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« Les premiers jours », https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=327541.html, ce documentaire sur les ramasseurs d’algue au Chili est le deuxième long métrage pour le cinéma de Stéphane Breton qui a réalisé de nombreux documentaires pour la télévision. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stéphane_Breton_(réalisateur)

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article

STÉPHANE BRETON

Son budget prévisionnel est 288 000 €, soit deux tiers du budget moyen mais aussi médian des documentaires français sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/leconomie-des-films-documentaires/ Pour une durée non connue de préparation et de tournage et de post-production la rémunération du réalisateur est de 12 500 €, dont 500 € d’à valoir sur droits d’auteur et 12 000 € de salaire de technicien, ce qui correspond à deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs de documentaire. Il a écrit le scénario pour 15 000 €.

Le film est produit par Les films d’Ici (Serge Lalou). Les Films du Pays Plat (Alain Rauscher) est coproducteur. Le CNC lui a accordé une aide au développement renforcé.

Dean Média est le distributeur.

Le précédent film réalisé par Stéphane Breton pour le cinéma était « Les filles du feu », sorti le 13 juin 2018https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=264436.html Son budget prévisionnel était de 183 000 €. Il racontait l’histoire de combattantes kurdes contre Daesh au Kurdistan Syrien. Pour la préparation, 120 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur avait été de 30 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien. Il avait reçu 3 000 € pour le scénario. Quark Productions était le producteur délégué et il était coproduit par La Brivonne SAS. Le film avait bénéficié de 100 000 € d’avance sur recettes, soit 54% du budget prévisionnel du film, alors que dans notre baromètre de 2023 le pourcentage le plus élevé était de 32%. Distribué par Quark Productions le film avait rassemblé 1 800 spectateurs dans 4 salles.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « LA SIRÈNE »

Ce dessin animé iranien, produit principalement par des Français, est un illustration des moyens à la disposition d’un producteur entreprenant et tenace pour monter le financement d’un film puisque celui-ci bénéficie de l’apport de pas moins de 37 sources de financement. C’est le 11ème film réalisé par l’Iranienne Spedideh Farsi, comprenant documentaires et fictions. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sepideh_Farsi

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Il s’agit d’une coproduction entre la France (49%), le Luxembourg (20%), la Belgique (20%) et l’Allemagne (21%)  pour un budget prévisionnel de 6,4 millions €. On ne peut le comparer financièrement à des fictions puisque son mode de fabrication est très différent.En fait il coûte environ 20% de plus que la moyenne des fictions françaises sorties depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/pathe-et-boon-explosent-les-barometres/

Pour la préparation, le tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 105 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 55 000 € de salaire de technicien. C’est 40% de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction. Elle a écrit le scénario avec Javad Djavahery et ils se sont partagés 60 000 €. C’est deux tiers du budget médian des scénarios de films de fiction. L’animation a été confiée à Denis Briciant et Amael Isnard.

Le producteur Français est Les Films d’Ici (Richard Copans et Serge Lalou). Special Touch studios (Sébastien Onomo) et Rêves d’eau Production (Sepideh Farsi et Javad Djavahery) sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 480 000 € d’avance sur recettes. Il a bénéficié de l’aide aux coproductions franco-allemandes et de l’aide d’Eurimages. Le CNC  lui a accordé l’aide aux Créations visuelles et sonores et un aide à la musique qui a été complétée par une aide de la Sacem.

Eurométropole-Strasbourg, la Région Grand Est, la Région Nouvelle Aquitaine, la Région le Centre Val de Loire et la Région Sud lui ont également apporté leur soutien. Ciné+, Arte et TV5 monde l’ont préacheté. Bac Films a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle en France et un autre pour les ventes internationales.

A Luxembourg Bac Cinéma est producteur, avec le soutien du Luxembourg Film Fund, et d’Eurimages. En Belgique Lunanime (Annemie Degryse) est producteur avec le Tax Shelter, le soutien de Sceen flanders,  celdu  Vlaams Audiovisueel Fonds et d’Eurimages. Lumière publishing a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution au Bénélux. En Allemagne le producteur est Kathuh Studio (Vanesssa Ciszewski). Trick studio Lütterbeck,  Katuh studio  et Arte ARD sont coproducteurs. Le Fonds d’aide aux coproductions franco-allemandes lui a apporté une aide tout comme MGF Baden Wutteberg, NRW Cologne, le Fond Fédéral allemand pour le cinéma, Eurimages et EZEF.

Spedideh Farsi avait réalisé « Demain je traverse » sorti en France le 15 juin 2022 et distribué par Solaris Distribution. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-sepideh-farsi/

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.