Le groupe UGC vient d’annoncer le lancement de plusieurs nouvelles cartes d’abonnement. L’une d’elle sera même en partenariat avec la chaîne Canal+. C’est peut-être une nouvelle étape importante de l’histoire du cinema en France, comme l’ont été le lancement par Pathé en 1993 des premiers multiplex français ou le lancement par UGC en 2000 de la première carte d’abonnement.
Car, aujourd’hui, le monde de l’audiovisuel, dont le cinéma est une composante, doit impérativement vivre à l’heure du numérique. Il y a des librairies partout dans le monde, mais Amazon est devenu le premier distributeur de livres du monde. Et, en France, le groupe des magasins de la FNAC vend ses livres et ses produits électroniques par son site internet. Même chose pour la musique dont le premier distributeur est la plate-forme Spotify. Les chaînes de télévision continuent leur programmation linéaire. Mais, pour contrer la formidable concurrence de Netflix et des services de S-Vod mondiaux, elles ont développé une offre en replay accessible par la box, puis une offre spécifique, beaucoup plus large et non linéaire, accessible par internet.
Dans son remarquable livre, « Le nouveau monde des médias-une urgence démocratique », Nathalie Sonnac rappelle que les GAFA gonflent leurs audiences grâce à l’intelligence artificielle qui leur permet de connaître dans le détail les goûts et les habitudes de leurs clients et de leur proposer des contenus correspondant à ceux-ci. Cette même intelligence artificielle leur permet d’augmenter la performance, et donc les tarifs, de leurs publicités, en les ciblant sur les consommateurs qu’elles doivent intéresser. En fait, leurs fichiers d’utilisateurs et d’abonnés, dont elles connaissent parfaitement les goûts, les habitudes et les profils, sont un véritable capital et une source de revenus de plus en plus importants. https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/sciences-politiques/nouveau-monde-des-medias_9782415005603.php
Le rapport Lasserre : « Le cinéma à la recherche de nouveaux équilibres » consacre un chapitre aux cartes d’abonnement. https://www.cnc.fr/cinema/etudes-et-rapports/rapport/rapport-de-bruno-lasserre—le-cinema-a-la-recherche-de-nouveaux-equilibres—relancer-des-outils-repenser-la-regulation_1928729 Il note qu’en 2017 elles généraient 7% de la fréquentation. Cela doit être sensiblement plus pour la fréquentation des groupes qui ont leur carte (UGC et Pathé). Et, contrairement à ce que certains craignaient avant, elles contribuent à la diversité de l’offre et aux films « fragiles », car le détenteur de la carte peut prendre le « risque » d’aller les voir, puisque cela ne lui coûte rien. Par ailleurs, phénomène social capital, l’abonnement tend à se développer au sein de nos sociétés, puisqu’il permet à chacun de maitriser son budget. C’est encore plus vrai pour les jeunes. Ainsi, si, en 2022 l’abonnement mensuel lié aux loisirs est en moyenne de 41€, il est de 63 € chez les 18-25 ans.
C’est pourquoi plusieurs des nouvelles cartes lancées par UGC, et notamment celle qui offre en même temps l’accès à toutes les séances chez UGC et l’abonnement à Canal+, vise ces jeunes (25,95 € par mois). Car les jeunes ont de moins en moins tendance à aller au cinéma et â regarder la télévision.
Certaines des nouvelles cartes permettront aussi l’accès aux séances de Viva l’Opéra. UGC va expérimenter une carte visant les familles(4 personnes) ou permettant d’inviter une personne à tarif réduit. Il y aura aussi une carte individuelle moins cher parce que permettant d’aller au cinéma uniquement en semaine ou le week-end. Car il est clair aujourd’hui que beaucoup de commerces se rendent compte que les Français ont un vrai problème de pouvoir d’achat. D’ailleurs, dans le Parisien de jeudi, Samuel Loiseau, le directeur général des opérations cinéma d’UGC, expliquait que seuls 20% des spectateurs d’UGC paient le tarif plein.
Bien entendu ce système d’abonnement permet de connaitre les goûts et les habitudes de ces clients, ce qui, comme pour les GAFA, constitue en soit un véritable capital et peut générer des revenus supplémentaires. C’est pourquoi le cinéma est entré dans une nouvelle ère.
