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POUR LA RÉALISATION DE « TEMPÊTE »

C’est le 10ème long métrage de ce Québécois qui est aussi scénariste et directeur de la photo. https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Duguay

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (83%) et le Canada (17%) pour un budget prévisionnel de 13,2 millions €.

Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 300 000 €, dont 140 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien. C’est le double de la rémunération des réalisateurs des films français de fiction sortis en 2022. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

C’est une adaptation du livre « Tempête au Haras », de Christopher Donner dont les droits ont été acquis 65 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario avec Lilou Fogli et ils se sont partagés 385 000 €. C’est plus du double du budget moyen des scénarios des films français de fiction sortis depuis le début de l’année.  https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-au-29-11-2022/

En France il est produit par Nolita cinéma  (Maxime Delaunay, Romain Rousseau et Mathier Ageron). Il est coproduit par Pictanovo (Région Ile de France) , Pathé et France 2. Il a obtenu le soutien à la Création Audiovisuelle et Sonore numérique du CNC, de la Sacem et de l’Angoa.

Canal+, France 2 (pour 2 passages) et TV5 Monde l’ont préacheté. Pathé a donné un minimum garanti pour tous les droits, dont les ventes à l’étranger.

Au Canada le producteur est IDL Films INC qui a obtenu Tax Crédit Québec, et du Tax Crédit Fédéral ainsi que le soutien de Téléfilms Canada, du Québec et du Fonds Harold Greenberg.

Les Films Opale a donné un minimum garanti sur le territoire Canadien.

Le précédent film de Chritian Dugay était « Un sac billes », sorti le 18 janvier 2017. C’était une coproduction France (90%-Canada (10%) pour un budget prévisionnel de 18,2 millions €.

En France il était produit par Quad cinéma et Gaumont.

Pour la préparation, 58 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 662 000 €, dont 627 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 635 000 € de salaire de technicien.

Il était tiré du livre d’Alex Joffo dont les droits avaient été acquis 117 000 €. Le scénario avait été écrit par le réalisateur ainsi que Alexndra Joffo Geismar et Benoit Guichard pour 680 000 €.

Le film avait été préacheté par Canal+, Multithématiques et TF1 (pour deux passages). Gaumont avait donné un minimum garanti pour les droits salle, vidéo et étranger (sauf le Canada, l’Allemagne et le Bénélux qui étaient laissés au Canada).

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.