Les résultats de la fréquentation cinématographique en France en 2023 ont été décevants puisqu’ils sont de plus de 10% au-dessous de leur niveau d’avant covid, qui était toujours supérieur à 200 millions d’entrées.Mais c’est essentiellement le troisième trimestre qui a été décevant. https://siritz.com/editorial/au-moins-200-millions-dentrees/ Pour ce qui est de 2024 c’est le premier semestre qui risque d’être très décevant, comme le prouvent les médiocres résultats du mois de janvier.
La Fédération Nationale des Éditeurs de Films qui regroupe les principaux éditeurs français et les majors américaines, vient de publier une très intéressante note de conjoncture qui conforte ceux qui restent optimistes quant à l’avenir du cinéma.En France https://fnef.fr/wp-content/uploads/2024/01/Note-de-conjoncture-FNEF-Le-cinema-en-2023-24.pdf
Ainsi, la note rappelle qu’en 2023, avec 71,9 millions d’entrées, le cumul des entrées des films français n’est qu’en recul que de 4,2% de la moyenne des années 2015-2019 et de 1,2% par rapport à l’année 2019.
Le recul de la fréquentation est donc essentiellement du aux films américains qui sont 17,3 % au-dessous de leur niveau moyen de 2015-2019 et 24,8% au-dessous de 2019. Comme on le sait, ces mauvaises performances des films américains sont dûs à l’arrêt de leur production pendant la covid, puis à la grèves des comédiens qui ont refusé d’assurer la promotion des films terminés. Au premier semestre de cette année d’importants films américains vont manquer à l’appel du fait de cette grève qui se cumulait à celle des scénaristes.
En 2023 le marché français est en tout cas celui qui a enregistré la plus forte reprise dans le monde, du fait de la vitalité de son cinéma national qui est remonté à 40% de part de marché, contre 35% avant la crise, mais aussi au cinéma étranger non américain qui s’est situé à 18% (contre 10% avant la crise). Mais, il est vrai que ces derniers comprennent des films comme « Barbie » « Napoléon » ou « Expendable 4 » qui sont en fait des blockbusters de major américaines.
La FNEF souligne par ailleurs, du fait de la numérisation des copies et du développement de la multiprogrammation, l’élargissement du plan de sortie des films de plus 17% pour l’ensemble des films par rapport à la période pré-covid. La croissance de la diffusion est même de 26% pour les films Art et Essai.
Pour l’année 2024 la FNEF rappelle que le cinéma est une économie de l’offre, avec une forte réactivité du public aux propositions qui lui sont faites. Certes, au premier semestre, du fait de la grève, l’offre américaine sera en recule. Mais il se peut qu’arrivent sur le marché des films « inattendus » qui renouvellent l’offre. N’oublions pas que des films comme ‘Titanic » ou « Intouchables » avaient, à eux seuls, rassemblé 20 millions de spectateurs.
UNE PLEIADE DE COMÉDIENS POUR UN DALI
Cinéscoop« Daaaaaali ! » https://fr.wikipedia.org/wiki/Daaaaaalí_! est le 13 ème long métrage de cinéma réalisé par Quentin Dupieux qui est, par ailleurs, un très talentueux musicien de musique électronique et un scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux Il fait ressorti toutes les facettes de ce fantasque personnage en le faisant interprété par une pléiade de comédiens.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Quentin Dupieux
Le budget prévisionnel de ce film est 6,7 millions €, soit 30% de plus que le budget moyen des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui est 10% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario pour 260 000 €, soit 30% de plus que le budget moyen des films français. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 171 000 € soit 20% de moins que la moyenne de ce qu’ils ont reçu en 2023.
Le producteur délégué est Atelier de production (Thomas et Mathieu Verhaeghe). France 3 est coproducteur. Quatre soficas y ont investi. Canal+, OCS et France 3 l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et vod et Kinology pour le mandat de vente à l’étranger.
Le précédent film réalisé par Quentin Dupieux était « Yannick », sorti le 2 août 2023 https://fr.wikipedia.org/wiki/Yannick_(film). Son budget prévisionnel n’était que de 925 000 €. Mais il avait tout de même rassemblé 463 000 spectateurs.
Pour la préparation, 6 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 10 000 €, dont 1 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 9 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 1 000 €. Les rôles principaux aveint reçu 40 000 €. Il était produit par Atelier Productions et Chi-Fou-Mi Productions. Diaphana avait donné un minimum garanti. Ce film avait été très rentable.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
UN FILM D’AVENTURE QUI EST UN EXPLOIT
CinéscoopLe film d’aventure « Le dernier Jaguar » https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=295617.htmlest le 8ème long métrage de cinéma réalisé par l’auteur, documentariste, globe-trotter et producteur de cinéma français, Gilles de Maistre. Le tournage a été un exploit, car le jaguar est l’un des animaux sauvages les plus farouches. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_de_Maistre
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Gilles de Maistre
C’est une coproduction entre la France (86%) et le Canada (14%) pour un budget prévisionnel de 10,4 millions €. C’est le double du budget moyen des films français de fiction sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/
Pour la préparation, 51 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est trois fois la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent Il a écrit le scénario avec Prune de Maistre et ils se sont partagés 200 000 €, soit la moyenne des budgets des scénarios des films français. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 450 000 €, ce qui représente le double de ce qu’ils ont reçu en moyenne en 2023. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le producteur français est Mai Juin Productions (Gille de Maistre). Il a reçu le soutien de la région Guyane. Canal+ l’a préacheté. StudioCanal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution, sauf le Canada.
Le producteur canadien est Jaguar My love. Il a bénéficié des crédits d’impôt Québécois et fédéral. TVA Film Distribution a donné un minimum garanti.
Le précédent film de Gilles de Maistre était « Le loup et le lion », sorti en France le 13 octobre 2021 et il avait rassemblé 1,2 million de spectateurs. C’était une coproduction entre la France (36%) et le Canada (64%) pour un budget prévisionnel de 12 millions €. Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 308 000 €, dont 148 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 160 000 € de salaire de technicien. Prune de Maistre avait écrit le scénario pour 140 000 €.
Galatée Films & Mai Juin Productions étaient producteurs à 50/50. M6 était coproducteur. Canal+, Multithématiques et M6 l’avaient préacheté. StudioCanal avait donné un minimum garanti. Le producteur Canadien était Wematin Productions. MK2 et Mile End avaient donné un minimum garanti pour ce territoire.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LES AGRICULTEURS FONT RECETTE
Cinéscoop« La ferme des Bertrand » https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Ferme_des_Bertrand est le 3ème documentaire que Gilles Perret consacre à cette famille de paysans de Haute-Savoie. Il est évidemment fortement porté par l’actualité puisque il est le film qui réalise le plus d’entrées par salle, le premier jour, e tous les nouveaux films sortis cette semaine. C’est le 23 ème long métrage du réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Perret
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Gilles Perret
Son budget prévisionnel est de 223 000 €, ce qui revient à la moitié du budget prévisionnel moyen des documentaires sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-tres-grand-ecart-des-documentaires/
Pour la préparation, 15 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 18 000 €, dont 8 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 10 000 € de salaire de technicien, soit la moitié de la rémunération des réalisateurs de documentaire en 2023. Il a, ce qui est très rare our un documentaire, écrit un scénario avec Marion Richoux et ils se sont partagés 10 000 €.
Le film est produit par Elzevir Films (Denis Carot et Marie Masmonteil). Vue de Quincy et Les 400 clous sont coproducteurs. Il a bénéficié d’une aide au développement du CNC et du soutien de la région Auvergne Rhône-Alpes. Jour2fête a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution. A dimanche soir il a rassemblé 44 000 entrées. A titre de comparaison, « Sur l’Adamant », qui avait rassemblé le plus de spectateurs en 2023 (130 000) en avait rassemblé 42 000 la première semaine.
Le précédent film de Gilles Perret était une fiction, la comédie sociale « Reprise en main », sorti le 19 octobre 2022 https://fr.wikipedia.org/wiki/Reprise_en_main#:~:text=Reprise%20en%20main%20est%20une,Perret%20et%20sortie%20en%202022.
Son budget prévisionnel était de 2,2 millions €. Il avait le même producteur et le même distributeur et rassemblé 94 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LES RAISONS D’ÊTRE OPTIMISTES DE LA FNEF
ÉditorialLes résultats de la fréquentation cinématographique en France en 2023 ont été décevants puisqu’ils sont de plus de 10% au-dessous de leur niveau d’avant covid, qui était toujours supérieur à 200 millions d’entrées.Mais c’est essentiellement le troisième trimestre qui a été décevant. https://siritz.com/editorial/au-moins-200-millions-dentrees/ Pour ce qui est de 2024 c’est le premier semestre qui risque d’être très décevant, comme le prouvent les médiocres résultats du mois de janvier.
