Archive d’étiquettes pour : Les films du Losange

« Un Silence », s’inspirant d’un fait divers qui a glacé la Belgique est le dixième film de Joachim Lafosse. https://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim_Lafosse

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est une coproduction entre la France (33%), la Belgique (40%) et le Luxembourg (27%) pour un budget prévisionnel de 5,7 millions €, soit 10% de plus que la moyenne des budgets prévisionnels des films français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/

Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 305 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 2,3 fois la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/A noter que c’est un chiffre élevé pour un film à budget moyen. Il a écrit le scénario avec Thomas et Chloé Van Zuylen  pour 196 000 €, ce qui est à peu près le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 295 000 €, ce qui est 40% de plus que ce qu’ils ont reçu en moyenne l’année dernière.

Le producteur français est Les films du Losange (Charles Gillibert et Régine Vial). Le film a bénéficié de 350 000 € d’avance sur recettes. France 3 est coproducteur. Deux soficas y ont investi. Le film a bénéficié du soutien de la Région Grand Est et de l’Eurométropole de Metz. Les Films du Losange a donné un minimum garanti pour la distribution salle et un autre pour la distribution à l’étranger.

Le producteur belge est Stenola Productions (Anton Iffland Stettner et Éva Kuperman). Il a bénéficié du Tax shelter et des soutiens de la Fédération Wallonie Bruxelles, de Créative Média Europe,  de Flanders Audiovisual fund et de Screen Bruxelles. La RTBF, Proximus et Be tv sont coproducteurs et l’ont préacheté. Cinéart a donné un minimum garanti pour la distribution en salle. Le producteur Luxembourgeois est Samsa Film (Jani Thilges). Fondspa a apporté son soutien.

Le précédent film de Joachim Lafosse était « Les Intranquilles », sorti de 29 septembre 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Intranquilles

C’était déjà une coproduction entre la France (22%), la Belgique (43%) et le Luxembourg (35%) pour un budget prévisionnel de 4,2 millions €. Les producteurs et les distributeurs étaient les mêmes sauf KG Productions qui était le producteur français.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 191 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario avec Juliette Goudot, Anne-Lise Morin, Lou du Pontavice, Chloé Leonil et François Pirot pour 168 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 181 000 €.

En France le film avait rassemblé 150 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 240 000 €, dont 140 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 100 000 € de salaire de technicien.

POUR LA RÉALISATION DE « VIENS JE T’EMMÈNE »

C’est son 6ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Guiraudie

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il a été produit par Charles Gillibert (CG Cinéma international) pour un budget prévisionnel de 3,4 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Viens_je_t%27emmène

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 70 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction français sortis en janvier 2022 et en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-2022-remuneration-des-realisateurs/

Il a co-écrit le scénario avec Laurent Lunetta et ils se sont partagés 32 000 €.

Le film a bénéficié de 450 000 € d’avance sur recettes. Il a été soutenu par les régions Ile de France et Auvergne-Rhône-Alpes.

Arte et une sofica en sont coproducteurs.

OCS et Arte ont préacheté un passage.

Le film est distribué par Les films du Losange qui a donné deux minima garantis, un pour le mandat salle et vidéo, un pour le mandat international.

Le précédent film d’Alain Guiraudie était « Rester vertical », sorti le 27 août 2015. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rester_vertical

Il était produit par Sylvie Pialat (Les films du Worso) pour un budget prévisionnel de 3,7 millions € et déjà distribué par Les films du Losange.

Pour la préparation, 44 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 90 000 €, dont 50 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien. Il avait en outre reçu 40 000 € pour l’écriture du scénario.

Le film avait bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes.

Il avait le soutien des régions Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Poitou-Charente ainsi que du département Charent-Maritime.

Arte était coproducteur. Canal+, Multithématiques et Arte avaient préacheté un passage.

Les films du Losange avaient donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo.

Le film avait rassemblé 74 000 entrées.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives