Archive d’étiquettes pour : Chapter 2

Après les succès de « Les trois mousquetaires : d’Artagnan » (3,4 millions d’entrées) et de « Les trois mousquetaires : Milady » (2,5 millions d’entrées) Chapter 2 (Dimitri Rassam) et Pahé sont les producteurs délégués d’une autre adaptation des romans d’Alexandre Dumas,  une nouvelle version de « Le comte de Monte Cristo » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Comte_de_Monte-Cristo_(film,_2024) réalisée par Alexandre de la Patellière https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_de_La_Patellière et Matthieu Delaporte https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Delaporte.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Alexandre de la Patellière

Matthieu Delaporte

Son budget est de 43 millions €, soit plus que les 36 millions de chacun des deux autres films cités ci-dessus https://siritz.com/cinescoop/les-trois-mousquetaires-dartagnan/ et https://siritz.com/cinescoop/les-trois-mousquetaires-milady/. C’est le budget prévisionnel le plus élevé de films de fiction français sortis cette année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 74 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs est de 550 000 €, dont 200 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 350 000 € de salaire de technicien, ce qui constitue la deuxième rémunération de l’année  et 4 fois la rémunération moyenne des réalisateurs https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/.nIls ont écrit le scénario pour 718 000 €, soit 3,6 fois le budget moyen des scénarios et le second montant de l’année. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/ Les rôles principaux ont reçu 1,6 millions €, soit la deuxième rémunération de l’année et 8,6 fois leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

M6 est coproducteur. Le film a reçu du CNC de l’aide sélective et automatique pour les effets visuels et numériques. La région Ile de France et la région Sud lui ont apporté leur soutien. Canal+, Ciné+, M6 et W9 l’ont préacheté. Pathé a donné un minimum garanti pour son mandat de distribution en salle, un pour son mandat vidéo et vod, un pour le mandat TV et s-vod, enfin un pour le mandat vente à l’étranger. Il y a un coproducteur belge, Umédia, pour 1,3%.

Les deux mêmes producteurs avaient produit le précédent film des deux réalisateurs (qui en ont réalisé trois), « Le meilleur reste à venir », sorti le 4 décembre 2019 et dont le budget était de 13,3 millions €.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_meilleur_reste_à_venir

Il avait rassemblé 923 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Les Trois Mousquetaires : Milady » sort ce mercredi après « Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan» sorti le 5 avril dernier et qui avait rassemblé 3,37 millions d’entrées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Trois_Mousquetaires_:_D%27Artagnan  Il est, lui aussi, réalisé par Martin Bourboulon. https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Bourboulon dont c’est le 5ème long métrage.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Celui-ci a à peu près le même budget prévisionnel que le premier opus,  soit 36,164 millions € comparé à 36,075 millions€.  https://www.cinefinances.info/film/2848,

C’est le deuxième budget prévisionnel de films de fiction français sortis depuis le début de l’année, derrière « Astérix et Obélix, l’empire du milieu », réalisé par Guillaume Canet et sorti le 1er février de cette année. https://www.cinefinances.info/film/2763

Comme pour « D’Artagnan », pour la préparation, 67 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur de « Milady » est de 490 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la dixième rémunération de réalisateur pour les films de fiction français. Mais si l’on additionne ses deux rémunérations pour « Les trois Mousquetaires », Martin Bourboulon arrive en deuxième position, derrière Dany Boon pour « La vie pour de vrai ». https://siritz.com/cinescoop/la-vie-pour-de-vrai/

Bien entendu, il s’agit d’une adaptation du roman d’Alexandre Dumas. Le réalisateur a écrit le scénario avec Alexandre de la Patellière et Mathieu Delaporte pour 973 000 €. C’est au 5ème rang des budgets des scénarios des films de fiction français cette année. Mais, même si on cumule le coût des scénarios des deux films on n’arrive qu’au 3ème rang, derrière « Asterix » et « La vie pour de vrai ». Quant aux rôles principaux  ils ont reçu 1,262 millions €. Cela les situe au 4ème rang. Mais si on ajoute les deux films, cela les situe au premier rang. Certes, derrière les 4,8 millions € de « Marlowe ». Mais c’est en fait un film anglo-saxon, la France étant un coproducteur très minoritaire. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-neil-jordan/

En ce qui concerne le financement ils sont les mêmes pour les deux « Trois mousquetaires ». Chapter 2 (Dimitri Rassam) et Pathé (Jérôme Seydoux)  sont les producteurs délégués. M6 est coproducteur. Trois régions lui ont apporté leur soutien. OCS, Canal+ et M6 (2fenêtres) l’ont pré-acheté et Pathé a donné un énorme minimum garanti pour les droits de distribution tous mandats.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « CARMEN »

Ce drame romantique est le premier film réalisé par ce danseur étoile qui a déjà été le chorégraphe de  deux films. https://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Millepied

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (57%) et l’Australie(43%) pour un budget prévisionnel de 11,8 millions €. C’est 2,3 fois le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/

Pour la préparation, 32 jours de tournage en décors naturels en Australie et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 323 000 € de salaire de technicien. C’est 25% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. Le scénario est tiré de l’œuvre de George Bizet et Prosper Mérimée. Le réalisateur l’a écrit avec Loïc Barrière et Alexander Dinela. Son budget total est de 660 000 €. C’est 2,5 fois le budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 408 000 €. C’est un peu moins de deux fois ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.

Le producteur français est Chapter 2 (Dimitri Rassam). France 2 et TF1 droits Audiovisuels sont coproducteurs. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Pathé a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, S-Vod en France.

Les producteur australien est Goalpost Pictures (Rosemary Blight, Kylie du Fresne, Ben Grant and Cass O’Connor) qui a bénéficité du crédit d’impôt. Cutting edge est coproducteur.

Sony Pictures Classic a donné un mandat pour les mandats de distribution en Amérique Latine, au Moyen Orient, en Europe Centrale, en Scandinavie et sur les Airlines. TF1 droits audiovisuels a donné un minimum garanti pour le monde, hors l’Italie et les territoires de Sony.

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POUR LA RÉALISATION DE « ENVOLE-MOI »

Le producteur Didier Rassam (Chapter 2) et le distributeur Pathé Films ont choisi de sortir ce film dès l’ouverture des salles de cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Envole-moi_(film,_2021)

C’est le 5ème long métrage réalisé par Christophe Barratier. https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Barratier

Rappelons que c’est lui qui avait réalisé « Les choristes », sorti en 2004 et qui avait rassemblé       8 669 000 entrées.

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Son budget est de 7,2 millions €.

Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est 300 000€ répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est  plus de 50% au-dessus du salaire moyen des réalisateurs de films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Il s’agit d’un remake d’un film allemand de Andi Rogenhagen & Maggie Peren dont les droits ont été acquis 215 000 €. Le scénario, co-écrit par Mathieu Delaporte et Anthony Marciano a été payé 450 000 €.

A noter que Pathé n’a pas donné de minimum garanti.

Le précédent film de Christophe Barratier était « L’outsider », sorti en salle de 22 juin 2016. Il était produit par Jacques Perrin (Galatée Film) pour un budget initial de 8,3 millions € et distribué par Le Pacte.

Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 285 000 €, répartie entre 150 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 135 000 € de salaire de technicien.

C’est une adaptation du livre « L’engrenage » de Jérôme Kervier dont les droits ont été achetés 378 000 €.

Le film avait rassemblé 218 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.