VERSION DÉJANTÉE DE LA GUERRE DES ÉTOILES
CinéscoopBruno Dumont réalise son 12 éme film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Dumont
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Cette version déjantée de la guerre des étoiles est une coproduction entre la France (70%), l’Allemagne(10%), l’Italie(10%) et la Belgique(10%) pour un budget prévisionnel de 7,1 millions €. C’est un tiers de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/
Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 130 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit la rémunération moyenne des réalisateurs en 2023. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario pour 109 000 €, soit la moitié du budget moyen des scénarios des films de fiction. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/Les rôles principaux ont reçu 266 000 €, soit 20% de plus que la moyenne de ce qu’ils ont reçu en 2023. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le producteur français est Tessalit production (Jean Bréhat). Le film a bénéficié d’une avance sur recettes de 600 000 €. Il a bénéficié du soutien du CNC pour le mini-traité franco-allemand et la Création visuelles et sonore. Eurimages lui a accordé son soutien. Pictanovo (région Hauts-de-France) est coproducteur et deux soficas y ont investi.
Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. ARP sélection a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et s-vod. Memento international a le mandat de vente international. Le producteur allemand est Red Balloon, le producteur Italien est Crescent Films et le producteur belge Novack Production.
Le précédent film réalisé par Bruno Dumont était « France », sorti le 25 août 2021. Son budget prévisionnel était de 5,6 millions €. C’était une coproduction entre la France (60%), l’Allemagne (20%), l’Italie (10%) et la Belgique (10%) Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 52 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Les rôles principaux avaient reçu 293 000 €.
Le producteur français était 3 B production et le distributeur déjà ARP Sélection. Le film avait rassemblé 140 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
UNE COMÉDIE DE CAYAVÉ AU MOYEN-ÂGE
Cinéscoop« Les chèvres ! », cette nouvelle comédie réalisée par Fred Cayavé et qui se situe au Moyen-Âge, est son 7ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fred_Cavayé
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Fred Cayavé
Son budget prévisionnel de 19 millions € est le plus élevé de celui des films français sortis depuis le début de l’année, derrière « Chien & chat « , sorti le semaine dernière. https://siritz.com/cinescoop/a-la-fois-live-et-animation/ C’est près de quatre fois le budget moyen des films français de fiction sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/
Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 350 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Soit 2,8 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction français. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario avec Nicolas Slomka, Matthier Rumani et Sarah Kaminsky pour 623 000 €. C’est 3 fois la moyenne des budgets des scénarios des films français. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux, dont Dany Boon et Jérôme Commandeur, ont reçu 308 000 €, soit 50% de plus que la moyenne de ce que les rôles principaux ont reçu l’année dernière, https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/.
Le film est produit par Jerico Films (Eric Jehelmann) et Vendôme Films (Philippe Rousselet). TF1 films est coproducteur. Le film a bénéficié de soutien du CNC, de l’Angoa, de la région Aquitaine et du département de la Dordogne. Netflix (pour un énorme montant), TF1 (2 passages) et TMC (2 passages) l’ont préacheté. Pathé a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.
Le précédent film réalisé par Fred Cayavé était « Adieu monsieur Haffmann », sorti en salle le 12 janvier 2022. https://fr.wikipedia.org/wiki/Adieu_monsieur_Haffmann_(film) Son budget prévisionnel était de 10,8 millions €. Pour la préparation, 50 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il s’agissait d’une adaptation de la pièce de théâtre de Jean-.Philippe Daguerre. Fred Cayavé avait écrit le scénario avec ce dernier et Sarah Kaminsky pour 400 000 €. Ils avaient transformera comédie qu’était la pièce et comédie-dramatique. Les droits d’adaptation de la pièce avaient été acquis pour 100 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 573 000 €. Le producteur délégué était Vendôme Films. OCS et France Télévisions l’avaient préacheté. Pathé et Orange studio avaient donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le film avait rassemblé 750 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LES DERNIÈRES HEURES DE MOLIÈRE
Cinéscoop« Le malade imaginaire » est la première réalisation d’Olivier Py, comédien, metteur en scène de théâtre et d’opéra. https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Py
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Olivier Py
Ce film a un budget prévisionnel de 1,6 million €, soit moins de la moitié du budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 17 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 11 500 €, dont 500 € d’à valoir sur droits d’auteur et 11 000 € de salaire de technicien, soit un peu plus de 15% de la rémunération médiane des réalisateurs de nos films en 2023. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/
Il a coécrit le scénario avec Bertrand de Rouffignac pour 47 000 €, soit moins de la moitié au budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux, dont Bertrand de Rouffignac, ont reçu 48 000 €, soit 60% de leur rémunération médiane l’année dernière. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le producteur délégué est Atelier de production (Mathieu et Thomas Verhaeghe). Memento coproduction est coproducteur. Une sofica y a investi et la région Sud lui a apporté son soutien. Canal+, OCS et TV5 Monde l’ont préacheté. Memento Distribution lui a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France tandis que Playtime a le mandat de distribution à l’étranger, sans minimum garante.
