Archive d’étiquettes pour : Martin Provost

15 ans après son superbe « Séraphine », https://fr.wikipedia.org/wiki/Séraphine_(film), sur la peintre Séraphine de Senlis, Martin Provost  https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Provost aborde de nouveau la peinture, en racontant la vie de Pierre Bonnard et de son épouse et modèle, dans « Bonnard, Pierre et Marthe ». Rappelons que Séraphine avait dépassé 850 000 entrées.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (91%), la Belgique (5%), et la Suisse (4%)

C’est un film dont le budget prévisionnel est de 7,3 millions €, soit 40% de plus que le budget moyen des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/

Pour la préparation, 42 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 120 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération moyenne d’un réalisateur de film de fiction en 2023. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/

Il a écrit le scénario tout seul pour 185 000 €. C’est 10% de moins que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 210 000 €, soit la moyenne de ce qu’ils ont reçu en 2023.

Les Films du Kiosque (Denis Pineau-Valencienne et François Kraus) est producteur délégué. France 3 est coproducteur. 11 soficas dont 2 garanties y ont investi. La région Ile de France, la région Paca, la Ville de Toulon et le Département de l’Eure ont apporté leur soutien. Memento Films Distribution a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, et international.

En Belgique Umedia (Adrian Politowski) est producteur et a bénéficié du Tax shelter.Imagine Films  a donné un minimum garanti  pour la distribution. Le coproducteur suisse est Volapuk.

Le précédent film de Martin Provost était « La Bonne Épouse », sorti le 26 juin 2020 https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bonne_Épouse_(film). Pour la préparation, 39 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 130 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Sereine Werba pour 175. 000 €.

Le producteur était déjà Les films du Kiosque. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bonne_Épouse_(film) et le distributeur Memento Films. Le film avait rassemblé 632 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Pour « La bonne épouse », tout le budget est serré

Les entrées que « La bonne épouse » va réaliser cette semaine seront significatives. Elles indiqueront si le cinéma est bien, pour les français, un service culturel de nécessité. Le film avait très bien démarré avant le confinement. Il avait en effet rassemblé 171 000 entrées en 4 jours, juste avant le confinement. Voir : https://siritz.com/editorial/le-verdict-du-box-office-de-cette-semaine/

C’est une comédie réalisée par Martin Provost. Elle est produite par Les Films du Kiosque (François Kraus et Denis Pineau-Valencienne) et distribuée par Memento film. Son budget initial est de 7 millions €. 

Voir aussi :

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bonne_Épouse

Cinéfinances.info*  a fourni les données financières de cet article

Parmi les interprètes principaux on trouve Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky, Edouard Baer et François Berléand. Dans le budget, les rôles principaux représentent 295 000 (4,2% du budget)  €, sur 995 000 (14%)  pour l’ensemble de l’interprétation.  Le précédent film réalisé par Martin Provost, « Sage femme », était sorti en 2017. Il avait rassemblé 700 000 spectateurs. 

Martin Provost a sensiblement réduit sa rémunération par rapport à son précédent film

Il avait été produit par Curiosa films (Olivier Delbosc). Son  budget initial était similaire (6,7 millions €) à celui de « La bonne épouse ». Il était interprété par Catherine Deneuve, Catherine Frot et  Olivier Gourmet. Or les rôles principaux représentaient 1,2 millions € (18% du budget), sur un total de 1,55 millions (23% du budget) pour l’ensemble de l’interprétation. Pour ce 8ème long métrage, la rémunération de Martin Prouvost en tant que  réalisateur est 125 000 €, répartie à part égal entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire. C’est moins que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction en 2019. Mais tout de même très au-dessus de leur rémunération médiane : https://siritz.com/les-barometres-de-la-distribution/remuneration-des-realisateurs-de-films-francais-de-fiction/

En revanche c’est beaucoup moins que sa rémunération sur son précédent film. Pour « Sage femme » elle était en effet de 200 000 €, répartie à part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.