Ce 4ème long métrage de Blandine Lenoir https://fr.wikipedia.org/wiki/Blandine_Lenoir, «Juliette au printemps » https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_au_printemps#:~:text=Juliette%20au%20printemps%20est%20une,sortie%20est%20prévue%20en%202024.&text=Pour%20plus%20de%20détails%2C%20voir%20Fiche%20technique%20et%20Distribution présente la dimension tragique de la dépression.

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Blandine Lenoir

Son budget prévisionnel est de 3,9 millions €, soit 20% de plus que le budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 86 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 85 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.C’est 15% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Il s’agit d‘une adaptation de la bande dessinée de Camille Jourdy « Les fantômes reviennent au printemps », dont les droits ont été acquis pour 174 000 €. La réalisatrice a écrit le scénario avec Maud Ameline. Le coût du scénario revient à 85% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/ Les rôles principaux ont reçu 100 000 €, soit 10% de plus que leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué est Karé Productions (Antoine Rein). France 3 est coproducteur. 6 soficas, dont 2 garanties par le producteur, y ont investi. Le CNC a apporté une aide à la musique et la région Nouvelle Aquitaine aide à l’écriture. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et vod, Indie Sales pour le mandat de ventes à l’étranger.

Le précédent film réalisé par Blandine Lenoir était « Annie Colère », https://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_colère sorti le 30 novembre 2022. Son budget prévisionnel était 3,3 millions €. Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 74 000 €, dont 36 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 38 000 € de salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario avec Axelle Ropert pour 91 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 90 000 €. Aurora Films et France 3 étaient coproducteurs. Canal+, Multithématiques et France 3 l’avaient préacheté. Il y avait les mêmes distributeurs. Le film avait rassemblé 171 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

 « Paradis Paris » https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradis_Paris , un film choral sur la mort,  est le 6ème long métrage de Marjane Satrapi, https://fr.wikipedia.org/wiki/Marjane_Satrapi la célèbre auteur franco-iranienne des bandes dessinées « Persepolis » dont c’est le 6ème long métrage pour le cinéma.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Marjane Satrapi

Son budget prévisionnel est  6,3 millions €, ce qui revient à 20% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production sa rémunération de réalisatrice est de 58 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 48 000 € de salaire de technicien, soit 35% de la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Elle a écrit le scénario avec Marie Madinier pour 100 000 €, soit le budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Les rôles principaux ont reçu 181 000 €, soit à peu près leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué est Vito Films (Isaac Cherbit). Marjane Satrapi et Studio Canal sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 700 000 € d’avance sur recettes et la région Ile de France lui a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et C8 l’ont préacheté. Studio Canal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution sauf la tv. Il y a un  coproducteur suisse, Dauphin Studio,  à 1,2%.

Le précédent film de Marjane Satrapi était « Radioactive ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Radioactive_(film), l’adaptation du roman graphique  « Radioactive: Marie & Pierre Curie: A Tale of Love and Fallout » de Lauren Redniss  C’était un film britannique. Il était sorti en France le 11 mars 2020. Il y était distribué par Studio Canal qui était également coproducteur avec Shoebox Film. L’exploitation du film avait été fortement gênée par le confinement du covid. En France il avait rassemblé 101 000 spectateurs et dans le monde un million.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le système de soutien au cinéma français est sans doute l’un des plus performants au monde. Mais, pour en bénéficier pleinement il faut en comprendre la complexité et y être introduit.

Voici l’exemple d’un producteur-réalisateur qui a réussi en France dans les documentaires sur le sport au point d’avoir les moyens de financer entièrement un film qu’il a réalisé, mais qui n’a toujours pas les moyens de le sortir en salle puisqu’il n’a toujours pas de distributeur.

Narinderpal-Singh CHANDOK

Il faut dire que s’il est de nationalité française, Narindepal Singh Chandok est né en Inde en 1971, à New-Deli (Inde). Il n’est venu en Europe qu’à l’âge de 8 ans, en Allemagne, puis en France aux Ullis, près de Massy. Sa famille est Sikh (religion monothéiste très minoritaire, un peu les juifs de l’Inde). Il ne brille pas à l’école et commence à travailler très jeune dans de petites entreprises. Il travaille ainsi dans le restaurant indien de ses parents. Mais il a une passion pour le cinéma que la carte UGC ne fait que renforcer. Il travaille au parc Disney en construction, puis à son ouverture, dans des boutiques.