Sorti dans 202 salles le film a rassemblé 24 000 entrées le premier week-end, soit 1% de toutes les entrées.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
VERS UNE MAJOR HISTORIQUE DE MOINS
ÉditorialLe cinéma en France dépend largement du cinéma américain puisqu’avant le Covid il générait 55% des entrées et la majoriténdu financement du compte de soutien du cinéma français. La médiocrité de son actuelle fréquentation est due essentiellement à l’absence des habituels blockbusters américains. Ce qui se passe au sein des majors américains nous concerne donc au plus haut point.https://siritz.com/editorial/les-raisons-detre-optimiste-de-la-fnef/
Or, comme l’annonce le magazine The Economist, il est très probable que, dans les mois qui viennent, on assiste à la disparition d’une de ses majors historiques, Paramount, comme l’ont été celle de la MGM qui appartient aujourd’hui à Amazon ou de Twenty Century Fox, racheté par Disney. En effet, Shari Redstone, l’héritière de la dynastie Redstone qui contrôlait le groupe à travers Paramount Global, cherche à vendre. Paramount Global contrôle le studio, le service de s-vod et toute une série de chaines linéaires qui vont de CBS à MTV.
Sa télévision linéaire (80% de son chiffre d’affaires) est en train de s’effondrer, les abonnés au câble résiliant en masse leur abonnement. e même, la s-vod, malgré ses nombreux succès, comme les séries « Yellowstone », et ses 60 millions d’abonnés, vient de perdre 1,2 milliard $ en 9 mois. Depuis plusieurs mois, Redstone a reçu plusieurs proposition de rachat, dont celle du groupe Warner.
La plus avancée semble être celle de la société de production Skydance (David Ellison, dont le père Larry a créé Oracle et possède une fortune estimée à 130 milliards $). Il pourrait vendre les chaînes à Byron Allen qui possède The Weather Channel.
En fait, les problèmes de Paramount illustrent ceux de tous les Studios qui sont nés à l’ère de la pellicule. Ils possèdent tous des chaînes linéaires qui sont en déclin et se sont tous lancés dans la S-vod, cumulant entre eux 25 milliards $ de perte de 2020 à 2023. Certes, celle de Warner serait enfin arrivée à l’équilibre et Disney la prévoyant pour la fin de cette année. Mais, pour des acteurs moins gigantesques, tels Paramount +, Peacock (NBC/Universal) ou Tubi (Fox), la rentabilité semble hors de portée.
Racheté par Skydance Paramount peut continuer à exister comme producteur et distributeur. Mais face à des groupes aussi puissants que les géants du numérique(Amazon, Netflix et Apple) et de l’audiovisuel (Disney et Warner) le studio aura-t-il les moyens de prendre le risque de financer toute une série de plus en plus coûteux blockbusters du cinéma et des séries, tout comme d’attirer certains des plus grands talents alors que ces-x-ci ne sont pas en nombre illimité. Au moins aussi coûteux sont les acquisitions de droits de retransmissions sportives. Or là, pour pouvoir rivaliser avec les géants du numérique, Disney, Warner et Fox (Murdoch) en sont venu à décider de s’associer.
UNE STAGIAIRE PLONGE DANS LE JOURNALISME D’INVESTIGATION
Cinéscoop« Vivants » https://fr.wikipedia.org/wiki/Vivants_(film) est le troisième long métrage d’Alix Delaporte. Une jeune stagiaire blonde dans le journalisme d’investigation. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alix_Delaporte
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Alix Delaporte
C’est un film dont le budget prévisionnel est de 4,5 millions €, soit 80% du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 107 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 57 000 € de salaire de technicien, soit également 80% de la rémunération des réalisateurs de films de fiction en 2023. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Elle a écrit le scénario avec Alain Le Henry . Elle a reçu 88 500 € et lui 62 500€, ce qui revient au total à deux tiers du budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 50 000 € soit le quart de ce qu’ils ont reçu en moyenne en 2023. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Le film est produit par Trésor Films (Alain Attal). Trois soficas y ont investi et la région Ile de France lui a apporté son soutien. Canal + l’a préacheté. Pyramide a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo, un autre pour les mandats vod et s-vod et un troisième pour le mandat de vente internationale.
