu juste avant les vacances scolaires de l’été, par une Fête de l’École au cinéma qui augmenterait le nombre d’entrées générées. Certes,  à l’heure actuelle  on ne peut compter sur des financements publics supplémentaires. Mais pour une opérations qui concerne 2 millions de jeunes il doit être possible de trouver des sponsors privés.

Autre suggestion du rapporteur : bâtir la marque « École au cinéma », en la mettant en-avant dans les salles, par des bandes annonces et l’affichage. Les mairies pourraient également y participer. Et il a rappelé que l’objectif devait être de doubler, voir de tripler les nombre d’ėlèves concernés, ce qui pourrait mener jusqu’à 10 millions de spectateurs. C’est la moitié du chemin pour repasser de 180 millions de spectateurs aux 200 millions d’avant Covid. Et, là encore, il faut avoir de l’imagination pour trouver des sponsors, surtout si École au cinéma devient une marque qui mobilise 5 à  6 millions de jeunes.

Et là on revient au cœur de l’enjeu du cinéma. Car, comme l’a dit un exploitant, « la France est le pays du cinéma parce que c’est le pays des cinémas ». Ainsi, dans le bus qui nous menait à un dîner, je me suis trouvé assis à côté d’un exploitant qui se trouvait être le responsable du cinéma Jean Vigo (2 écrans) à Gennevilliers. Je lui ai demandé quel impact la crise avait eu sur ses entrées. Il m’a dit qu’il avait progressé. Devant ma surprise il m’a expliqué qu’il avait un taux de pénétration d’École au cinéma bien supérieur aux taux habituels et que, comme il avait été un des premiers à mener cette opération, il avait de nombreux élèves qui y avaient découverts le cinéma, qui étaient devenus des spectateurs réguliers et dont les enfants participaient à leur tour à cette formation. Et, surtout, lui et le personnel de la salle organisaient 180 présentations de films par an qui faisaient salle comble.

Face à tous les autres médias qui présentent des images, le cinéma en salle a donc des atouts structurels qu’il doit savoir utiliser. Le pays des cinémas est le pays du cinéma et doit bâtir sa force sur ce principe.

« Muganga-Celui qui soigne », suit  Denis Wikwedge, qui soigne des milliers de femmes violés pendant la guerre du Congo. Il deviendra prix Nobel de la Paix. C’est le premier film réalisé par Marie-Hélène Roux. Il est tiré du livre « Panzi » de Denis Mukwege et Guy-Bernard Cadiège. C’est donc un film sur un Prix Nobel en action.

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Marie-Hélène Roux

Cette coproduction entre la France (67%) et la Belgique (33%) a un budget prévisionnel de 5,3 millions €. C’est un peu plus que le budget moyen des fictions française de notre baromètre. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 160 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit une fois et demi la rémunération moyenne des réalisateurs de fiction.https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/ Elle a écrit le scénario avec Jean-René Lemoine pour 175 000 €, tandis que les droits du livre ont été acquis pour 50 000 €. Le budget total du scénario est donc de 225 000 €. C’est un quart de plus que le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

La musique a été confiée à Alexandre Dudermel pour 90 000 €, soit 50% de plus que les droits musicaux moyens. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/ Les rôles principaux ont reçu 444 000 €. Là encore c’est 50% de plus que la rémunération moyenne des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué du film est Petite poupée production (Cynthia Pinet). Palermo films, Impact films et France 3 cinéma sont coproducteurs. Des privés, Becari et Gordé, ont également investi. Total a donné une subvention et Eurimages a apporté son soutien. Le film a bénéficié d’une avance sur recettes de 450 000 € du CNC. L’Atelier distribution a donné un minimum garanti.

Le producteur Belge est Scope Pictures. Il a bénéficié du tax shelter, d’aides nationales et du soutien d’Eurimages. La RTBF, Proximus et Telescope l’ont préacheté.

Le précédent film distribué par L’Atelier distribution était « Le monde est à eux », réalisé par Jérémie Fontamieux et sorti en mars de cette année. le budget prévisionnel de ce documentaire était 250 000 € et il avait rassemblé 1 600 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Pour son 4ème long métrage, Anthony Cordier https://fr.wikipedia.org/wiki/Antony_Cordier réalise « Classe moyenne », une comédie noire sur la lutte des classes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_moyenne_(film)#:~:text=Classe%20moyenne%20est%20une%20comédie,Cordier%20et%20sortie%20en%202025.&text=Pour%20plus%20de%20détails%2C%20voir,la%20section%20Quinzaine%20des%20cinéastes.