La Fédération Nationale des Éditeurs de Films qui regroupe les principaux éditeurs français et les majors américaines, vient de publier une très intéressante note de conjoncture qui conforte ceux qui restent optimistes quant à l’avenir du cinéma.En France https://fnef.fr/wp-content/uploads/2024/01/Note-de-conjoncture-FNEF-Le-cinema-en-2023-24.pdf
Ainsi, la note rappelle qu’en 2023, avec 71,9 millions d’entrées, le cumul des entrées des films français n’est qu’en recul que de 4,2% de la moyenne des années 2015-2019 et de 1,2% par rapport à l’année 2019.
Le recul de la fréquentation est donc essentiellement du aux films américains qui sont 17,3 % au-dessous de leur niveau moyen de 2015-2019 et 24,8% au-dessous de 2019. Comme on le sait, ces mauvaises performances des films américains sont dûs à l’arrêt de leur production pendant la covid, puis à la grèves des comédiens qui ont refusé d’assurer la promotion des films terminés. Au premier semestre de cette année d’importants films américains vont manquer à l’appel du fait de cette grève qui se cumulait à celle des scénaristes.
En 2023 le marché français est en tout cas celui qui a enregistré la plus forte reprise dans le monde, du fait de la vitalité de son cinéma national qui est remonté à 40% de part de marché, contre 35% avant la crise, mais aussi au cinéma étranger non américain qui s’est situé à 18% (contre 10% avant la crise). Mais, il est vrai que ces derniers comprennent des films comme « Barbie » « Napoléon » ou « Expendable 4 » qui sont en fait des blockbusters de major américaines.
La FNEF souligne par ailleurs, du fait de la numérisation des copies et du développement de la multiprogrammation, l’élargissement du plan de sortie des films de plus 17% pour l’ensemble des films par rapport à la période pré-covid. La croissance de la diffusion est même de 26% pour les films Art et Essai.
Pour l’année 2024 la FNEF rappelle que le cinéma est une économie de l’offre, avec une forte réactivité du public aux propositions qui lui sont faites. Certes, au premier semestre, du fait de la grève, l’offre américaine sera en recule. Mais il se peut qu’arrivent sur le marché des films « inattendus » qui renouvellent l’offre. N’oublions pas que des films comme ‘Titanic » ou « Intouchables » avaient, à eux seuls, rassemblé 20 millions de spectateurs.
L’AVENTURE DE LA CRÉATION AU CINÉMA
Le CarrefourA l’heure actuelle la Cinémathèque de Paris consacre un cycle aux films de Claude Miller. Ce samedi c’était « L’Effrontée » qui était présenté. C’est le plus grand succès commercial du réalisateur avec quelques trois millions d’entrées en France et un record de ventes à l’étranger.
La présentation de ce film par ses trois scénaristes a été l’occasion de voir le grand intérêt du livre, « Claude Miller, une vie de films » qu’Olivier Curchod a consacré au réalisateur et qui est publié par les Impressions Nouvelles.
Olivier Curchod
Car, au bout d’un quart d’heure, il était clair que le récit respectif d’Annie Miller, Luc Beraud et Jean-Claude Stora sur la façon dont le scénario avait été écrit différait du tout au tout. Pour le spectateur dans la salle il était difficile de se faire une idée exacte. Au contraire, en se reportant au chapitre que l’historien du cinéma consacre à « L’Effronté », et qui est le fruit de recherches approfondies, on découvre les méandres de la création d’un chef d’oeuvre. De tels méandres, que mêmes ceux qui y ont participé ont du mal à en reconstitué toutes les circonvolutions. Ainsi, au vu du premier jet, Claude Miller affirmait « Je ne ferai jamais ce film ». Et pourtant, après de multiples rebondissements, il l’a réalisé.
Olivier Curchot raconte aussi les méandres de la production. La productrice à succès Marie-Laure Reyre (Oliane Production) avait décidé de produire le film. Mais elle ne parvenait pas à boucler le financement car son distributeur habituel n’y croyait absolument pas. Là encore il a fallu faire preuve de créativité et il y a eu de multiples rebondissements.
