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 « La Bête » https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bête_(film,_2023) est le 10 ème long métrage de fiction réalisé par Bertrand Bonello qui est par ailleurs compositeur, comédien, scénariste et producteur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Bonello Il s’agit d’une adaptation libre de « La bête dans la jungle » de Henri James. C’est un drame psychologique de science-fiction.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Bertrand Bonello

Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et le Canada (10%) pour un budget prévisionnel de 7,5 millions €, soit 45% de plus que le budget moyen des fictions de films français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 160 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films de fiction français. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Les droits d’adaptation du livre ont été acquis pour 100 000 €. Le réalisateur a écrit le scénario avec Guillaume Breaud qui a écrit les dialogues et reçu 31 000 €. Le budget du scénario est donc deux tiers du budget moyen des scénarios des films français. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les deux rôles principaux ont reçu 246 000 € ce qui revient à 20% de plus de ce que les rôles  principaux ont reçu en moyenne. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succe

Les producteurs délégués sont Les Films du Bélier (Justin Taurand) et My New Picture (Bertrand Bonello). Arte est coproducteur. Eurimages a apporté son soutien.Le film a bénéficié d’une aide remboursable de la Région Ile de France ainsi que du soutien de la  région sud et du département des Alpes maritimes.  Six soficas y ont investi. Canal+, Ciné+ et Arte l’ont préacheté. Ad vitam a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo, Kinology pour le mandat de ventes internationales.

Le producteur canadien est Sons of Manuel (Xavier Dolan et Nancy Grant). Il a bénéficié des Crédit d’impôt provincial et fédéral ainsi que d’une aide de la Sodec, de Téléfilm Canada et d’Eurimages. Maison 4 :3 Distribution Canada a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution au Canada.

Le précédent film de Bertrand Bonello était « Zombi Child » https://fr.wikipedia.org/wiki/Zombi_Child qui est sorti le 12 juin 2019. Son budget prévisionnel était de 2 millions €. Pour la préparation, 24 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 90 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.  Il avait reçu autant pour le scénario. Les rôles principaux avaient reçu 23 000 €. Le producteur était My New Picture. Arte était coproducteur et les trois mêmes chaînes l’avaient préacheté. Ad Vitam avait donné un minimum garanti. Le film avait rassemblé 30 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Le temps d’aimer » est le 4ème long métrage de cinéma réalisé par Katell Qillévéré. https://fr.wikipedia.org/wiki/Katell_Quillévéré  . Une histoire d’amour scellée par les secrets et la honte.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%) pour un budget prévisionnel de 9,2 millions €. C’est un peu moins du double du budget moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 43 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est un peu plus que la moyenne de la rémunération des réalisateurs de films de fiction. Elle a écrit le scénario avec Gilles Turand et ils se sont partagés 200 000€. C’est la moyenne du budget des scénarios de nos films de fiction. Les rôles principaux ont reçu 215 000 €, ce qui correspond également à la moyenne de ce qu’ils ont reçu pour ces films.

Les producteurs délégués français sont Les Films du Bélier (Justin Taurand et Aurélien Dessez) et les Films Pélléas (Philippe Martin). Gaumont et France 2 sont coproducteurs. Trois soficas y ont investi. Le film a bénéficié de 750 000 € d’avance sur recettes. Il a également reçu une aide au développement du CNC, et des soutiens de la Procirep/Angoa, de la région Ile de France, de Pictanovo (Haut-de-France), de la région Bretagne ainsi que de Europe Creative Media-Slate development.

Il a été préacheté par Canal+, Ciné+ et France 2. Gaumont a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, et vod. Charades a le mandat de ventes internationales.

Le producteur belge est Frakas Productions (Cassandre Warnauts et Mathieu Pereira). Il a bénéficié du tax shelter. La Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallimage lui ont apporté leur soutien. La RTBF, Be-TV (2èmefenêtre) et Proximus Pickx l’ont préacheté.

