La rémunération de la réalisatrice Justine Triet pour « Sybil »
Ce soir Canal+ va diffuser le film« Sybil , réalisé par Justine Triet et sorti en 2019. Toutes les données financières de cet article sont fournies par Cinéfinances.info*.
Produit par Les films Pélléas (Philippe Martin), son budget était de 6,3 millions €. Il a été sélectionné au Festival de Cannes et atteint 340 000 entrées. Canal+ l’avait préacheté 992 000 € et Multithématiques 176 000 €.
La rémunération de Justine Triet a été de 109 000 €, composé d’un salaire de technicien de 49 000 € et d’un à-valoir sur droits d’auteur de 45 000 €. Elle a fait les Beaux-Arts et est également comédienne et scénariste. Elle a d’ailleurs co-écrit le scénario de ce film avec son compagnon Arthur Harari et pour lequel ils se partagent 166 000€.
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sibyl_(film)
Son précédent film était « Victoria », sorti en 2016. Produit par Ecce Films (Emmanuel Chaumet), son budget était de 4 millions €. Canal+ l’avait préacheté 987 00 € et Multithématiques 130 000 €. Il avait atteint 657 000 entrées. Julie Triet avait reçu 72 000 € de salaire de réalisateur technicien et autant en à-valoir sur droits d’auteur. Comme pour tous ses films elle a écrit le scénario avec Arthur Harari. Ils se partagent 135 000 €.
Son premier long métrage, « La bataille de Solférino », est sorti en 2013. Produit par Ecce films, il avait un budget de 842 000 €. Multithématiques l’avait préacheté 100 000 €. Il n’avait atteint que 37 000 entrées. La réalisatrice avait reçu 21 000 € de salaire et 10 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur. Pour le scénario elle se partageait 10 000 € avec Arthur Harari.
Voir la rémunération d’autres réalisateurs : https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-marsaud-idir-pour-la-vie-scolaire/https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-rebecca-zlotowski-pour-une-fille-facile/ https://siritz.com/cinescoop/194-000-e-a-cedric-kahn/
* www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.