Il est ensuite amené à produire pour la chaîne CFI des programmes sur les sports de combat. Puis, il se lance lui-même dans la réalisation de documentaires. Il crée ainsi une série de 12×26’ sur les arts martiaux et la culture locale de 12 pays. Ils sont achetés par Planète Canal. Puis il les revend à TV5 monde. Avec et argent il en fait une série de 20×52’. Et ainsi de suite. Il va réaliser plus de 35 documentaire. Cette activité est une réussite. 

Et puis un jour il veut faire un long métrage.

Il trouve très vite un sujet. En fait tout se passe en Inde. Deux frères, Jaspal et Vicky, récemment arrivés de la campagne, n’ont qu’un but :  émigrer au Canada. Ils vivent à Chandigard, la ville construite par Le Corbusier au Pendjab. Ces gentils garçons  tiennent un minuscule magasin. Mais pour se payer le voyage et l’installation, ils en viennent alors à commettre des assassinats pour le compte de Sanjay, chef corrompu de la police. Quand Jaspal tombe amoureux d’une fille « trop bien pour lui », le rêve canadien s’estompe.  La fratrie se fragilise quand Sanjay se retourne contre eux …

Ce n’est donc pas du tout un film de genre Bollywood. Mais Singh affirme qu’il correspond à la réalité.  « Jaspal » est tourné en Inde en Pendjabi, mais les principaux techniciens sont français. Il y a bien entendu des techniciens assistants indiens et les comédiens le sont tous aussi. Même le monteur français fait partie du voyage, car c’est lui qui dit au réalisateur si la prise suffit pour monter le film quand on sera en France. Il joue donc également le rôle de scripte. 

Le film,  tourné en 45 jours, dure un peu plus de 2 heures et a un budget total de 500 000 €, entièrement financé par le producteur. C’est donc un film  français. Singh a cherché à obtenir l’aide Cinéma du monde du CNC, mais elle lui a été refusé.  En tout cas le producteur estime pouvoir obtenir l’agrément d’investissement. Il cherche évidemment un distributeur, condition nécessaire pour sortir correctement en salle.

En fait, il travaille déjà à son prochain film et souhaiterait surtout que celui-ci lui serve de carte de visite pour trouver cofinancements et partenaires.

« Blood » est un film d’action :  une française routarde part avec son compagnon pour une ballade en Inde. Une nuit ils se font agresser. Lui est gravement tabassé mais elle sait se défendre. Les agresseurs vont s’en rendre compte trop tard…

Bande annonce de « Jaspal » :

https://www.youtube.com/watch?v=mgH0fh2B6v4

 

 

Avant l’annonce de la dissolution, la ministre de la Culture, Rachida Dati, avait l’intention de soumettre au vote du Parlement une loi fusionnant au sein d’une holding les trois entreprises publiques de l’audiovisuel : France télévisions, Radio France et l’INA. Tout ce qui concerne l’audiovisuel public est évidemment d’une importance capitale pour notre pays, d’abord pour notre cinéma, dont il est une source de financement essentiel et , surtout, pour l’ensemble de nos médias, alors qu’avec les plate-formes et les réseaux sociaux ceux-ci sont devenus un élément essentiel de notre économie et de notre démocratie.

Or, sur son passionnant site internet « Après la révolution numérique » l’économiste des médias, Alain Le Diberder, souligne dans un article intitulé « L’économie cachée de la réforme de l’audiovisuel public » que celle-ci ne s’appuie sur aucune analyse économique préalable. »https://alain.le-diberder.com/leconomie-de-la-reforme-de-laudiovisuel-public/ A priori cette fusion devrait permettre de faire des économies d’échelle. Or, au contraire, l’article démontre qu’elle va accroitre les dépenses de l’audiovisuel public.