Le précédent film réalisé par Katell Qillévéré était « Réparer les vivants », l’adaptation du roman éponyme de Maylis de Kerangal. https://fr.wikipedia.org/wiki/Réparer_les_vivants_(film) Il est sorti en salle le 1ernovembre 2016.

Il avait les mêmes producteurs et son budget prévisionnel était de 6,5 millions €. Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération de la  réalisatrice  était de 1000 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien. Mars Films avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo. Le film avait rassemblé 345 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

«La Vénus d’argent » est le deuxième long métrage de Héléna Klotz. Une fille de gendarme, vivant avec ses parents dans une caserne,  cherche à se libérer de l’emprise de sa famille en intégrant le monde de la finance. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vénus_d%27argent

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Les Films du Bélier (Justin Taurand et Aurélien Dessez) pour un budget prévisionnel de 3,2 millions €, ce qui est le budget médian des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 50 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 60% de la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction français. Elle a écrit le scénario avec Noé Debré et Emily Barnett pour 80 000 €. C’est 90% du budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux (dont la chanteuse Pomme qui y tient son premier rôle à l’écran) ont reçu 58 000 €, soit trois quarts de leur rémunération médiane pour ces films.

Quatre soficas, dont une garantie par le producteur, y ont investi. Le film a bénéficié de 580 000 € d’avance sur recettes. Les régions Ile de France et Normandie lui ont apporté leur soutien. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Pyramide lui a accordé un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo et un autre pour le mandat de ventes internationales.

Le premier film de Héléna Klotz était « L’âge atomique », sorti le 28 novembre 2012. Il racontait l’errance de deux jeunes. La réalisatrice l’avait coécrit avec Hélène Perceval. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Âge_atomique

Il était produit par Kidam. Arte l’avait coproduit et préacheté. Niz !  le distribuait et le film avait rassemblé 2500 spectateurs.

POUR LA RÉALISATION DE « DE NOS FRÈRES BLESSÉS »

C’est son 2ème long métrage. //fr.wikipedia.org/wiki/Hélier_Cisterne

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par Justin Taurand (Les Films du Bélier) pour un budget prévisionnel de 6,8 millions €. C’est une coproduction entre la France (88%) et la Belgique (12%). https://fr.wikipedia.org/wiki/De_nos_frères_blessés_(film,_2022)

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 62 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction depuis le début de l’année ou au cours de l’année 2021. https://siritz.com/financine/barometre-realisateurs-scenarios-22/

Le film est une adaptation du roman de de Jospeh Andras dont les droits ont été acquis pour 80 000 €. Le scénario a été coécrit par le réalisateur et Katell Quilévéré et ils se sont partagés 60 750 €.

Jean-François Lepetit (Flach film Production) et France 3 sont coproducteurs.

Le film a bénéficié de 500 000 € d’avance sur recettes et d’une aide au développement ainsi que d’une aide aux images de la diversité du CNC. Il a également bénéficié d’une avance d’Eurimages. Trois soficas y ont investi et il a bénéficié du soutien de la région Ile de France.

Canal + et Multithématiques ont acheté une fenêtre de télévision à péage et France 3 un passage sur la télévision gratuite.

Diaphana en est le distributeur avec un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo sur la France.

Le coproducteur belge est Frakas production qui a bénéficié du Tax shelter. La RTBF est coproducteur et a acheté un passage. Il a une avance d’Eurimages pour la Belgique.

Cinéart a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution sur le Bénélux.

Le précédent film réalisé par Hélier Cisterne était « Vandal », sorti en salle le 9 octobre 2013.

Il était produit par le même producteur pour un budget de 2,3 millions €.

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 29 000 €, dont 12 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 17 000€ de salaire de technicien. Il avait en outre reçu 8 500 € pour le scénario qui était coécrit avec Nicolas Journet (6 000€), Gilles Taurand (55 000 €) et Katell Qillévéré (4 000 €).

Le film avait bénéficié de 152 000 € d’avance sur recettes après réalisation.

Il été distribué par Pyramide qui n‘avait pas sonné de minimum garanti. Le film avait rassemblé 27 000 entrées.

Le coproducteur belge était Tarantula.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.