Le précédent film réalisé par Alix Delaporte était « Le dernier coup de marteau », sorti le 11 mars 2015. Son budget prévisionnel était de 3,6 millions €. Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle avait déjà écrit le scénario avec Alain Le Henry. Elle avait reçu 40 000 € et lui 35 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 71 000 €.
Le producteur était Lionceau films. Le film avait bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes. France 2 était coproducteur. Les régions Languedoc-Roussillon et PACA avaient apporté leur soutien. 2 soficas y avaient investi. Canal+, Orange et France 2 y avaient investi. Pyramide avait donné un minimum garanti. Le film avait rassemblé 118 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
LES VIEUX REVIENNENT POUR NOUS FAIRE RIRE
CinéscoopLa comédie « Maison de retraite », sortie en 2022 et réalisé par Thomas Gilou, un abonné aux succès populaires, avait rassemblé plus de 2 millions de spectateur. Voici maintenant « Maison d de retraite 2 ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_retraite_2. Mais cette fois-ci il est réalisé par Claude Zidi Jr https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Zidi dont c’est le 4ème film et dont le dernier « Deguns 2 », sorti en 2023, avait rassemblé plus de 500 000 spectateurs.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Claude Zidi Jr
C’est un film au budget prévisionnel de 11,5 millions €, c’est-à-dire 2,2 fois le budget moyen des films de fiction français sortie en 2022. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui revient à 10% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction français de 2023. Il a écrit le scénario avec Kev Adams et Élodie Hesme. Le budget total de ce scénario représente plus du double du budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 531 000 €, soit 2,5 fois ce qu’ils ont reçu en moyenne en 2023.
Le film est produit par My Family (Elisa Soussan) & The Man France (Raphaël Gribinski et Stan Wawrinka). TF1 est coproducteur. Les régions Sud et Ile de France ont apporté leur soutien. OCS, Amazon, TF1 et TMC l’ont préacheté. Apollo a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, Dvd et un autre pour les ventes internationales.
« Maisons de retraite » était sorti le 10 février 2022. Son budget prévisionnel était de 5 millions €. Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 248 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Le scénario avait été écrit par Kev Adams et Catherine Diamant pour 426 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 516 000 €.
My Family était le producteur tandis que The Man et TF1 étaient coproducteurs. Une sofica y avait investi. TF1, OCS, et TMC l’avaient préacheté. UGC avait les mandats salle, vidéo et étranger sans minimum garanti.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
À LA FOIS LIVE ET ANIMATION
Cinéscoop« Chien & chat » est un film qui mélange animation et live. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chien_et_Chat . C’est le 3ème long métrage réalisé par la comédienne franco-italo-libanaise Reem Kherici. https://fr.wikipedia.org/wiki/Reem_Kherici
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Reem Kherici
Cette coproduction entre la France (68%) et le Canada (32%) a un budget prévisionnel de 19,2 millions €. C’est près de 4 fois le budget moyen des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Et c’est le budget le plus élevé des films français sortis depuis le début de l’année. Pour la préparation, 34 jours de tournage (dont 33 au Canada) et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 400 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit le triple de la rémunération moyenne des réalisateurs de film français l’année dernière. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/
Elle a écrit le scénario pour 325 000 €, soit plus d’une fois et demi le budget moyen des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux , dont la réalisatrice, ont reçu 346 000 €. C’est 60% de plus que la moyenne de ce qu’ils ont reçu en 2023. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Mandarin Production (Éric et Nicolas Altmayer) et La Station Animation (Christian Ronget) sont les producteurs délégués. Gaumont et TF1 sont coproducteurs. Le CNC a accordé une aide automatique et une aide sélective aux effets visuels numériques (CVSA). Netflix, TF1 (2 passages), TMC (2 passages) l’ont préacheté. Gaumont a tous les mandats de distribution.Le producteur canadien est Canin et Felin qui a bénéficié de l’aide de Téléfilm Canada et d’un minimum garanti de distributeur.
Le précédent film de était « Jour J », sorti le 26 avril 2017 pour un budget prévisionnel de 6,9 millions €. Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 175 000 €, dont 120 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario avec Philippe Lacheau et Stéphane Kazadjian pour 200 000 €. Les rôles principaux, dont elle, avaient reçu 242 000 €.
