Archive d’étiquettes pour : OCS

Caroline Glorion est une réalisatrice confirmée de documentaires et de reportages pour la télévision.  « Comme une louve », dans lequel une mère se bas contre la bureaucratie pour récupérer la garde de ses enfants, est son premier long métrage de fiction pour le cinéma. https://fr.wikipedia.org/wiki/Caroline_Glorion

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Sensito Films (Stéphanie Douet) et Grains de sel Productions (Caroline Glorion) pour un budget prévisionnel de 1,6 millions €, soit moins de 50% du budget prévisionnel médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 26 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 38 000 €, dont 15 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 23 000 € de salaire de technicien. C’est moins de 50% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Elle a écrit le scénario avec Olivier Lousteau et ils se sont partagés 50 000 € ce qui représente un peu plus de la moitié du budget médian des scénarios de ces films. https://siritz.com/financine/la-part-du-scenario-dans-le-budget-augmente/ Les rôles principaux ont reçu 88 000 €, ce qui, là encore est un peu plus de 50% de leur rémunération médiane pour ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Kuiv Production, l’un des plus prestigieux producteurs de documentaires de la télévision Française, est coproducteur. Le film a obtenu le soutien de Fondation Caritas, du Mouvement ATD, du Secours catholique, des Apprentis d’Auteuil, de la Fondation Bettencourt Schueller, de la Fondation Le Cèdre et de la Fondation Mouex-Videlot. Ces fondations et associations  ont fourni 40% du financement de ce film qui traite d’un important problème social. « Comme une louve » a également reçu l’aide à la Musique et le soutien de la région Occitanie.

OCS l’a préacheté, Alba Films a donné un minimum garanti pour la distribution en France et Indie Sales pour la distribution à l’international.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « MAGNIFICAT »

Cette dramatique policière est le premier long métrage pour le cinéma de celle qui a réalisée de nombreuses fictions. https://fr.wikipedia.org/wiki/Virginie_Sauveur

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Move Movie (Bruno Levy), Terence films (Stephan Meunier et Bertrand Cohen) pour un budget prévisionnel de 2,8 millions €. C’est un peu plus de 50% du budget prévisionnel moyen des films français de fictions sortis depuis le début de l’année.

Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 72 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. C’est 10% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de ces films.

Il s’agit d’une adaptation du roman d’Anne-Élisabeth Lacassagne , « Des femmes en noir », dont les droits ont été acquis 69 000 €. Virginie Sauveur a écrit le scénario avec Nicolas Sihol et ils se sont partagés 70 000 €. Le budget de ce scénario est 60% du budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 138 000 €. C’est également 60% de ce qu’ont reçu en moyenne les rôles principaux de ces films.

Le film a reçu 550 000 € d’avance sur recettes. Orange studio est coproducteur.  Deux soficas, dont une adossée, y ont investi. La région Ile de France lui a apporté son aide. OCS a les mandats salle, vidéo, vod, s-vod, TV et étranger. C’est Alba Film qui est le distributeur physique.

Le précédent film produit par Move Movie était « Le Torrent », réalisé par Anne Le Ny. Sorti en salle de 30 novembre 2022 le film avait rassemblé 301 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-anne-le-ny/

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

69% DES FILMS FRANÇAIS EN BÉNÉFICIENT

Les chaînes de télévision payantes, Canal+, OCS et Ciné-tv sont une source de financement essentiel du cinéma français. Sur les films français de fiction sortis depuis le début de l’année jusqu’à fin avril, elles en ont préacheté 69%. En général ces préachats sont effectués par deux chaînes. Désormais les plateformes de S-Vod américaines vont s’ajouter aux chaînes françaises. Le financement des diffuseurs payant représente en moyenne 19% du financement Français de ces films. Et, à la différence de celui des chaînes gratuites, il est entièrement en achat de droit de passage et aucunement en part de coproduction. Si on inclut les 31% de films dans lesquels ils n’interviennent, cela représente tout de même 17% du financement français.

