Archive d’étiquettes pour : CHI FOU MI Productions

« Ni chaînes ni maitres »https://fr.wikipedia.org/wiki/Ni_chaînes_ni_maîtres est le premier film réalisé par Simon Moutaïrou https://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Moutaïrou qui avait déjà été le scénariste de huit longs métrages. Il porte sur l’esclavage et le marronnage à l’île Maurice au XVIIIème siècle. Le film est tourné en français et en Wolof.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Simon Moutaïrou

Son budget prévisionnel est de 8 millions €. C’est deux tiers de plus que le budget prévisionnel moyen des fictions françaises. https://siritz.com/financine/budget-moyen-peut-donner-un-gros-b-o/ Pour la préparation, 44 jours de tournage à l’Ile Maurice et la post-production la rémunération du réalisateur est de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit 15% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs. Il a écrit le scénario pour 220 000 € ce qui revient à 10% de plus que le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/Les 4 rôles principaux ( Ibrahima Mbaye, Camille Cottin, Anna Diakhere Thiandoum, Benoît Magimel) ont reçu 263 000 €, soit un quart de plus que la rémunération médiane des rôles principaux.

Le producteur délégué est CHI-FOU-MI productions (Hugo Selignac). Studio Canal et France 2 cinéma sont coproducteur. Le film a bénéficié du CNC de 550 000 € d’avance sur recettes. Canal+, Ciné + et France 2 l’ont préacheté. Toutes les chaînes françaises ont acquis le catch up. Studio Canal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

La comédie dramatique « Toni en famille », est le second long métrage de Nathan Ambrosioni. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nathan_Ambrosioni

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Il a été produit par CHI FOU MI productions (Nicolas Dumont) pour un budget prévisionnel de 3,9 millions €, soit 15% de plus que le budget médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 10% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Il a écrit le scénario pour 40 000 €, soit 45% du budget médian des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ En revanche, les rôles principaux ont reçu 225 000 €, soit 10% de plus que ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films et trois fois leur rémunération médiane. Donc, alors que tous les chiffres de ce film sont très en-dessous de ceux de la moitié des films de fictions Français, pour les rôles principaux, ils sont supérieurs à la moyenne de tous les films Français. Priorité est donc donné au casting.

Le producteur délégué a investi son salaire et ses frais généraux. Studio Canal et France 2 sont coproducteurs. La région sud et le département des Alpes Maritimes ont apporté leur aide.

Canal+ et France 2 l’ont préacheté tandis que Studio Canal a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film réalisé par Nathan Ambrosioni était « Les drapeaux de papier », sorti le 13 février 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Drapeaux_de_papier . Son budget prévisionnel était de 900 000 €. Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 30 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Nathan Ambrosioni en avait déjà écrit le scénario. Distribué par Rezo films il avait rassemblé 8 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Comme on l’avait espéré la fréquentation des salles de cinéma en France, mais aussi dans d’autres pays, comme le Royaume uni, a retrouvé son niveau d’avant le Covid. Les résultats de l’été, malgré la canicule, se sont révélés exceptionnels, ce qui fait que le cumul de l’année n’est désormais que 9,5% en-dessous de celui de 2019 qui avait terminé au niveau record de 213 millions d’entrées.

C’est évidemment dû au phénomène « Barbeinhamer » qui confirme que le cinéma reste un loisir collectif des plus populaires, notamment quand il n’oublie pas qu’il est aussi un art et que les réalisateurs sont des auteurs. https://siritz.com/editorial/oppenheimer-nouveau-graal-du-cinema/.une

Mais, cet été, un film français a, lui aussi permis de confirmer cette constatation. Il s’agit de « Yannick » le 12ème film de Quentin Dupieux, un réalisateur qui est aussi célèbre  par sa musique électronique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux

Il n’a pas rassemblé comme les deux blockbusters américains des millions de spectateurs. Mais il illustre à quel point la force du cinéma français est dans sa diversité.

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Car « Yannick », dont le  budget de 925 000 € est parmi les 10% les moins élevées des fictions françaises sorties depuis le début de l’année. Il a été tourné  en 6 jours ce  qui est exceptionnellement rapide, même pour ce niveau de budget. En outre, il ne dure que 67 minutes, ce qui est à peine plus que les 60 minutes de durée maximale des courts métrages. Et pourtant, les salles affichent le même tarif que pour leurs autres films. Or, il est parti pour  quelques 350 000 entrées.

