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LA RÉMUNÉRATION D’ANTOINE BARRAUD

POUR LA RÉALISATION DE « MADELEINE COLLINS »

C’est son troisième long métrage de fiction. Il est interprété par Virginie Efira et Bruno Solomone. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Barraud

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction française (Julien Turand pour Les films du Bélier) à 70%, Belge (Frakas à 15%) et  Suisse (Close up à 15%) pour un budget prévisionnel de 3,6 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_Collins

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 75 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien.

C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs/

En outre, il a reçu 37 000 € pour le scénario. Il fait ainsi parti des 40% de films français pour lesquels le scénario est moins rémunéré que la réalisation. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-9-11/

Le film a bénéficié en France du soutien d’Eurimages, de l’Angoa, des régions Haut de France, Ile de France et Val de Loire ainsi que du département 93. Trois soficas y ont investi. Canal+ et Multithématiques ont pré-acheté un passage.

En Belgique le film a bénéficié du Tax shelter et a été acheté par la RTBF et Vol-BE TV. En Suisse il a bénéficié de deux  soutiens financiers Cinefrom dont Eurimages et a été pré-acheté par la RTS.

Le précédent film du réalisateur était « Le dos rouge », comédie dramatique sortie le 22 avril 2015. Il était produit par Anna Sanders films et distribué par Épicentre.

Il n’avait rassemblé que 10 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.