Tout d’abord cette réforme n’aborde en aucune façon le financement à long terme de celui-ci qui, à la différence de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne, reste incertain depuis la suppression de la redevance. Pour l’instant, de manière provisoire, il est assuré par l’attribution d’une fraction de la TVA perçue par l’État. Or, ainsi que le souligne Alain le Diberder,  la maîtrise du déficit public de la France étant une priorité répétée, « il est peu probable que l’État s’engage de manière crédible à un financement garanti sur le moyen terme. »

En fait, « cette fusion va entrainer des surcoûts inévitables quoique difficiles à chiffrer. » Rappelons que La Cour des comptes notait en 2016 que la fusion, en 2009, des chaînes de télévision publiques au sein de France télévisions avait nécessité deux plans de réduction d’effectifs qui avaient coûté 56 millions €. Et, qu’en outre, un accord avec les représentants des salariés renchérissait la masse salariale de 31,7 millions € par an.

Il est en fait certain que trois sources de dépenses supplémentaires seront inévitables :

  • le coût de la holding, même si celle-ci ne sera que provisoire
  • Les coûts de l’harmonisation des contrats de travail estimée à 20 ou 30 millions € par an
  • Le coût de la réorganisation. Celle de 2009 avait coûté largement plus que les 40 millions € annoncés par son PDG en 2010.

En somme, comme France télévisions a passé, avec les organisations professionnelles, jusqu’en 2028, des engagements précis   d’investissement dans le cinéma et la production d’oeuvres audiovisuelles, il devra y avoir des économies ailleurs. C’est à dire dans les émissions de flux, d’information, dans les droits sportifs et dans les programmes de radio.

Cette constitue donc de la pure gesticulation pour que la ministre de la Culture puisse dire qu’elle a agi et mettre son nom sur une loi « historique » . Certes, avec le  développement des plates-formes et des réseaux sociaux il est plus essentiel que jamais d’avoir un secteur public de l’audiovisuel fort. Mais  la  priorité devrait être de lui trouver une financement à long terme pérenne, à l’image du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Le projet de loi se garde bien d’apporter une solution à ce véritable problème. C’est assez fréquent des actions de l’État français dès qu’il s’agit d’économie et il est peu probable que le prochain gouvernement y change quelque chose.

Avec ce drame fantastique qui présente le vampirisme comme une maladie sociale, « En attendant la nuit » https://fr.wikipedia.org/wiki/En_attendant_la_nuit, Céline Rouzet, https://www.unifrance.org/annuaires/personne/446485/celine-rouzet réalise son deuxième film.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Céline Touzet

Il s’agit d’une coproduction entre la France (88%) et la Belgique (12%) pour un budget prévisionnel de 2,1 millions €, soit 60% du budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 30 000 €, dont 13 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 17 000 € de salaire de technicien, soit 40% de la rémunération médiane des réalisateurs cette année. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Elle a écrit le scénario avec William Martin pour 44 000 € ce qui revient à 44% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/ Les rôles principaux ont reçu 34 000 €, soit 37% de leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Les producteurs délégués français sont Reboot Films (Olivier Aknin) et Eliane Antoinette (Candice Zaccagnino). 24 Mai production (Lola Gans) est coproducteur. Le film a bénéficié de 152 000 € d’avance sur recettes après réalisation. Le CNC lui a également apporté une aide à la musique et une aide à la réécriture. 4 soficas y ont investi. La région Bourgogne-Franche-Comté et la région Centre Val de Loire lui ont apporté leur soutien. OCS et Disney+ l’ont préacheté. Tandem a donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo tandis que  Play time en a donné un pour les ventes à l’étranger hors Benelux.

Le producteur belge est Altitude 100 production (Guillaume et Stéphane Malandrin). Il a bénéficié du Tax shelter et du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles. BeTV et RTBF sont coproducteurs et ont effectué un pré-achat.