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Anthony Cordier

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (94%) et la Belgique (6%) est 3,5 millions €, soit le budget prévisionnel médian de notre baromètre.   https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/. Pour  la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 132 000 €, dont 87 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/ Il a écrit le scénario avec Steven Mitz, Julie Peur et Jean-Alain Laban pour 91 000 €, soit 80%du budget median des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

La musique a été confiée à Clémence Ducreux pour 50 000 €, soit un quart de plus que les droits musicaux medians. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/.Les rôles principaux ont reçu 352 000 €. C’est 50% de plus que leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué est Cheyenne Fédération (Julien Madon). Il a bénéficié de l’investissement de La banque postale image et du soutien de la région Occitanie. Canal+, Ciné+ et C8 y ont investi. Tandem a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France tandis que Pulsar content et Indie sales en ont donné un pour les ventes à l’étranger.

Le producteur belge est Umédia qui a bénéficié du Tax shelter.

Le précédent film réalisé par Anthony Cordier est « Gaspar va au mariage », sorti en 2017. Son budget prévisionnel était 3 millions €. Il était produit par Agat Films et distribué par Pyramide. Il avait rassemblé 132 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le 9ème long métrage réalisé par Pierre Schoeller, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Schoeller « Rembrandt » https://fr.wikipedia.org/wiki/Rembrandt_(film,_2025) est un thriller entre nucléaire et art.

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Pierre Schoeller

Son budget prévisionnel est 7,5 millions €. C’est 50% de plus que le budget prévisionnel moyen des fictions françaises de notre baromètre. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du  réalisateur est de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est le double de la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/Il a écrit le scénario pour 234 000 €, soit 30% de plus que le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ La musique a été confiée à Pavel Mikyetin   pour 100 000 €, soit deux tiers de plus que la moyenne des droits musicaux. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/

Les rôles principaux ont reçu 600 000 €, ce qui revient à plus du double de la moyenne des rémunérations des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué est Trésor Films (Yvan Attal). France 3 cinéma et Zinc sont coproducteurs. 2 sofica garanties et 5 sofica non garanties y ont investi. Le film a été préacheté par Canal+ Netflix et France télévisions.

Zinc a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France et Playtime un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger.

Le producteur belge Artemis a bénéficié d’un tax shelter.

Le précédent film réalisé par Pierre Shoeller était « Un peuple et son roi », sorti en 2018. Son budget prévisionnel était 16,8 millions €. Son producteur délégué était Archipel 35 et StudioCanal son distributeur. Il avait rassemblé 340 000 spectateurs.

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Le 4ème long métrage réalisé par Lucile Hadzihalilovic https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucile_Hadžihalilović#/media/Fichier:Lucile_Hadžihalilović.jpg, « La tour de glace », https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Tour_de_glace est un drame fantastique qui explore le pouvoir de fascination des contes.

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Lucile Hadzihalilovic  

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (82%) et l’Allemagne (18%) est 6,1 millions €. C’est 20% de plus que le budget moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année et 10% de plus que le budget moyen de l’année dernière https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/. Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 77 000 €, dont 32 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. C’est à peu près la rémunération médiane des réalisateurs.https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/

Elle a écrit le scénario avec Geof Cox pour 71 500 €, soit les trois quarts du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ Quant aux rôles principaux ils ont reçu 206 000 €. C’est 70% de la rémunération moyenne des rôles principaux.

Le producteur délégué est 3B productions (Rachid Bouchareb). Davis films et Arte cinéma France sont coproducteurs. Le film a bénéficié du soutien du mini-traité franco-allemand, de l’aide aux effets spéciaux du CNC et de l’aide de la région Sud. La région Ile de France a apporté une aide remboursable. Quatre sofica non garanties y ont investi. Canal+, Ciné+ et Arte l’ont préacheté. Metropolitan films a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France et Goodfellahs en a donné un pour les ventes à l’étranger.

Le coproducteur allemand est Sutor Kolonko (Ingmar Trost). Il a également bénéficié de l’aide du mini-traité franco-allemand. BR TV l’a préacheté. Pandora a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en Allemagne et en Autriche.

Le précédent film de Lucile Hadzihalilovic était « Earwig », sorti en 2021. Son budget prévisionnel était 2,7 millions €. Il était produit par Petit Film et distribué par New Story. Il avait rassemblé 2 000 spectateurs.https://fr.wikipedia.org/wiki/Earwig_(film,_2021)

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le 80ème Congrès de la FNCF, qui se tient à Deauville, est plus que jamais un événement essentiel dans la vie de notre industrie cinématographique qui reste, de loin, la première d’Europe. Il intervient à un moment où toute la profession reconnaît qu’elle traverse une crise. Il sera l’occasion d’en débattre entre les différentes branches de l’exploitation et avec les distributeurs.