C’est qu’il repose sur une véritable idée de créateur, à laquelle tout spectateur du film peut s’identifier. Dans « La rose pourpre du Caire » Woody Allen faisait sortir de l’écran le personnage du film pour rejoindre dans la salle une spectatrice et vivre avec elle dans la vraie vie. Ici Quentin Dupieux, au milieu d’une mauvaise pièce de théâtre, comme il nous est arrivé d’en voir, fait se lever et objecter un spectateur qui n’en peut plus. Il monte sur scène et impose progressivement des changements à la pièce.Chacun d’entre nous qui a souvent envie de refuser de se voir imposer sans réagir le monde tel qu’il est peut s’identifier à lui.

Le distributeur Diaphana n’a pas donné le moindre minimum garanti. Mais il va recevoir, rien qu’en soutien automatique à la distribution, ce qui devrait en grande partie couvrir les frais d’édition pour une sortie dans 300 salles. Et, sur un minimum de 1 000 000 € de recette distributeur, sa commission devrait se situer autour de 200 000 €.

Les producteurs -Atelier de Production (Thomas et Mathieu Verhaegue) et Chi-Fou-Mi Productions(Nicolas Dumont)- ont financé le film sans le moindre apport extérieur, ce qui, là encore, est exceptionnel pour une fiction. Compte tenu du crédit d’impôt leur apport effectif est de l’ordre de 700 000 €.

Or, rien qu’en soutien automatique ils devraient recevoir plus de 300 000 €. Déduction faite de sa commission et des frais d’édition, le distributeur devrait pouvoir leur verser de l’ordre de 400 000 à 500 000 €. Ils seront donc très bénéficiaires. En outre ils conservent  tous les droits, en dehors de la distribution salle. Compte tenu de son succès le film sera sans doute acheté par une chaîne payante Premium, une chaîne cinéma et une chaîne en clair, ce qui rendra le film encore plus bénéficiaire pour ses producteurs. Peut-être sera-t-il même exporté. Et pourquoi le remake n’intéresserait-il pas  les États-Unis ?

Enfin, compte tenu de ce succès, il est probable que le réalisateur recevra des droits d’auteur complémentaires proportionnels aux résultats du film, supplémentaires à sa rémunération fixe limitée à 10 000 €.

Bien entendu la sortie à succès, en plein été, de la Palme d’or du dernier Festival de Cannes est une autre illustration de la santé du cinéma français. Nous en parlerons demain.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « FUMER FAIT TOUSSER »

Cette comédie est le 10ème film réalisé par celui qui est à la fois artiste de musique électronique, scénariste et réalisateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux

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Il est produit par CHI-FOU-MI Productions (Hugo Selignac) & Gaumont. Ils ont investi du numéraire pour un budget prévisionnel de 6,7 millions €.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Fumer_fait_tousser

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 131 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Pour l’écriture du scénario il a reçu 237 000 €. C’est un peu moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Il a reçu 237 000 € pour le scénario. C’est intermédiaire entre le budget médian et le budget moyen des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/

Il a reçu 237 000 € pour le scénario. C’est intermédiaire entre le budget médian et le budget moyen des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/

Le film a bénéficié du soutien de la Région Sud et de la Région Occitanie.

Canal+, OCS ont préacheté un passage et TMC deux.

Gaumont a tous les mandats de distribution sans avoir donné de minimum garanti.

Le précédent film réalisé par Quentin Dupieux était « Incroyable mais vrai », sorti le 15 juin 2022.

Il était produit par Atelier de Production pour un budget prévisionnel de 4,6 millions €. Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait reçu 250 000 € pour le scénario.

Le film avait bénéficié de 700 000 € d’avance sur recettes.

Deux soficas adossées et un pool de quatre soficas y avaient investi. La région Ile-de-France lui avait apporté son soutien.

OCS avait préacheté deux passages. Diaphana avait donné un minimum garanti pour la distribution en salle et un autre pour les mandats vidéo et vod. WT Films et Wild Bunch avaient le mandat de vente à l’étranger sans minimum garanti.

Le film avait rassemblé 315 000 spectateurs.

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