Le premier film réalisé par Céline Rouzet était un documentaire tourné en Papouasie Nouvelle Guinée, « 140 KM à l’Ouest du Paradis », sorti en salle le 21 septembre 2022. Il avait les mêmes producteurs et était distribué par New-Story. Il avait rassemblé 2  600 entrées dans une seule salle.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Dans « Rendez-vous avec Pol Pot » https://fr.wikipedia.org/wiki/Rendez-vous_avec_Pol_Pot Rithy Pan https://fr.wikipedia.org/wiki/Rithy_Panh décrit les réactions différentes de 3 journalistes français qui découvrent la terrible réalité sur les Khmers rouges. Cette fiction est le 22 éme film de ce grand réalisateur de documentaires. Il est librement adapté du livre d’Elizabeth Becker, Les Larmes du Cambodge : l’histoire d’un autogénocide 

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Rithy Pan

Cette coproduction entre la France (90%) et le Cambodge (10%) a un budget prévisionnel de 2 millions €. C’est 57% du budget prévisionnel médian des films de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 55 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 110 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 80% de la rémunération moyenne des réalisateurs cette année. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Il a écrit le scénario avec Pierre Erwan Guillaume pour 42 000 €, soit 42% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 109 000 €, soit 20% de plus que leur rémunération  médiane. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué est CDP (Catherine Dussart). Le film a reçu 550 000 € d’avance sur recettes. Une sofica y a investi. Canal+ l’a préacheté. Sophie Dulac Distribution a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en  salle et LHB pour le mandat de vente à l’étranger.

Le dernier film réalisé par Rithy Pan sorti en salle en France était le documentaire « Irradiés », sorti le 26 janvier 2022 et distribué par Les Acacias. Il avait rassemblé 1200 spectateurs dans 3 salles. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=280800.html

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Cette comédie sur une arnaque collective, « La Petite Vadrouille,  https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Petite_Vadrouille est le 11ème long métrage réalisé par Bruno Podalydès, https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Podalydès. Son frère en est l’un des rôles principaux.

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Bruno Podalydes

Son budget prévisionnel est de 4,6 millions €, soit légèrement en-dessous du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui correspond à 70% de la rémunération moyenne des réalisateurs cette année. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Il a écrit le scénario pour 150 000 €, soit les trois quarts du budget moyen des scénarios cette année. Les 4 rôles principaux ont reçu 552 000 €, soit 2,7 fois ce qu’ils ont reçu en moyenne cette année. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué est Why not productions (Pascal Caucheteux). 2 soficas y ont investi. Canal+, OCS et C8 l’ont préacheté. UCC est distributeur sans minimum garanti.

Le précédent film réalisé par Bruno Podalydes était « Wahou ! », sorti le 7 juin 2023. https://siritz.com/cinescoop/la-modeste-remuneration-de-bruno-podalydes/

Son budget prévisionnel était de 1,2 millions €. Pour la préparation, 22 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 10 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait reçu 5 000 € pour le scénario et les rôles principaux avaient reçu 40 000 €.

Why not productions était déjà le producteur. Canal+ et OCS l’avaient préacheté. UGC était déjà le distributeur, sans minimum garanti. Le film avait rassemblé 245 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Les rôles principaux d’un film (ceux qui apparaissent en haut de l’affiche) sont en général une des dépenses essentielles du budget prévisionnel d’un film.

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En 2023 c’était, de loin, les 7 rôles principaux de « Asterix & Obélix, l’empire du milieu » qui avaient reçu les rémunérations cumulées les plus élevées de l’année : 4 786 000 €.  https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/

C’est très au-dessus des 1,55 millions € de  rémunération des rôles principaux de « Jamais sans mon psy » sorti en 2024. https://siritz.com/cinescoop/un-patient-est-le-cauchemar-dun-psychanaliste/

Cet écart entre les deux tops explique sans doute en partie que la moyenne des rémunérations des rôles principaux des films sortis l’année dernière était plus élevée de 13% en 2023 par rapport à cette année. Car si l’on se réfère aux rémunérations médianes c’est l’inverse : celles de 2024 est supérieure de 5,7% à celles de 2023.

Bien entendu l’année dernière il y avait des films dont le budget prévisionnel était très supérieurs aux plus élevés de cette année, à commencer par « Astérix & Obélix » avec ses 64 millions € de budget.