Pour tous les passionnés de cinéma, ce livre est donc une occasion de se rendre compte à quel point un grand film, à commencer par tous ceux de ce grand réalisateur, est une incroyable et passionnante aventure. https://lesimpressionsnouvelles.com/catalogue/claude-miller-une-vie-de-films/
COMIQUES BELGES À LA CHARLOT
Cinéscoop« L’Étoile filante https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Étoile_filante_(film)est le quatrième film dans lequel le duo belgo-canadien Dominique Abel et Fiona Gordon sont à la fois réalisateurs et interprètes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_et_Gordon
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (55%) et la Belgique (45%) pour un budget prévisionnel de 3,2 millions €. C’est 90% du budget médian des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/
Pour la préparation, 45 jours de tournage (30 en France, dont 17 studios de la Victorine, et 15 en Belgique) et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 96 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 66 000 € de salaire de technicien. C’est 70% de la rémunération moyenne des réalisateurs des films de fiction. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Ils ont écrit le scénario pour 55 000 €, soit la moitié du budget médian des scénarios de ces films. Ils n’ont reçu aucune rémunération en tant que comédien.
Le producteur français est Moteur s’il vous plaît Production (Christie Molia). Le film a bénéficié de 390 000 € d’avance sur recettes, d’une aide du CNC à la musique, du soutien de la région sud, d’Eurimages et d’Angoa. Une sofica garantie y a investi. Potemkine a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et MK2 pour celui des ventes internationales.
Le producteur Belge est Courage mon amour (Fiona Gordon et Dominique Abel). Il a bénéficié du tax shelter ainsi que des soutiens de Fédération Wallonie Bruxelles, Screen Brussels, Eurimages et Média. VOO et Brutele, RTBF, Proximus sont coproducteurs et on effectué un préachat. Cinéart a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
Le précédent film réalisé et interprété par Dominique Abel et Fiona Gordon était « Paris pieds nus », https://fr.wikipedia.org/wiki/Paris_pieds_nus sorti en salle en France le 8 mars 2015. Il s’agissait déjà d’une coproduction entre la France et la Belgique avec les mêmes producteurs et distributeurs, pour un budget prévisionnel de 2 millions €. Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs étai de 65 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien. Ils avaient écrit le scénario pour 25 000 €. Le film avait rassemblé 62 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiplescritères.
CASTA TOMBE AMOUREUSE D’UN BRAQUEUR
Cinéscoop« Le bonheur est pour demain »https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_bonheur_est_pour_demain_(film,_2023) est le quatrième film réalisé par la comédienne Brigitte Sy https://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_Sy Une femme tombe amoureuse d’un braqueur.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Son budget prévisionnel est de 2,4 millions €. C’est deux tiers du budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 46 000 €, dont 15 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 31 000 € de salaire de technicien, ce qui revient à moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction l’année dernière. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Elle a écrit le scénario avec Christine Dory et Frédéric Serve. Elles se sont partagées 49 000 €, ce qui représente la moitié du budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Enfin les rôles principaux ont reçu 55 000 €, soit deux tiers de leurs rémunération médianes en 2023. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le producteur délégué est Fechner Films (Alexandra Fechner). Micro Climat (Thomas Carillon) et AMI sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 220 000 € d’avance sur recettes. Deux soficas y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Paradis Films a le mandat de distribution en salle sans minimum garanti.
Le précédent film réalisé par Brigitte Sy était « L’Astragale », sorti le 8 avril 2015. Il était tiré du roman d’Albertine Sarrazin du même titre. Son budget prévisionnel était 1,7 million €.
Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 30 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. Le film avait bénéficié de 500 000 € d’avance sur recettes. France 3 était coproducteur. France 3 et Multithématiques l’avaient préacheté. Les droits d’adaptation du livre avaient été acquis pour 70 000 €. Alfama était le distributeur. Le film avait rassemblé 55 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
UN ROAD TRIP DE PIERRE GODEAU
CinéscoopDans le road trip filiale, « Sous le vent des marquises », François Damiens joue Jacques Brel. C’est le 4ème long métrage réalisé par Pierre Godeau.https://fr.wikipedia.org/wiki/Sous_le_vent_des_Marquises#:~:text=Sous%20le%20vent%20des%20Marquises%20est%20une%20comédie%20dramatique%20française,Pierre%20Godeau%2C%20sortie%20en%202024.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et le Belgique (20%) pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €, soit 90% du budget moyen des films de fictions français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 50% de plus que la moyenne des réalisateurs de films de fiction français. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/Il a écrit le scénario pour 85 000 €. C’est 85% du budget médian des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/Les rôles principaux ont reçu 340 000 €, soit 60% de plus que la moyenne de ce qu’ils ont reçu en 2023.
