Archive d’étiquettes pour : Quentin Dupieux

« Daaaaaali ! » https://fr.wikipedia.org/wiki/Daaaaaalí_! est le 13 ème long métrage de cinéma réalisé par  Quentin Dupieux qui est, par ailleurs, un très talentueux musicien de musique électronique et un  scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux   Il  fait ressorti toutes les facettes de ce fantasque personnage en le faisant interprété par une pléiade de comédiens.

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Quentin Dupieux

Le budget prévisionnel de ce film est 6,7 millions €, soit 30% de plus que le budget moyen des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui est 10% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario pour 260 000 €, soit 30% de plus que le budget moyen des films français. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 171 000 € soit 20% de moins que la moyenne de ce qu’ils ont reçu en 2023.

Le producteur délégué est Atelier de production (Thomas et Mathieu Verhaeghe). France 3 est coproducteur. Quatre soficas y ont investi. Canal+, OCS et France 3 l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution  salle, vidéo et vod et Kinology pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film réalisé par  Quentin Dupieux était « Yannick », sorti le 2 août 2023 https://fr.wikipedia.org/wiki/Yannick_(film). Son budget prévisionnel n’était que de 925 000 €. Mais il avait tout de même rassemblé 463 000 spectateurs.

Pour la préparation, 6 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 10 000 €, dont 1 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 9 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 1 000 €. Les rôles principaux aveint reçu 40 000 €. Il était produit par Atelier Productions et Chi-Fou-Mi Productions. Diaphana avait donné un minimum garanti. Ce film avait été très rentable.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Comme on l’avait espéré la fréquentation des salles de cinéma en France, mais aussi dans d’autres pays, comme le Royaume uni, a retrouvé son niveau d’avant le Covid. Les résultats de l’été, malgré la canicule, se sont révélés exceptionnels, ce qui fait que le cumul de l’année n’est désormais que 9,5% en-dessous de celui de 2019 qui avait terminé au niveau record de 213 millions d’entrées.

C’est évidemment dû au phénomène « Barbeinhamer » qui confirme que le cinéma reste un loisir collectif des plus populaires, notamment quand il n’oublie pas qu’il est aussi un art et que les réalisateurs sont des auteurs. https://siritz.com/editorial/oppenheimer-nouveau-graal-du-cinema/.une

Mais, cet été, un film français a, lui aussi permis de confirmer cette constatation. Il s’agit de « Yannick » le 12ème film de Quentin Dupieux, un réalisateur qui est aussi célèbre  par sa musique électronique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux

Il n’a pas rassemblé comme les deux blockbusters américains des millions de spectateurs. Mais il illustre à quel point la force du cinéma français est dans sa diversité.

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Car « Yannick », dont le  budget de 925 000 € est parmi les 10% les moins élevées des fictions françaises sorties depuis le début de l’année. Il a été tourné  en 6 jours ce  qui est exceptionnellement rapide, même pour ce niveau de budget. En outre, il ne dure que 67 minutes, ce qui est à peine plus que les 60 minutes de durée maximale des courts métrages. Et pourtant, les salles affichent le même tarif que pour leurs autres films. Or, il est parti pour  quelques 350 000 entrées.

C’est qu’il repose sur une véritable idée de créateur, à laquelle tout spectateur du film peut s’identifier. Dans « La rose pourpre du Caire » Woody Allen faisait sortir de l’écran le personnage du film pour rejoindre dans la salle une spectatrice et vivre avec elle dans la vraie vie. Ici Quentin Dupieux, au milieu d’une mauvaise pièce de théâtre, comme il nous est arrivé d’en voir, fait se lever et objecter un spectateur qui n’en peut plus. Il monte sur scène et impose progressivement des changements à la pièce.Chacun d’entre nous qui a souvent envie de refuser de se voir imposer sans réagir le monde tel qu’il est peut s’identifier à lui.

Le distributeur Diaphana n’a pas donné le moindre minimum garanti. Mais il va recevoir, rien qu’en soutien automatique à la distribution, ce qui devrait en grande partie couvrir les frais d’édition pour une sortie dans 300 salles. Et, sur un minimum de 1 000 000 € de recette distributeur, sa commission devrait se situer autour de 200 000 €.