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Nous avons vu que depuis le début de l’année les budgets prévisionnels des films français de fiction sont beaucoup moins élevés que ceux de l’ensemble de l’année dernière, et ce, très nettement. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/

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Qu’en est-il de la rémunération des réalisateurs (salaire de technicien+ droit d’auteur) ? Et bien la réponse est plus complexe. Ainsi, la rémunération la plus élevée de 2023 (2,186 millions €), de  Dany Boon pour « La vie pour de vrai » https://siritz.com/cinescoop/la-vie-pour-de-vrai/ est près de 4 fois celle de Roman Polanski (550 000 €) pour « Palace »en 2024.  https://siritz.com/cinescoop/satire-sur-clients-et-employes-dans-un-palace/ La rémunération moyenne était également plus élevée de 20% l’année dernière par rapport à celle de cette année. Mais, comme on le sait, quelques rémunérations élevées peuvent peser  sur une moyenne. Plus significative est donc la rémunération médiane (autant de rémunérations plus élevées que de rémunération moins élevées).  Or, là on note une augmentation de 23% de la rémunération de cette année par rapport à l’année dernière.

Nous avons aussi calculé  la part de la rémunération du réalisateur par rapport au budget prévisionnel qui nous parait une donnée significative. Le pourcentage le plus élevé en 2023  de 10% pour les 50 000€ de rémunération de Jude Bauman pour la réalisation de « Entre nous », un film dont le budget prévisionnel était 500 000 €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Entre_nous_(film,_2023)

Cette année le pourcentage le plus élevé monte 38,31%. Il correspond à la rémunération (400 000 €) de  Gilles de Maistre pour la réalisation de « Le dernier Jaguar », au budget prévisionnel de 10,444 millions €. https://siritz.com/cinescoop/un-film-daventure-qui-est-un-exploit/ En ce qui conserve la moyenne de ce pourcentage, on constate également une progression cette année puisqu’on passe de 2,28% à 2,6%.Comme toujours la plus significative est la donnée médiane, qui augmente très légèrement, passant de 2,24% à 2,29%. Mais l’on peut tout de même estimer que ces deux derniers chiffres restent relativement stables : entre 2,6 % et 2,8% du budget prévisionnel pour la moyenne et  un peu en-dessous de 2,3% pour la médiane.

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« La belle de Gaza », https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Belle_de_Gaza  , un documentaire sur une femme trans dans les nuits de Tel-Aviv, est le 9ème long métrage, dont le 6èmedocumentaire de Yolande Zauberman. https://fr.wikipedia.org/wiki/Yolande_Zauberman

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Yolande Zauberman

Son budget prévisionnel est d’un millions €, ce qui le rapproche du budget de documentaire le plus élevé de l’année dernière. https://siritz.com/financine/le-tres-grand-ecart-des-documentaires/A noter qu’il est 50% plus élevé que le budget de la fiction « Fainéantes.E.S »,sorti cette semaine,  https://siritz.com/cinescoop/punks-a-chien-et-fetards-inveteres/Pour la préparation, 25 jours de tournage en Israël et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 66 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 70% de plus que la moyenne des rémunérations des réalisateurs de documentaire en 2023. Elle a écrit le scénario pour 34 000 €.

Les producteurs sont Unité (Bruno Nahon) et Phobics  (Yolande Zauberman). Arte cinéma France est coproducteur et une sofica y a investi. Le film a bénéficié de 300 000 € d’avance sur recettes et du soutien de la région Ile de France.

Pyramide distribution a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et vod ainsi qu’un autre pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film de la réalisatrice était « M », sorti le 20 mars 2018. C’était également un documentaire tourné à l’étranger. Il avait été également tourné en Israël et racontait la recherche sur un homme, issu d’une communauté orthodoxe de Tel Aviv, devenu acteur, qui part à la recherche de celui qui l’a abusé sexuellement quand il était jeune. Les producteurs était C.G cinéma, Unité Films et Phobics Films. New story était le distributeur et le film avait rassemblé 30 000 spectateurs.

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