Fidélité (Curiosa films et Moana Films) était coproducteur. Rhônes-Alpes Cinéma, Pathé et France 2 étaient coproducteurs. Le film avait bénéficié d’aides diverses du CNC et d’une aide de la région Ile de France. Canal+, Multithématiques et France 2 l’avaient préacheté. Pathé avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le film avait rassemblé 415 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
DRAME PSYCHOLOGIQUE DE SCIENCE-FICTION
Cinéscoop« La Bête » https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bête_(film,_2023) est le 10 ème long métrage de fiction réalisé par Bertrand Bonello qui est par ailleurs compositeur, comédien, scénariste et producteur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Bonello Il s’agit d’une adaptation libre de « La bête dans la jungle » de Henri James. C’est un drame psychologique de science-fiction.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Bertrand Bonello
Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et le Canada (10%) pour un budget prévisionnel de 7,5 millions €, soit 45% de plus que le budget moyen des fictions de films français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 160 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction français. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Les droits d’adaptation du livre ont été acquis pour 100 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario avec Guillaume Breaud qui a écrit les dialogues et reçu 31 000 €. Le budget du scénario est donc deux tiers du budget moyen des scénarios des films français. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les deux rôles principaux ont reçu 246 000 € ce qui revient à 20% de plus de ce que les rôles principaux ont reçu en moyenne. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succe
Les producteurs délégués sont Les Films du Bélier (Justin Taurand) et My New Picture (Bertrand Bonello). Arte est coproducteur. Eurimages a apporté son soutien.Le film a bénéficié d’une aide remboursable de la Région Ile de France ainsi que du soutien de la région sud et du département des Alpes maritimes. Six soficas y ont investi. Canal+, Ciné+ et Arte l’ont préacheté. Ad vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo, Kinology pour le mandat de ventes internationales.
Le producteur canadien est Sons of Manuel (Xavier Dolan et Nancy Grant). Il a bénéficié des Crédit d’impôt provincial et fédéral ainsi que d’une aide de la Sodec, de Téléfilm Canada et d’Eurimages. Maison 4 :3 Distribution Canada a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution au Canada.
Le précédent film de Bertrand Bonello était « Zombi Child » https://fr.wikipedia.org/wiki/Zombi_Child qui est sorti le 12 juin 2019. Son budget prévisionnel était de 2 millions €. Pour la préparation, 24 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait reçu autant pour le scénario. Les rôles principaux avaient reçu 23 000 €. Le producteur était My New Picture. Arte était coproducteur et les trois mêmes chaînes l’avaient préacheté. Ad Vitam avait donné un minimum garanti. Le film avait rassemblé 30 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.
UGC DANS L’ÉRE NUMÉRIQUE
ÉditorialLe groupe UGC vient d’annoncer le lancement de plusieurs nouvelles cartes d’abonnement. L’une d’elle sera même en partenariat avec la chaîne Canal+. C’est peut-être une nouvelle étape importante de l’histoire du cinema en France, comme l’ont été le lancement par Pathé en 1993 des premiers multiplex français ou le lancement par UGC en 2000 de la première carte d’abonnement.
Car, aujourd’hui, le monde de l’audiovisuel, dont le cinéma est une composante, doit impérativement vivre à l’heure du numérique. Il y a des librairies partout dans le monde, mais Amazon est devenu le premier distributeur de livres du monde. Et, en France, le groupe des magasins de la FNAC vend ses livres et ses produits électroniques par son site internet. Même chose pour la musique dont le premier distributeur est la plate-forme Spotify. Les chaînes de télévision continuent leur programmation linéaire. Mais, pour contrer la formidable concurrence de Netflix et des services de S-Vod mondiaux, elles ont développé une offre en replay accessible par la box, puis une offre spécifique, beaucoup plus large et non linéaire, accessible par internet.
