LA RÉMUNÉRATION DE SAMUEL BENCHETRIT
POUR LA RÉALISATION DE « CETTE MUSIQUE NE JOUE POUR PERSONNE »
Cette comédie est le 8ème long métrage de ce romancier qui est aussi acteur et scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Benchetrit
C’est une coproduction 90/10 avec la Belgique. En France est produit par Julien Madon (Single man productions) .https://fr.wikipedia.org/wiki/Cette_musique_ne_joue_pour_personne
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film est distribué par UGC https://siritz.com/financine/beaux-parents-un-succes-pour-ugc-distribution/
Le producteur a investi du numéraire, en grande partie financé par son crédit d’impôt et du soutien financier. Sa sofica adossée a également investi.
Il a bénéficié de 450 000 € d’avances sur recettes et du soutien de Pictanovo (région Hauts-de-France).
OCS a préacheté 2 passages pour la télévision payante et France 2 un passage pour la télévision en clair tout en étant coproducteur. UGC est distributeur pour la France avec les mandats salle, vidéo, vod, S-Vod en ayant donné un minimum garanti et ventes internationales.
Le producteur belge est Gapbuster, mais le gros du financement vient du tax shelter et d’un préachat de la RTBF. UGC est distributeur en Belgique en donnant un minimum garanti.
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 100 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est un peu moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films sortis en 2021. Mais il a en outre reçu 100 000 € pour son scénario. Ce scénario est coécrit par Gabriel Rassov qui a reçu 23 000 €.
Le précédent film du réalisateur était « Chien », sorti le 14 mars 2017. Il était produit par Single man production pour 3,9 millions € et distribué par Paradis Films. C’était une coproduction 60/40 avec la Belgique. Le film était tiré d’un roman du réalisateur.
Pour la préparation, 25 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
Le scénario était coécrit avec Gabriel Rassov et ils s’étaient partagé 110 000 €.
Le film n’avait rassemblé que 10 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors es films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.