POUR LA RÉALISATION DE « AZURO »
Cette adaptation d’un roman de Marguerite Duras est le premier long métrage réalisé par celui qui, jusque-là était acteur et scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Rozé
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit à 50/50 par Olivier Bomsel et Veronique Zerdoun (Tabo Tabo Films) et Thierry Aflalou (Comic Strip Production) pour un budget prévisionnel de 953 000 €. C’est typiquement le film de fiction à très petit budget. https://fr.wikipedia.org/wiki/Azuro
Pour la préparation, 22 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 20 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est évidement beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année ou toute l’année dernière. https://siritz.com/financine/barometre-realisateurs-scenarios-22/
Les droits d’adaptation de « Les petits chevaux de Tarquinia » ont été acheté 39 000 €. Le scénario a été coécrit avec Julie Peyr et ils se sont partagés 28 000 €.
Le distributeur Paname, Raphael Berdugo (Cité Films), Victorien Vaney (Orson Films) et Nicole et Jérôme Vidal (Noodles production) sont coproducteurs.
CNC a apporté une aide au développement franco-italien. La Région Sud a également apporté une aide.
Le film a été préacheté par Multithématique et TV5 monde.
Paname a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo et vod. Cité films a donné un minimum garanti pour le mandat international.
Le dernier film distribué par Paname distribution était « Les magnétiques », réalisé par Vincent Colonna et sorti le 17 novembre 2021. Il était produit par SRAB Films et Tiger Films pour un budget prévisionnel de 3,4 millions €.
Paname films n’avait pas sonné de minimum garanti. Sorti dans 100 salles le film avait rassemblé 56 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.