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Aucune phrase ne peut mieux résumer l’économie du succès au cinéma que le titre de la comédie française qui est en train de faire remonter la fréquentation de nos salles à ses plus hauts niveaux : « Un p’tit truc en plus ». https://siritz.com/cinescoop/le-premier-demmarrage-de-lannee/Avec 250 000 entrées il a réalisé le plus fort premier jour de l’année et, avec 1,112 millions  d’entrées, la seconde semaine de l’année, juste derrière « Dune 2 ».  Soit 15 fois les entrées au Cinéchiffres, alors qu’un coefficient entre 3 et 4 est considéré comme tout à fait correct. C’est typiquement un film qui « marche en profondeur ». Et, alors qu’il avait réalisé le mercredi 1er mai 16 000 entrées, fait exceptionnel, il est monté à 19 000 entrées le mercredi 8 mai !

Pourtant il s’agit du premier film de son réalisateur, Artus, un humoriste à succès qui en est par ailleurs interprète avec le comédien Claude Cornillac.  Ce n’est pas, à l’évidence un film « tiré » par  le poids de ses rôles principaux, puisque ils n’ont reçu comme rémunération fixe que 50 000 €, soit 50% de la rémunération médiane de tous les films de fiction français sortis en 2023. La rémunération du réalisateurs comme le budget du scénarios sont sensiblement en-dessous de la moyenne de ceux des films de fiction français. Le budget global du film n’en est pas moins 30% au-dessus de la moyenne de celui des films français, avec 35 jours de tournage.

En fait, son succès est dû à son sujet qui tourne autour d’un fait de société  auxquels ne sont pas indifférents un  grand nombre de personnes :  l’existence de handicapés mentaux. https://siritz.com/editorial/faire-rire-de-dures-faits-de-societe/Et, ce qui explique l’élargissement de son audience, c’est qu’il est interprétés par de véritables handicapés mentaux qui se révèlent de très bons comédiens, faisant preuve d’intelligence et de sensibilité.   Et, une situation que chacun considère â priori comme dramatique, se révèle pouvoir susciter du bonheur. Ce qui conduit ceux qui ont vu le film â en parler autour d’eux et à créer un formidable bouche à oreille.

En somme, ce film rappelle que l’un des moteurs du succès du cinéma est de sortir des sentiers battus. Donc, d’offrir un p’tit truc en plus.

L’humoriste Artus https://fr.wikipedia.org/wiki/Artus_(humoriste) passe à la réalisation avec la comédie « Un petit truc en plus » https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_p%27tit_truc_en_plus dont il est également l’un des rôles principaux.  Un fils et son père s’y cachent en tant qu’éducateur et pensionnaire dans une colonie de vacances spécialisée pour jeunes adultes en situation de handicap mental, loin de la police qui les recherche. Les comédiens handicapés sont étonnants par leur capacité à jouer juste. Cela doit jouer dans l’énorme succès du film qui a démarré le 1er mai férié avec 16 000 entrées au Ciné-Chiffres, 250 000 sur la France et 280 000 avec les avants-premières, et une moyenne de 550 entrées par salle et 150 par séance. Un quart d’un marché exceptionnel à 900 000 entrées. C’est le meilleur démarrage de l’année dépassant celui de Dune 2 (260 000 entrées).

Ce succès s’explique sans doute en partie parce qu’il fait rire sur un sujet qui est un fait de société qui ne laisse personne indifférent. https://siritz.com/editorial/faire-rire-de-dures-faits-de-societe/

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Artus

C’est un film dont le budget prévisionnel est de 6,7 millions €, soit 30% de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis en 2023.   https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 95 000 €, dont 45 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaire de technicien. Ce qui revient à 70% de la rémunération moyenne des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Clément Marchand et Milan Mauger pour 160 000 €, soit 75% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 50 000 €, soit moins de la moitié de la rémunération médiane des rôles principaux. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/

Le producteur est Ciné Nomine (Pierre Forette et Thierry Wong). Auvergne-Alpe Cinéma, BNP Paribas Pictures, Echo Studio, Impacte Films, Pan Cinéma, Same Player, Kabo Films et M6 sont coproducteurs. Trois soficas y ont investi.Canal+, Ciné+, M6 (2 passages) et W9 (2 passages) l’ont préacheté. Pan Distribution  a le mandat de distribution salle, vidéo et vod sans minimum garanti.Other Angle Pictures a le mandat de ventes international  également sans minimum garanti.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Dans le road trip filiale, « Sous le vent des marquises », François Damiens joue Jacques Brel. C’est le 4ème long métrage réalisé par Pierre Godeau.https://fr.wikipedia.org/wiki/Sous_le_vent_des_Marquises#:~:text=Sous%20le%20vent%20des%20Marquises%20est%20une%20comédie%20dramatique%20française,Pierre%20Godeau%2C%20sortie%20en%202024.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et le Belgique (20%) pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €, soit 90% du budget moyen des films de fictions français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 50% de plus que la moyenne des réalisateurs de films de fiction français. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/Il a écrit le scénario pour 85 000 €. C’est 85% du budget médian des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/Les rôles principaux ont reçu 340 000 €, soit 60% de plus que la moyenne de ce qu’ils ont reçu en 2023.

Le producteur français est Pan Européenne (Philippe Godeau). France 2 est coproducteur. Une sofica garantie y a investi. France 2, Canal+ et Ciné + l’ont préacheté. Pan Européenne a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et international.

Le producteur belge est Versus production (Jacques-Henri Bronckart). Il a bénéficié du Tax shelter et du soutien de Wallimage. La RTBF, Be tv, Proximus sont co-producteurs et l’ont préacheté.

Le précédent film de Pierre Godeau était «Raoul Taburin », sorti le 17 avril 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_Taburin Cette comédie était une adaptation d’une BD de Sempé. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-pierre-godeau/

Il s’agissait d’une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%), pour un budget prévisionnel de 7,3 millions €. Les producteurs étaient les mêmes. Pour la préparation, 41 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Pathé avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le film avait rassemblé 185 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LE CLAN »

C’est le 2ème long métrage réalisé par celui qui est avant tout un comique à succès. A ce titre il est également l’un des principaux interprètes du film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Fraticelli

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Pan-Européenne (Philippe Godeau) pour un budget prévisionnel de 2,7 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Clan_(film,_2023)

Pour la préparation, 23  jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 30% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/barometre-des-realisateurs-de-fiction-en-2022/

Il a également écrit le scénario rémunéré 90 000 €, ce qui est inférieur au budget médian des scénarios des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-en-2022/

La société Blue Cat est coproductrice tout comme France 3. La région Corse lui a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté.

Pan-Européenne Distribution a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, S-Vod et étranger.

Le précédent film réalisé par Éric Fraticelli était « Permis de construire », sorti en salle le 9 mars 2022 dans lequel il était également l’un des principaux interprètes. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-eric-fraticelli/

Il était produit par Marvellous Production pour un budget prévisionnel de 5,3 millions €.

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 143 000 €, dont 67 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 75 000 € de salaire de technicien. Il avait coécrit le scénario avec l’autre des principal interprète, Didier Bourdon, et ils s’étaient partagés 90 000 €.

France 3 était coproducteur et le film avait obtenu le soutien de la région Corse. Canal+, Multithématiques, France 3 et C8 l’avaient préacheté.

Warner Bros avait donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution monde. En France le film avait rassemblé 562 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.