Archive d’étiquettes pour : Monia Chokri

« Simple comme Sylvain » est le 4ème long métrage que l’actrice québécoise Monia Chokri a réalisé. https://fr.wikipedia.org/wiki/Monia_Chokri Elle y interprète un petit rôle.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction française minoritaire (15%) avec le Canada (85%) pour un budget de 6,1 millions €, soit un quart de plus que le budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 166 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films de fiction français. La réalisatrice a écrit le scénario pour 141 000 €, c’est-à-dire deux tiers du budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 185 000 €, ce qui correspond à 85% de ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.

En France le producteur est MK Productions (Nathanaël Karmitz). Deux soficas ont investi et la région Ile de France lui a apporté son aide. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Memento a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et  s-vod. MK2 en a donné un pour le mandat international.

Au Québec 9472-3558 Québec Inc  (Sylvain Corbeil et Nancy Grant) ont investi. Le film a bénéficié du crédit d’impôt provincial et du fédéral. Il a reçu le soutien de Téléfilm Canada, de la Sodec, et du Fonds Québecor. Téléfilm Radio Canada a réalisé une coproduction et un pré-achat tv. Canada Films Séville a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.

Le précédent film réalisé par Monia Chokri était « Babysitter » sorti le 24 avril 2022. https://fr.wikipedia.org/wiki/Babysitter_(film) C’était une coproduction entre la France (20%) et le Canada (80%) pour un budget prévisionnel de 3,8 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-monia-chokri/

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 173 000 €, dont 135 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 138 000 € de salaire de technicien.

Du côté français il était produit par Phase 4 productions et distribué par Bac Films qui avait donné un minimum garanti. Le film avait rassemblé 20 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

POUR LA RÉALISATION DE « BABYSITTER »

Cette comédie est le premier long métrage de cette comédienne québécoise. https://fr.wikipedia.org/wiki/Monia_Chokri

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction franco-canadienne (20/80%). Son budget prévisionnel est de 3,8 millions €.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Babysitter_(film)

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 273 000 €, dont 135 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 138 000 € de salaire de technicien.

C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2021 ou depuis le début de l’année 2022. https://siritz.com/financine/les-barometres-des-remunerations-2/

Il est tiré de la pièce de théâtre « Babysitter » de Catherine Léger dont les droits d’adaptation ont été acquis pour 40 000 €. C’est elle qui a écrit le scénario pour une rémunération de 135 000 €. Comme on le voit les rémunérations au Canada sont beaucoup plus élevées qu’en France.

Le producteur français est Pierre-Marcel Blanchot (Phase 4 productions). Bac a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo, vod et S-Vod et un autre pour

Pour le mandate de distribution internationale hors Canada.

Au Canada le producteur est Amérique Film. Il a bénéficié du Crédit d’impôt Québec et du Crédit d’impôt d Canada. Il a également bénéficié du soutien du Fonds Quebecor, de la Sodec et de Téléfilm Canada.

Maison Quatre Tiers a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution au Canada.

Le précédent film distribué par  Bac Films (David Grumbach) est le dessin animé « Icare » de Carlo Vogele. https://fr.wikipedia.org/wiki/Icare_(film,_2022)

Il est sorti le 30 mars dernier.

C’est une coproduction entre la France (10%), le Luxembourg (55%) et la Belgique (35%). Le producteur français était Rezo Films.

Le réalisateur est Luxembourgeois. Il est diplômé de l’école des Gobelins et a été animateur chez Pixar.

Le film, au bout de 3 semaines a rassemblé 40 000 spectateurs, mais sa fréquentation des deux dernières semaine se maintient aux alentours de 10 000 entrées.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.