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LA RÉMUNÉRATION DE QUENTIN DUPIEUX

POUR LA RÉALISATION DE « MANDIBULES »

Le distributeur Alexandre Mallet-Guy (Memento Films) et les producteurs Hugo Selignac et Vincent Mazel (Chi-Fou-Mi)sont parmi ceux qui ont choisi de sortir leur film dés le 19 mai, malgré la jauge à 35% et une seule séance du soir. Mais ils parient sur l’envie des spectateurs de se retrouver dans les salles obscures et une moindre concurrence par rapport à la période où l’exploitation des salles sera revenue à la normale.

La comédie fantastique « Mandibules » https://fr.wikipedia.org/wiki/Mandibules_(film) est le 9ème film réalisé par Quentin Dupieux qui est également connu pour son œuvre musicale sous le pseudonyme d’Ozio. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film a un budget initial de 4,5 millions €.

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est 255 000 €, répartie entre 165 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 90 000 € de salaire de technicien. C’est sensiblement plus que rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2020.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Il a en outre reçu 230 000 € pour le scénario.

Son précédent film comme réalisateur est « Le daim », sorti en salle le 19 juin 2019. Il avait été produit par Thomas et Mathieu Verhaeghe (Atelier de production) pour un budget initial de 4 millions € et distribué par Diaphana.

La rémunération du réalisateur était de 120 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait en outre touché 100 000 € d’à valoir pour le scénario.

Le film avait rassemblé 214 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.