LA MODESTE RÉMUNÉRATION DE BRUNO PODALYDES
POUR LA RÉALISATION DE « WAHOU !»
C’est le 10ème film qu’il a réalisé alors qu’il est aussi scénariste et comédien. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Podalydès
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Why not Productions (Pascal Caucheteux) pour un budget prévisionnel de 1,2 millions €. C’est le tiers du budget médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/
Pour la préparation, 22 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 10 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est très modeste puisqu’égal à 12,5% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Il a écrit le scénario pour 5 000 €. C’est 5% de la rémunération médiane des scénarios de ces films. Les deux rôles principaux, dont lui, ont reçu40 000 €. C’est moins de la moitié de la rémunération médiane des principaux rôles de ces films.
Le film a été préacheté par Canal+ et OCS. UGC a le mandat de distribution en salle sans minimum garanti.
Le précédent film de Bruno Podaydes était « Les 2 Alfred », sorti le 16 juin 2021. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-bruno-podalydes/ Il était également produit par Why not Productions pour un budget prévisionnel de 3,9 millions €.
Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 150 000 €. Sandrine Kiberlain et lui occupaient les premiers rôles en plus de son frère Denis. Ils avaient reçu 302 000 €. Le film était déjà préacheté par Canal+ et OCS. UGC était le distributeur sans minimum garanti.Le film avait rassemblé 401 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.