Cinescoop

DE L’ATLANTIQUE À LA MER NOIRE

Le deuxième long métrage de cinéma réalisé par le comédien Mathias Mlekuz, https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathias_Mlekuz est une comédie dramatique, « A bicyclette ! » https://fr.wikipedia.org/wiki/À_bicyclette_! Elle est tournée comme un documentaire, pratiquement improvisée. C’est un road trip de l’Atlantique à la mer Noire.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Son budget prévisionnel est 520 000 €, soit la moitié du budget prévisionnel médian des films de fictions sortis en 2024 et le 8ème budget prévisionnel le plus bas des films français, documentaires compris,  sortis depuis le début de l’année. Pour la préparation, 30 jours de tournage, dont 24 à l’étranger, et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 19 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur. Il a écrit le scénario avec Philippe Rebbot pour 21 500 €. Mathias Mlekuz et Philippe Rebbot sont les rôles principaux mais ne sont pas rémunérés à ce titre.

Les producteurs délégués sont Mes productions (Marc-Etienne Schwartz) et F comme films (Jean-Louis Livi). Le film a bénéficié d’une aide à la musique et d’une aide au sous-titrage du CNC. Canal+, Ciné+, Canal+ Afrique et Canal+ Suisse l’ont préacheté. Ad Vitam  donné un minimum garanti pour les mandats de distribution.

Le premier film réalisé par Mathias Mlekuz était la comédie « Mine de rien », sorti en 2022. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mine_de_rien. Son budget prévisionnel était 2 millions €. Mes productions était déjà producteur et StudioCanal était le distributeur. Le film avait rassemblé 117 000 spectateurs.

Le précédent film distribué par Ad Vitam était « Le Mohican », réalisé par Frédéric Farrucci et sorti le 12 févier. https://siritz.com/cinescoop/un-western-corse-contemporain-et-politique/Sorti dans 52 salles il  avait rassemblé 72 000 entrées en deuxième semaine

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.