Dans son remarquable livre, « Le nouveau monde des médias-une urgence démocratique », Nathalie Sonnac rappelle que les GAFA gonflent leurs audiences grâce à l’intelligence artificielle qui leur permet de connaître dans le détail les goûts et les habitudes de leurs clients et de leur proposer des contenus correspondant à ceux-ci. Cette même intelligence artificielle leur permet d’augmenter la performance, et donc les tarifs, de leurs publicités, en les ciblant sur les consommateurs qu’elles doivent intéresser. En fait, leurs fichiers d’utilisateurs et d’abonnés, dont elles connaissent parfaitement les goûts, les habitudes et les profils, sont un véritable capital et une source de revenus de plus en plus importants. https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/sciences-politiques/nouveau-monde-des-medias_9782415005603.php
Le rapport Lasserre : « Le cinéma à la recherche de nouveaux équilibres » consacre un chapitre aux cartes d’abonnement. https://www.cnc.fr/cinema/etudes-et-rapports/rapport/rapport-de-bruno-lasserre—le-cinema-a-la-recherche-de-nouveaux-equilibres—relancer-des-outils-repenser-la-regulation_1928729 Il note qu’en 2017 elles généraient 7% de la fréquentation. Cela doit être sensiblement plus pour la fréquentation des groupes qui ont leur carte (UGC et Pathé). Et, contrairement à ce que certains craignaient avant, elles contribuent à la diversité de l’offre et aux films « fragiles », car le détenteur de la carte peut prendre le « risque » d’aller les voir, puisque cela ne lui coûte rien. Par ailleurs, phénomène social capital, l’abonnement tend à se développer au sein de nos sociétés, puisqu’il permet à chacun de maitriser son budget. C’est encore plus vrai pour les jeunes. Ainsi, si, en 2022 l’abonnement mensuel lié aux loisirs est en moyenne de 41€, il est de 63 € chez les 18-25 ans.
C’est pourquoi plusieurs des nouvelles cartes lancées par UGC, et notamment celle qui offre en même temps l’accès à toutes les séances chez UGC et l’abonnement à Canal+, vise ces jeunes (25,95 € par mois). Car les jeunes ont de moins en moins tendance à aller au cinéma et â regarder la télévision.
Certaines des nouvelles cartes permettront aussi l’accès aux séances de Viva l’Opéra. UGC va expérimenter une carte visant les familles(4 personnes) ou permettant d’inviter une personne à tarif réduit. Il y aura aussi une carte individuelle moins cher parce que permettant d’aller au cinéma uniquement en semaine ou le week-end. Car il est clair aujourd’hui que beaucoup de commerces se rendent compte que les Français ont un vrai problème de pouvoir d’achat. D’ailleurs, dans le Parisien de jeudi, Samuel Loiseau, le directeur général des opérations cinéma d’UGC, expliquait que seuls 20% des spectateurs d’UGC paient le tarif plein.
Bien entendu ce système d’abonnement permet de connaitre les goûts et les habitudes de ces clients, ce qui, comme pour les GAFA, constitue en soit un véritable capital et peut générer des revenus supplémentaires. C’est pourquoi le cinéma est entré dans une nouvelle ère.
COCORICO POUR LE DÉMARRAGE DE « COCORICO »
CinéscoopLa comédie “Cocorico » https://fr.wikipedia.org/wiki/Cocorico_(film) est le second film réalisé par Julien Hervé qui a co-scénarisé plusieurs grands succès tels « Asterix et Obelix-l’empire du milieu », « Les Tuches 4 », https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Hervé#:~:text=Julien%20Hervé%2C%20né%20à%20Cholet,Philippe%20Mechelen%20et%20Benjamin%20Morgaine. Il a démarré en tête des films de la semaine avec plus de 63 000 entrées le premier jour. C’est ce qu’on appelle typiquement un film pour la profondeur puisque la France fait près de 9 fois la fréquentation de Paris.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Son budget prévisionnel est 10 millions €, soit presque le double du budget moyen des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 350 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui revient à 2,6 fois le budget moyens des réalisateurs de films français de fiction. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/Il a écrit le scénario pour 490 000 €, soit près de deux fois et demi le budget moyen des scénarios en 2023. Les rôles principaux ont reçu 1,2 millions € soit 6 fois la moyenne de ce qu’ils ont reçu en 2023 https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/ , et les place largement en tête des rémunération depuis le début de l’année.
Les producteurs délégués sont White and Yellow Films (Julien Hervé) et SND. M6 est coproducteur. Canal+, Ciné+, M6 (2 passages) et W9 l’ont préacheté. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. La société Belge Belga Films (Christophe Toulemonde) est coproducteur à 4%.
Julien Hevré avait coréalisé « Doudou » avec Philippe Michelin https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Doudou Cette comédie était sorti le 20 juin 2018. Elle avait un budget prévisionnel de 6,7 millions €. Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs était de 350 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Pour le scénario ils avaient reçu 490 000 € et les rôles principaux aveint reçu 420 000 €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-mechelon-et-herve/
Les producteurs étaient Eskwad et Pathé. TF1 étai coproducteur. Canal+, Multithématiques, TF1 et TMC l’avaient préacheté. Pathé avait donné un minimum garanti. Le film avait rassemblé 402 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.