CHUTE DES RÉMUNÉRATIONS MOYENNES ET MÉDIANES
La rémunération des réalisateurs à fin mai 2022 a beaucoup évolué par rapport à la dernière, établie début avril 2022.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article. https://siritz.com/financine/les-barometres-avril-2022/
La rémunération la plus élevée est toujours celle de Claude Lelouch pour « L’amour c’est mieux que la vie », qui est de 825 000 €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-claude-lelouch/
Mais la rémunération moyenne qui, était de 140 000 €, juste en-dessous des 147 000 € de 2021, est tombée à 113 000 €. Cela correspond à peu près aux 109 000 € de Stéphane Brizé pour « Un autre monde ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-stephane-brize/
La rémunération médiane est elle-aussi tombée à 80 000 €, bien en-dessous des 100 000 € en avril et des 103 000 € en 2021. C’est celle de Giordano Gederlini pour « Entre la vie et la mort ».
Si les chiffres des rémunérations moyennes et médianes peuvent chuter autant en deux mois c’est qu’il y a beaucoup de films qui dont sortis en dont la rémunération des réalisateurs était généralement plus basse que jusqu’en avril.
Depuis Avril la plus forte rémunération était celle de Philippe de Chauveron pour « Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu ? », qui était de 390 000 €.
Vient ensuite celle de Gustave Kerven et Brno Delépine pour la réalisation de « En même temps », qui est de 280 000 €. La troisième est celle Monia Chokri pour « Baby sitter ». Elle est de 273 000 €. Puis vient Gaillard, avec 240 000 € pour « Jadore ce que vous faîtes ». En cinquième position on trouve Cédric Le Gallo et Maxime Govare, avec 216 000 € pour « La revanche des crevettes pailletées ».
Toutes ces rémunérations sont très au-dessus de la moyenne depuis le début de l’année et en 2021.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.