Un documentaire sur la vision de l’Europe par Bernard-Henri Levy
Ce documentaire a été réalisé par Camille Lotteau. C’est son premier documentaire en tant que réalisateur à part entière. Auparavant il avait été ingénieur du son puis assistant. C’est Margo Cinéma (François Margolin) qui l’a produit et Dulac Distribution qui le distribue.
Le réalisateur suit Bernard Henri-Lévy lors des dernières élections européennes, ce qui lui donne l’occasion d’exprimer sa vision de l’Europe.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Ce documentaire a un budget relativement élevé pour ce genre puisqu’il est de 1,515 millions €. Voici la structure de son financement :
Comme on le voit, c’est la chaîne à péage, en l’occurrence Canal+ qui est sa principale source de financement. Il y a deux chaînes publiques en clair qui sont à la fois coproductrices et ont pré-acheté. Le producteur délégué a investi une somme en numéraire non négligeable, mais il faut en déduire le crédit d’impôt. Il a également réinvesti du soutien automatique à la production. Par ailleurs il a mis tout son salaire et tous ses frais généraux en participation. Sophie Dulac Distribution n’a pas donné de minimum garanti mais avancera les frais d’édition.
La rémunération du réalisateur est de 50 000 €, ce qui est la moitié de la rémunération médiane des réalisateurs de longs métrages français. Mais, sauf quelques rares exceptions, quand les tournages sont très longs, les réalisateurs de documentaire sont toujours beaucoup moins bien rémunérés que les réalisateurs de fiction ou d’animation. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs/
Le précédent film de Margo Cinéma était « Napalm », un documentaire de Claude Lanzmann, sort en 2017 et dont le budget était de 1,765 millions €. Il avait rassemblé 3 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.