Archive d’étiquettes pour : Justine Triet

POUR LA RÉALISATION DE « ANATOMIE D’UNE CHUTE »

Ce film, qui lui a valu la Palme d’or du Festival de Cannes, est le 4ème qu’elle a réalisé. Dès sa première diffusion il avait été considéré comme l’un des grands favoris. https://fr.wikipedia.org/wiki/Justine_Triet 

Il sortira en salle le 23 août.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Les Films de Pierre (Marie-Ange Luciani) et Les Films Pélléas (Philippe Martin et David Thion) pour un budget prévisionnel de 6,2 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anatomie_d%27une_chute

C’est 20% de plus que le budget médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/

Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 25% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. Elle a écrit le scénario avec Arthur Harari et ils se sont partagés 147 000 €. C’est deux tiers du budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 253 000 €. C’est 10% de plus que ce qu’ils ont reçu pour ces films.

Le film a bénéficié de 500 000 € d’avance sur recette du CNC. France 2 est coproducteur et 6 soficas y ont investi. Les régions Rhône-Alpes et Aquitaine ont apporté leur soutien ainsi que la Charente-Maritime.

Canal+, Ciné+ et France 2 ont effectué un pré-achat. Le Pacte a donné un minimum garanti pour la distribution en France et MK2 international pour la distribution à l’étranger.

Le premier film réalisé par Justine Tiriet était « La bataille de Solférino », sorti en salle le 18 septembre 2013. Il était produit par Ecce films pour une budget prévisionnel de 842 000 €. Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice  était de 31 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 21 000 € de salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario pour 10 000 €. Le film avait bénéficié de 500 000 € d’avance sur recettes. Distribué par Shellac il avait rassemblé 37 000 spectateurs.

Son second film était « Victoria », sorti le 14 septembre 2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/Victoria_(film,_2016) Il était encore produit par Ecce films pour un budget prévisionnel de 4 millions €. Le film avait bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes.

675 000 spectateurs

Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 144 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario pour 135 000 €. Distribué par Le Pacte le film avait rassemblé 657 000 spectateurs.

Le troisième film de Justine Triet état « Sybil », sorti le 24 mai 2019 par Les Films Péléas, pour un budget prévisionnel de 6,2 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-la-realisatrice-justine-triet-realisatrice/ Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 94 000 €, dont 45 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 49 000 € de salaire de technicien.

Elle avait écrit le scénario avec Arthur Harari et ils s’étaient partagés 166 000 €. Distribué par le Pacte le film avait rassemblé 310 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Ce soir Canal+ va diffuser le film« Sybil , réalisé par Justine Triet et sorti en 2019. Toutes les données financières de cet article sont fournies par Cinéfinances.info*. 

Produit par Les films Pélléas (Philippe Martin), son budget était de 6,3 millions €. Il a été sélectionné au Festival de Cannes et atteint 340 000 entrées. Canal+ l’avait préacheté 992 000 € et Multithématiques 176 000 €.

Le film a été sélectionné au Festival de Cannes

La rémunération de Justine Triet a été de 109 000 €, composé d’un salaire de technicien de 49 000 € et d’un à-valoir sur droits d’auteur de 45 000 €. Elle a fait les Beaux-Arts et est également comédienne et scénariste. Elle a d’ailleurs co-écrit le scénario de ce film avec son compagnon Arthur Harari et pour lequel ils se partagent 166 000€.

Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sibyl_(film)

Son précédent film était « Victoria », sorti en 2016. Produit par Ecce Films (Emmanuel  Chaumet), son budget était de 4 millions €. Canal+ l’avait préacheté 987 00 € et Multithématiques  130 000 €. Il avait  atteint 657 000 entrées. Julie Triet avait reçu 72 000 € de salaire de réalisateur technicien et autant en à-valoir sur droits d’auteur. Comme pour tous ses films elle  a écrit le scénario avec Arthur Harari. Ils se partagent 135 000 €.

Son premier long métrage, « La bataille de Solférino », est sorti en 2013. Produit par Ecce films, il avait un budget de 842 000 €. Multithématiques l’avait préacheté 100 000 €. Il n’avait atteint que 37 000 entrées. La réalisatrice avait reçu 21 000 € de salaire et 10 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur. Pour le scénario elle se partageait 10 000 € avec Arthur Harari.

Voir la rémunération d’autres réalisateurs : https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-marsaud-idir-pour-la-vie-scolaire/https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-rebecca-zlotowski-pour-une-fille-facile/ https://siritz.com/cinescoop/194-000-e-a-cedric-kahn/

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.