Le producteur français est Pan Européenne (Philippe Godeau). France 2 est coproducteur. Une sofica garantie y a investi. France 2, Canal+ et Ciné + l’ont préacheté. Pan Européenne a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et international.
Le producteur belge est Versus production (Jacques-Henri Bronckart). Il a bénéficié du Tax shelter et du soutien de Wallimage. La RTBF, Be tv, Proximus sont co-producteurs et l’ont préacheté.
Le précédent film de Pierre Godeau était «Raoul Taburin », sorti le 17 avril 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_Taburin Cette comédie était une adaptation d’une BD de Sempé. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-pierre-godeau/
Il s’agissait d’une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%), pour un budget prévisionnel de 7,3 millions €. Les producteurs étaient les mêmes. Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Pathé avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le film avait rassemblé 185 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
BERTRAND REVIT AVEC LES LOUPS
Cinéscoop« Vivre avec les loups » https://fr.wikipedia.org/wiki/Vivre_avec_les_loups est le troisième film documentaire que Jean-Michel Bertrand réalise sur les loups. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Bertrand_(artiste)
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Il fait partie des documentaires qui bénéficient de moyens importants, puis que son budget est de 920 000 € et qu’il sort dans 152 salles. A titre de comparaison consulter notre baromètre des documentaires sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-tres-grand-ecart-des-documentaires/
Pour la préparation, 68 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. C’est 25% de plus que la moyenne de leur rémunération en 2023. Il a écrit un scénario et a été rémunéré à ce titre à hauteur de 30 000 €, ce qui est très rare pour les documentaires.
Le film est produit par MC4 (Stéphane Millière).L’Angoa, et la région Sud lui ont apporté leur soutien. Deux soficas y ont investi. Ciné+ l’a préacheté. Gebeka a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle.
Jean-Michel Bertrand avait réalisé « Marche avec les loups », sorti le 15 janvier 2021 dans 124 salles. Il avait un budget et 890 000 €, le même producteur et le même distributeur. 187 000 spectateurs avaient été le voir. « La vallée des loups » était sorti le 4 janvier 2017 dans 57 salles et avait rassemblé 495 000 spectateurs. Son budget était de 750 000 €. Il avait également le même producteur et le même distributeur.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LE TRÈS GRAND ÉCART DES DOCUMENTAIRES
FinanCinéLa France produit énormément de documentaires pour le cinéma. Mais, pour la majorité d’entre eux, le producteur n’officialise pas son budget prévisionnel. Nous avons établi un baromètre des films documentaires en 2023, qui ne porte que sur ceux qui ont présenté un budget prévisionnel à des investisseurs. Financièrement il y a de très grands écarts entre les documentaires français.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
En ce qui concerne les budgets, le plus élevé est celui de « Voyage au pôle sud », réalisé par Luc Jacquet, sorti le 20 décembre dernier. https://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_au_pôle_Sud Il a rassemblé 83 000 spectateurs Le moins élevé est celui de « En plein jour », réalisé par Lysa Heurtier Manzanarès. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=302936.html Il n’a pas réalisé une seule entrée en salle. Comme on le voit, le budget médian n’est pas très loin du budget moyen.
Le budget le moins élevé est 3,4% du budget le plus élevé. Pour les films de fiction il est de 2,6 pour mille !
En ce qui concerne la rémunération du réalisateur, la plus élevée est celles de Nicolas Philibert pour la réalisation de « Sur l’Adamant » https://fr.wikipedia.org/wiki/Sur_l%27Adamant Il s’agit d’une coproduction franco-japonaise. A noter que cette rémunération est 80% de la rémunération moyenne d’une réalisateur de fiction. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/La rémunération la moins élevée est 4000 €. C’est celle de Brice Gravelle pour « Des idées de génie », un film dont le budget prévisionnel est 72 000 €. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=314969.html
En ce qui concerne le nombre d’entrées, le champion est « Sur l’Adamant ». Comme on l’a vu, il y a des films qui n’ont pas fait une seule entrée. La moyenne est de 14 000 entrées. Mais la médiane est de 2 500 entrées, ce qui signifie que la moitié des films documentaires français rassemble moins de 2 500 spectateurs. Un quart rassemble moins de 500 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.