Archive d’étiquettes pour : Les films Pélléas

« Le temps d’aimer » est le 4ème long métrage de cinéma réalisé par Katell Qillévéré. https://fr.wikipedia.org/wiki/Katell_Quillévéré  . Une histoire d’amour scellée par les secrets et la honte.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%) pour un budget prévisionnel de 9,2 millions €. C’est un peu moins du double du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu plus que la moyenne de la rémunération des réalisateurs de films de fiction. Elle a écrit le scénario avec Gilles Turand et ils se sont partagés 200 000€. C’est la moyenne du budget des scénarios de nos films de fiction. Les rôles principaux ont reçu 215 000 €, ce qui correspond également à la moyenne de ce qu’ils ont reçu pour ces films.

Les producteurs délégués français sont Les Films du Bélier (Justin Taurand et Aurélien Dessez) et les Films Pélléas (Philippe Martin). Gaumont et France 2 sont coproducteurs. Trois soficas y ont investi. Le film a bénéficié de 750 000 € d’avance sur recettes. Il a également reçu une aide au développement du CNC, et des soutiens de la Procirep/Angoa, de la région Ile de France, de Pictanovo (Haut-de-France), de la région Bretagne ainsi que de Europe Creative Media-Slate development.

Il a été préacheté par Canal+, Ciné+ et France 2. Gaumont a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, et vod. Charades a le mandat de ventes internationales.

Le producteur belge est Frakas Productions (Cassandre Warnauts et Mathieu Pereira). Il a bénéficié du tax shelter. La Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallimage lui ont apporté leur soutien. La RTBF, Be-TV (2èmefenêtre) et Proximus Pickx l’ont préacheté.

Le précédent film réalisé par Katell Qillévéré était « Réparer les vivants », l’adaptation du roman éponyme de Maylis de Kerangal. https://fr.wikipedia.org/wiki/Réparer_les_vivants_(film) Il est sorti en salle le 1ernovembre 2016.

Il avait les mêmes producteurs et son budget prévisionnel était de 6,5 millions €. Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération de la  réalisatrice  était de 1000 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien. Mars Films avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo. Le film avait rassemblé 345 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « UN BEAU MATIN »

C’est son 8ème film.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mia_Hansen-Løve

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (88%) et l’Allemagne (12%) pour un budget prévisionnel de 5,5 millions €.

Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

La réalisatrice a écrit le scénario et a reçu 105 000€. C’est moins que le budget médian des scénarii des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

Le producteur délégué français est Philippe Martin (Les Films Pélléas) . Arte est coproducteur. Le film a bénéficié de l’aide du CNC pour le mini-traité Franco-Allemand, ainsi que de l’aide de l’Angoa et de la région Ile des France.

Canal+, Multithématiques et Arte ont préacheté un passage. Les films du Losange a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle,  vod et DVD.

Le producteur Allemand est Razor Film Production. Il a bénéficié du soutien du FFA pour le mini-traité franco-allemand ainsi que de l’aide régionale de la MBB. Il y a une coproduction de BR. Weltkion a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution pour les territoires allemands.

Le précédent film de Mia Hansen-Love était « Bergman Island » sorti le 14 juillet 2021. C’était une coproduction entre la France, la Chine, l’Allemagne, la Belgique et la Suède.

Pour la préparation, 46 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était 148 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Pour le scénario elle avait reçu 76 000 €.

En France le film avait rassemblé 66 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « DON JUAN »

C’est le 6 ème long métrage réalisé par celui est comédiens depuis longtemps.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Bozon

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction franco-belge 90/10. En France il est produit par Philippe Martin (Les films Pélléas) pour un budget prévisionnel de 2,4 millions €.

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fictions sortis en 2021 et depuis le début de l’année.

Le scénario a été coécrit avec Axelle Ropert et ils se sont partagés 60 000 €., ce qui est beaucoup moins que le budget médian des scénarii de ces films.

https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/

Le film a bénéficié de l’avance sur recettes pour films de genre. 3 soficas y ont investi. Il est soutenu par la région Ile-de-France.

Multithématiques l’a préacheté

ARP a donné un minimum garanti en donnant pour les mandats salle, vidéo et vod.

Le coproducteur belge est Frakas. Il a bénéficié du tax shelter et a été préacheté par la RTBF, Proximus et BE.tv.

Le précédent film réalisé par Serge Bozon était « Madame Hyde », sorti le 28 mars 2018. Il était déjà produit par Les Films Pelleas pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €.

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Il avait bénéficié de l’avance sur recette et était soutenu par la région Ile de France. 3 soficas y avaient investi.

Le film avait été préacheté par Canal+, Multithématiques et Arte qui était également coproducteur.

Haut et court avait donné un minimum garanti.

Le film était coproduit à hauteur de 8% par la Belgique. Le producteur était déjà Frakas Productions qui avait bénéficié de tax shelter.

Le film avait rassemblé 92 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Une coproduction avec la Belgique et le Luxembourg

« Chambre 212 », le film de Christophe Honoré, a été diffusé par Canal+, pour la première fois, mardi 9 juin.  Voir https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-christophe-honore-realisateur/

Cinéfinances.info* fournit les données qui permettent d’analyser la rémunération du réalisateur sur ce film.

Il a été produit par « Les films Pélléas » (Philippe Martin et David Thion) pour un budget de 5,9 millions €. Le producteur délégué a investi 450 000 € en numéraire et 150 000 € de fonds de soutien. Il a également mis en participation 172 000 € sur 272 000 € de salaire producteur (hors charges sociales) et 161 000 € de frais généraux sur 317 000 €. Mais il n’a pas pris en compte le crédit d’impôt dont il bénéficiera et qui pourrait approcher les 600 000 €. A noter que Les films Pélléas avaient déjà produits les deux présents films de Christophe Honoré.

France 2 est coproducteur pour 350 000 € et a pré-acheté le film 350 000 €. Canal+ a préacheté le film pour 732 000 € et Multithématiques pour 121 000 €.

Soficas et distributeur

Quatre Soficas , ont apporté 350 000 € : Cinémage 14, La Banque postale image 12, La Banque postale 13 et La Palatine Etoile 17. Le distributeur Mémento a pris le film pour les mandats salles et vidéo. Il a accordé un minimum garanti de 450 000 €. Charades a pris les ventes internationales pour 150 000 €. La film, sorti sur 200 copies, a rassemblé 385 000 entrées. Donc, la distribution en France a été une bonne affaire.

La Belgique (Scope Productions) et le Luxembourg (Bidibul Productions) ont chacun 21% (1,2 millions €) du financement en coproduction.

A noter que les imprévus sont de 450 000 €, soit 10% du total du budget hors imprévus, frais généraux et assurances.

Voir plus d’information sur le film :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_212

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.