Les producteurs -Atelier de Production (Thomas et Mathieu Verhaegue) et Chi-Fou-Mi Productions(Nicolas Dumont)- ont financé le film sans le moindre apport extérieur, ce qui, là encore, est exceptionnel pour une fiction. Compte tenu du crédit d’impôt leur apport effectif est de l’ordre de 700 000 €.

Or, rien qu’en soutien automatique ils devraient recevoir plus de 300 000 €. Déduction faite de sa commission et des frais d’édition, le distributeur devrait pouvoir leur verser de l’ordre de 400 000 à 500 000 €. Ils seront donc très bénéficiaires. En outre ils conservent  tous les droits, en dehors de la distribution salle. Compte tenu de son succès le film sera sans doute acheté par une chaîne payante Premium, une chaîne cinéma et une chaîne en clair, ce qui rendra le film encore plus bénéficiaire pour ses producteurs. Peut-être sera-t-il même exporté. Et pourquoi le remake n’intéresserait-il pas  les États-Unis ?

Enfin, compte tenu de ce succès, il est probable que le réalisateur recevra des droits d’auteur complémentaires proportionnels aux résultats du film, supplémentaires à sa rémunération fixe limitée à 10 000 €.

Bien entendu la sortie à succès, en plein été, de la Palme d’or du dernier Festival de Cannes est une autre illustration de la santé du cinéma français. Nous en parlerons demain.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « FUMER FAIT TOUSSER »

Cette comédie est le 10ème film réalisé par celui qui est à la fois artiste de musique électronique, scénariste et réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux

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Il est produit par CHI-FOU-MI Productions (Hugo Selignac) & Gaumont. Ils ont investi du numéraire pour un budget prévisionnel de 6,7 millions €.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Fumer_fait_tousser

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 131 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Pour l’écriture du scénario il a reçu 237 000 €. C’est un peu moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Il a reçu 237 000 € pour le scénario. C’est intermédiaire entre le budget médian et le budget moyen des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/

Il a reçu 237 000 € pour le scénario. C’est intermédiaire entre le budget médian et le budget moyen des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/

Le film a bénéficié du soutien de la Région Sud et de la Région Occitanie.

Canal+, OCS ont préacheté un passage et TMC deux.

Gaumont a tous les mandats de distribution sans avoir donné de minimum garanti.

Le précédent film réalisé par Quentin Dupieux était « Incroyable mais vrai », sorti le 15 juin 2022.

Il était produit par Atelier de Production pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €. Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait reçu 250 000 € pour le scénario.

Le film avait bénéficié de 700 000 € d’avance sur recettes.

Deux soficas adossées et un pool de quatre soficas y avaient investi. La région Ile-de-France lui avait apporté son soutien.

OCS avait préacheté deux passages. Diaphana avait donné un minimum garanti pour la distribution en salle et un autre pour les mandats vidéo et vod. WT Films et Wild Bunch avaient le mandat de vente à l’étranger sans minimum garanti.

Le film avait rassemblé 315 000 spectateurs.

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POUR LA RÉALISATION DE « MANDIBULES »

Le distributeur Alexandre Mallet-Guy (Memento Films) et les producteurs Hugo Selignac et Vincent Mazel (Chi-Fou-Mi)sont parmi ceux qui ont choisi de sortir leur film dés le 19 mai, malgré la jauge à 35% et une seule séance du soir. Mais ils parient sur l’envie des spectateurs de se retrouver dans les salles obscures et une moindre concurrence par rapport à la période où l’exploitation des salles sera revenue à la normale.

La comédie fantastique « Mandibules » https://fr.wikipedia.org/wiki/Mandibules_(film) est le 9ème film réalisé par Quentin Dupieux qui est également connu pour son œuvre musicale sous le pseudonyme d’Ozio. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film a un budget initial de 4,5 millions €.

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est 255 000 €, répartie entre 165 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 90 000 € de salaire de technicien. C’est sensiblement plus que rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2020.https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Il a en outre reçu 230 000 € pour le scénario.

Son précédent film comme réalisateur est « Le daim », sorti en salle le 19 juin 2019. Il avait été produit par Thomas et Mathieu Verhaeghe (Atelier de production) pour un budget initial de 4 millions € et distribué par Diaphana.

La rémunération du réalisateur était de 120 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait en outre touché 100 000 € d’à valoir pour le scénario.

Le film avait rassemblé 214 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.