UNE COMÉDIE JUBILATOIRE
« Bis Repetita » est le premier film de cinéma d’Émilie Noblet qui a réalisé plusieurs séries et téléfilms. C’est une comédie jubilatoire sur un professeur qui décide de tricher avec ses élèves.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Émilie Noblet
Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et l’Italie (20%) pour un budget prévisionnel de 3,3 millions €. C’est un peu moins que le budget médian des films de fiction français sortie en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 33 jours de tournage en France ainsi qu’en Italie, et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Soit 15% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs l’année dernière. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/
Elle a écrit le scénario avec Clémence d’Argent pour 62 000 €, ce qui revient à 60% du budget médian des scénarios des films français en 2023. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 95 000 €, soit 20% de plus que leur rémunération médiane l’année dernière. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Les producteurs délégués français sont Topshot Films (Bastien Daret, Arthur Goisset et Robin Robles) & Why not Productions (Pascal Caucheteux). France 3 est coproducteur. Le film a bénéficié d’une aide du CNC à la coproduction franco-italienne ainsi que d’une aide remboursables des Pays de la Loire. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Le Pacte a les mandats de distribution sans avoir donné de minimum garanti.
Le producteur italien est BIM Produzione (Antonio Medici) qui assure également la distribution.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.