Archive d’étiquettes pour : Sacrebleu Productions

Le film d’animation « Sirocco et le royaume des courants d’air » est le premier long métrage réalisé par Benoît Chieux. https://fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_Chieux

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction, majoritaire française, avec la Belgique, pour un budget prévisionnel de 4,9 millions €. C’est le budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, la fabrication et la post-production la rémunération du réalisateur est de 142 000 €, dont 46 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 96 000 € de salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction. Il a écrit le scénario avec Alain Gagnol pour 65 000 €, soit le tiers du budget des scénarios des films de fiction.

Les producteurs français sont Sacrebleu Productions (Ron Dyens) et Ciel de Paris (Cilvy Aupin et Jonathan Martinot). La région Auvergne Rhône-Alpes Cinéma et Kinology sont coproducteurs. 5 soficas y ont investi. Le CNC a apporté une aide  au développement, une aide au pilote pour la Création et une aide à la musique. La Sacem a accordé une aide à la musique et Procirep/Angoa une aide à à la production.

Les régions Grande Est, Sud, Réunion et Centre Val de Loire lui ont apporté leur soutien. Canal+ l’a préacheté, Haut et Court a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et Kinology un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger.

Le producteur belge est Take five (Alon Knoll et Grégory Zalcman). Il a bénéficié du tax shelter. La Fédération Wallonie-Bruxelles image et Screen Bruxelles lui ont apporté leur soutien. La RTBF l’a préacheté

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.