UN DOCUMENTAIRE COMME UNE FICTION
« We have de dream » est le 6ème documentaire que Pascal Plisson a réalisé pour le cinéma. Il présente 5 cas de jeunes handicapés physiques de plusieurs pays qui ont su surmonter leur handicap. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Plisson
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Son budget prévisionnel est celui d’une fiction, puisque Eady East Prod (Eddy Vingataramin) l’a produit pour 3,1 millions €, soit 90% du budget médian de celui des fictions Françaises sorties depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/
Pour la préparation, 88 jours de tournage (dont 12 en région Parisienne, 46 Kenya, Rwanda et Nepal) et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 123 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Là encore c’est 90% de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Et, fait rare, il a écrit un scénario et ce, pour 281 000 €, soit 20% de plus que le budget moyen du scénario de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/
Jour2fête et Cigeg sont coproducteurs. Jour2fête a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et un autre pour le mandat de distribution à l’étranger.
Le précédent film de Pascal Plission était « Gogo » sorti le 1er septembre 2021. Il était produit par Ladybird Cinéma pour 1,6 millions €. Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 62 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 32 000 € de salaire de technicien. Il avait reçu 86 000 € pour le scénario. Le Pacte et Wild Bunch étaient distributeurs. Le film avait rassemblé 23 000 spectateurs.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.