Le 6ème film réalisé par Stefan Liberski, https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Liberskil’auteur belge de bandes dessinés et de nombreux livres, « L’art d’être heureux », https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Liberskiest une comédie. I y propose une sagesse pratique pour atteindre la félicité.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Stefan Liberski
C’est une coproduction entre la Belgique (66%) et la France (34%) pour un budget prévisionnel de 3,1 millions €. C’est un peu moins que le budget prévisionnel médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/
Le film est une adaptation du roman « La dilution de l’artiste », de Jean-Philippe Delhomme et dont les droits ont été acquis pour 40 000 €. Le réalisateur n’a pas été rémunéré pour le scénario Le budget de celui-ci est donc la moitié du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 30 000 €, soit 40% de leur rémunération médiane.https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/
Le producteur délégué français est Le Bureau films (Bertrand Faivre). Une sofica garantie et une sofica non garantie y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. KMBO a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, Vàd et Vàda.
Le producteur délégué belge est Artémis productions (Patrick Quinet). Il a bénéficié du Tax shelter. Il a obtenu le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles Image, de Screen Bruxelles, et de Wallimage. La RTBF, Be-TV Voo et Proximus sont coproducteurs et l’ont préacheté. O’Brother a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution.
Le précédent film de Stefan Liberski était « Tokyo fiancée », sorti en 2014. Il était adapté du roman d’Amélie Nothomb « Ni d’Ève ni d’Adam ». Son budget était également de 3,1 millions €. La rémunération du réalisateur était 76 000 €. C’était une coproduction entre la Belgique (67%), Le Canada (20%) et la France (13%). Le producteur français était Les films du Worso et le distributeur Eurozoom. Le producteur belge était Versus productions. Cette comédie romantique avait rassemblé 68 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.