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POUR LA RÉALISATION DE « ARRÊTE AVEC TES MENSONGES »

C’est son 6ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Peyon

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par TS Productions (Miléna Poylo) pour un budget prévisionnel de 2,2 millions €. https://siritz.com/financine/barometres-des-films-francais-de-fiction/ C’est la moitié du budget moyen des films français.

Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 47 000 €, dont 27 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. C’est moins de la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis l’année dernière.

Il s’agit d’une adaptation du livre éponyme de Philippe Besson dont les droits ont été acquis 75 000 €. Le scénario a été co-écrit par le réalisateur, Arthur Cahn, Vincent Poymiro et Cécilia Rouaud pour 97 000 €.

Le film a bénéficié de 530 000 € d’avance sur recettes. 2 soficas, dont une garantie par le producteur, y ont investi. Il a reçu l’aide de la Région Nouvelle Aquitaine et  du département de la Charente.

Canal+, Ciné+ et TV5 Monde l’ont préacheté. KMBO a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et Univerciné pour le mandat de distribution vidéo.

Le précédent film réalisé par Olivier Peyon était « Tokyo Shaking », sorti le29 juin 2021. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-dolivier-peyon/

Il était produit par Les films du lendemain pour un budget prévisionnel de 4,8 millions €.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 48 000 €, dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 28 000 € de salaire de technicien.

Le film avait bénéficié de 100 000 € d’avance sur recettes après réalisation. Wild Bunch avait donné un minimum garanti pour tous les mandats France et Le Pacte un minimum garanti pour les mandats de vente à l’étranger. Le film avait rassemblé 45 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Un film à petit budget produit par  TS Productions 

Ce film, réalisé par Raphaël Jacoulot, sort cette semaine.

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Enfant_rêvé

C’est un film à petit budget (2,85 millions  €) qui a obtenu l’avance sur recette. Il est typique de la difficulté croissante que rencontrent les producteurs pour monter le financement des films à budget moyen ou petit. Et il illustre l’obligation pour ces producteurs de tirer sur les prix des industries techniques dont faisait état Didier Huck dans son Carrefour. https://siritz.com/le-carrefour/didier-huck-sur-nos-industries-techniques/

Cinéfinances.info*  a fourni les données financières de cet article qui analyse la structure du financement de ce film.

Pas moins de 15 investisseurs en plus du producteur délégué

Tout d’abord, TS Productions (Myléna Poylo et Gille Sacuto) a dû trouver pas moins de 15 investisseurs pour boucler son financement, car il y a trois soficas, dont une adossée,  deux autres organismes ayant attribué une subvention et deux entreprises du groupe Canal+

Par ailleurs, la société de production a mis tout son salaire et ses frais généraux en participation. Or, avant que la préparation d’un film soit lancée, il y a des mois de travail, parfois des années, de lui même et de ses collaborateurs.

La principale source de financement est le  groupe Canal qui en fournit presque le quart. L’Avance sur recette arrive en seconde position,  avec  18% . Or, quand la productrice a commandé ce projet et que le scénario a été écrit rien ne garantissait que cette avance  allait être obtenue. Il est vrai qu’un soutien sélectif du CNC a été attribué pour le développement du projet.

Les soficas représentent 11% du financement et, comme pour beaucoup de films, sont indispensables pour boucler le budget. Elles vont prendre une part très importante des RNPP jusqu’à amortissement de 115% de leur investissement. De ce fait, sauf succès exceptionnel, la rémunération du producteur délégué proviendra essentiellement du soutien automatique qui lui est réservé. Et, éventuellement, des 10% d’imprévus qui n’auraient pas été dépensés. Néanmoins, comme il n’y a pas de financement par une chaîne de télévision en clair, cela laisse la possibilité d’une vente. Mais la fenêtre de diffusion sera alors de 3 ans.

A noter le minimum garanti, certes modeste, pour le mandat VoD et celui pour le mandat vente internationale.

Les précédents films de TS Productions

Le précédant film produit par TS productions était un documentaire, « Les petits maîtres du grand hôtel » sorti en 2017. Il avait un budget de 490 000 € et était distribué par Jour2fête.

Cette société a obtenu de nombreux prix, dont, en 2009, 7 Césars pour Séraphine, notamment celui du meilleur film.

http://tsproductions.fr/la-societe

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.