A titre de comparaison, les distributeurs ont donné un minimum garanti finançant le film à 80% des films français de fiction sortis  de janvier à fin avril 2023. Mais leur apport moyen pour ces films est de 12,5%. https://siritz.com/financine/distribution-alibi-com2-champion/

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le préachat le plus élevé est de 4,7 millions €, sont 4 millions € de la part de Canal+ pour le premier passage et 700 000 € par OCS pour le second passage. Il a bénéficié à « Asterix et Obélix-L’empire du milieu », dont le budget est également, de loin le plus important de tous les films français. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-guillaume-canet-2/

Le préachat moyen est de 1,187 millions € et le médian de 1,010 millions

Le préachat le plus élevé d’OCS est de 2,8 millions €, pour « Les 3 Mousquetaires-D’Artagnan ». https://siritz.com/cinescoop/les-trois-mousquetaires-dartagnan/ Pour ce film Canal+ a préacheté le 2ème passage de télévision payante avec un apport de 526 000 €.

Au cours de cette période la plateforme Amazon a effectué un préachat de deuxième passage de télévision payante : 500 000 € pour « Le Grand cirque https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Cirque_(film,_2023)

C’est autant que le préachat d’un premier passage par Canal+ dont la fenêtre de passage ses situe à 6 mois alors que celle d’Amazon est à 17 mois. C’est une indication de la puissance financière des plateformes, qui, même avec une fenêtre éloignée, seront en mesure d’empêcher Canal+ ou OCS de préacheter certains films.

Si on évalue le pourcentage des sources de financement françaises (car il y a de nombreuses coproductions, avec des financements étrangers) financé par l’apport des chaînes payantes, les résultats sont impressionnants.

Le plus élevé est de…. 97,6% pour « Tu choisiras la vie ».https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-stephane-freiss. C’est un film réalisé par Stéphane Freiss, dont le budget prévisionnel est de 3 millions €. 20% ont été financés par la France et 80% par l’Italie.  L’apport du producteur français est de 15 000 €, celui de Canal+ de 500 000 € et celui de Ciné+ de 100 000 €.

La télévision payante a financé 97,6% du budget Français de cette coproduction franco-italienne

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Les chaînes payantes sont les principaux apporteurs de financement des films français. Nous avons établi un classement des 10 principaux apports des films sortis depuis le début de l’année. A la différence des apports des chaînes gratuites ces apports sont uniquement des préachats et ne sont pas en coproduction.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Comme on le voit ce n’est pas Canal+ qui a effectué l’apport le plus important, mais OCS, pour « Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu », une nouvelle version de cette franchise.https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-de-chauveron/

Canal+ était présent pour le premier film de cette franchise, « Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu », sorti en 2014, mais OCS a pris le relai pour le suivant, « Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu », sorti en 2019 et qui avait réalisé plus de 6,7 millions d’entrées. Son apport avait été de 3,4 millions €, comme celui qu’il vient de refaire.

C’est Canal qui investit le plus dans le cinéma et dans le plus de films, mais Orange peut donc, dans certain cas, faire les apports les plus importantes.

Dans ce top 10 il y a 6 films de Canal+ et 4 d’OCS.

Le préachat de Canal+ pour « Super-Héros malgré lui » arrive en seconde position, avec 3,3 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-2/

Il y a 3 préachats de 3 millions € et plus, 3 de 2 millions et plus et 4 de plus d’un million €. En fait, si on va au-delà du top 10, il y a eu 16 pré-achat de plus d’un million €.

A noter que le film « Ténor », en 4ème semaine, est loin d’avoir terminé sa carrière et se maintient très bien. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-claude-zidi-jr/

En pourcentage du budget prévisionnel le plus fort préachat est de 27% pour  « Goliath » et pour « En corps ».  Le plus faible est de 9% pour « Notre-Dame brûle », mais il s’agit d’un budget qui est de loin le plus élevé des films déjà sortis cette année. Les budgets suivants sont de 15 millions €.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.