LA RÉMUNÉRATION DE NICOLAS PARIZER
POUR LA RÉALISATION DE « LE PARFUM VERT »
Cette comédie policière est son 3ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Pariser
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%) pour un budget prévisionnel de 7,1 millions €.
Pour la préparation, 42 jours de tournage dont la moitié en Belgique et Hongrie, et la post-production la rémunération du réalisateur est de 168 000 €, dont 108 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien. C’est sensiblement plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/
Il a écrit de scénario et a touché 172 000 €, ce qui est plus que le budget moyen des scénarios de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/
Le producteur français est Octopolis (Mathieu Zeller). Une sofica garantie y a investi. France 2 est coproducteurs et 5 soficas y ont investi. La région Ile-de-France lui a apporté son aide.
Canal+, Multithématiques et France 2 l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et un autre pour le mandat de distribution vidéo. Orange studio a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution à l’étranger.
Le coproducteur belge est Versus Production (Jacques-Henri Bronckart). Il a bénéficié du Tax shelter. La RTBF et Proximus sont coproducteurs TV. O’Brother a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution au Bénélux.
Le précédent film de Nicolas Parizer est « Alice et le Maire », sorti le 2 octobre 2019. C’était une coproduction entre la France (95%) et la Belgique (5%) pour un budget prévisionnel de 4,7 millions €.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 90 000 €, dont 41 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 49 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario et reçu 90 000 €.
Le film avait bénéficié de 580 000 € d’avance sur recettes.
Le producteur français était déjà Bizibi. Rhône-Alpes Cinéma et Arte étaient coproducteurs. 6 soficas y avaient investi. Canal+, Multithématiques et Arte l’avaient préacheté. Bac Film avait donné un minimum garanti pour tous les mandats.
Le film avait rassemblé 724 000 specteurs.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.