La table ronde « Éducation au cinéma à l’occasion de la présentation du rapport Geffray » sera à cet égard particulièrement bien venue. Car une des causes de la désaffection des jeunes est sans aucun doute la place qu’ont pris dans l’existence des jeunes les réseaux sociaux et les jeux vidéos qui concourent à leur repliement sur eux-mêmes. C’est un défi majeur qui se pose non seulement à l’éducation nationale mais aussi à notre vie sociale. Or, le cinéma, c’est à dire la démarche de se déplacer pour aller voir, à plusieurs, un film, dans une salle, et d’en parler avant et après, est un outil essentiel pour habituer les jeunes à devenir des citoyens qui s’insèrent dans la société.

Conséquence de l’exode des grands réalisateurs vers les plateformes

L’analyse des causes de la baisse de la fréquentation et des moyens d’y remédier sera sans doute le sujet central du Congrès. A ce sujet, notons la très intéressante étude de Ciné Conseil sur l’impact de la S-Vod sur la fréquentation en France. Son principe est simple : elle a recensé les grands réalisateurs de films de cinéma qui ont réalisé des fictions ou des séries sur les plate-formes plutôt que de réaliser des films de cinéma. Et, sur la base de leur box-office moyen en salle auparavant, l’étude calcule le box-office perdu en France. Cela représente 20 millions d’entrées en 2023, 26 millions en 2024 et dèjà 23,5 millions en 2025. Cf : « Les feux de la rampe. »www.cine-conseil.com.

Il sera évidemment impossible d’empêcher les grands talents du cinéma de travailler pour les plateformes, d’autant plus que celles-ci contribuent à l’explosion de l’offre et de l’emploi du secteur audiovisuel dans son ensemble. Dans ces conditions, que peut faire le cinéma ? Il faut qu’il trouve le moyen de remplacer ces grands talents qui, inévitablement, partageront leur activité entre cinéma et plateformes, par de nouveau grands talents. Donc, augmenter le nombre de grands talents qui font le box-office. Mais pour y parvenir, comment faire ?

Comment de cinéma doit-il réagir ?

Sans doute le cinéma devrait-il revoir entièrement la formation de ses  réalisateurs et le mode soutien à leurs  films. A ce sujet, un livre économique qui fait fureur aux États-Unis-malheureusement non traduit en France- analyse, les causes des échecs et des succès des politiques économiques américaines. Il s’agit de «  Abundance » de Ezra Klein et Dereck Thompson.

Il étudie notamment les politiques américaines de soutien à l’innovation. A cette fin, il compare les performances des deux organismes fédéraux de soutien créés après-guerre : le National Institutes of Health (NIH) et le Defense Advanced Research Projectd Agency (DARPA). Le premier, qui a un mécanisme proche de notre avance sur recettes, a eu des performances médiocres. Il a même refusé pendant 20 ans de soutenir toute recherche sur l’ARN, qui, pourtant, permettra de mettre au point un vaccin contre la Covid et de le fabriquer en des dizaines de millions d’exemplaires, le tout en quelques mois. Quant au DARPA,  son fonctionnement ressemble plutôt à celui qui a permis, comme vient de s’en féliciter la Cour des Comptes, de restaurer les Tours de Notre Dame ou d’organiser les Jeux Olympiques, en un temps record, sans dépassement de budget. Et bien le DARPA, lui, a financé l’invention d’internet, du GPS, de l’ordinateur personnel, de l’Intelligence Artificielle et de la conduite automobile sans conducteur. Bien plus, c’est lui qui a financé le laboratoire Moderna qui a mis au point l’ARN messager. Le DARPA a donc permis de financer une grande partie des innovations qui, aujourd’hui, font progresser notre économie et notre société.

Enfin, peut-être le cinéma pourrait-il s’inspirer de l’exemple du PSG en foot-ball. Pendant des années, le club a investi des fortunes pour débaucher les meilleurs joueurs du monde sans pouvoir s’imposer dans la Champions League. Finalement, c’est une équipe largement constituée de talentueux recrues de son  école de formation de jeunes joueurs, qui se révèle la meilleure du monde, qui l’a remporté.

Savoir innover pour reconquérir ses spectateurs. Tel devrait être le mot d’ordre de l’industrie du cinéma. Et, pour innover, c’est à dire former et sélectionner les nouveaux grands talents il faut sans doute changer de méthode.