Archive d’étiquettes pour : June Films

Hafsia Herzi

Le 3ème long métrage réalisé par la comédienne Hafsia Herzi https://fr.wikipedia.org/wiki/Hafsia_Herzi a été sélectionné au dernier Festival de Cannes où son interprète principale, Nadia Melliti, a reçu le prix d’interprétation féminine. « La petite dernière » est une adaptation du roman éponyme de Fatima Daas. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Petite_Dernière_(film). C’est le récit d’une jeune femme à la croisée des chemins.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (79%) et l’Allemagne (21%) est 3,4 millions €, soit 90% du budget médian des films français de fiction de notre baromètre. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 56 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Elle a écrit le scénario pour 221 000 € et les droits du livre ont été acquis pour 33 000 €. Le budget total du scénario, 254 000 €,d’ est donc 40% supérieur au budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

La musique a été confiée à Amine Bouhafa pour 70 000 €. C’est 15% de plus que la rémunération moyenne des compositeurs de musique de film.https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/Les rôles principaux ont reçu 31 000 €, soit moins de 30% de la rémunération médian des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué est June Films (Julie Billy et Naomi Benamur). Il a bénéficié de l’aide au développement du mini-traité franco-allemand, de l’aide Média au codéveloppement ainsi que de d’une aide du CNC aux coproductions étrangères et d’une aide du CNC à la diversité. Eurimages a également apporté son soutien.  Il a également bénéficié des aides non remboursables de la région Grande-Est, de la métropole Nancy et de la région Ile de France.

Un Sofica non garantie y a investi. OCS France et OCS Suisse ainsi qu’Arte France l’ont pré-acheté. Ad Vitam lui a accordé un minimum garanti pour tous les mandats France hors TV et MK2 a donné un minimum garanti pour les ventes à l’étranger hors Allemagne et Espagne.

Le producteur Allemand est Katuh studio (Vanessa Ciszewski). Il a également bénéficié de l’aide d’Eurimages ainsi que de l’aide au codéveloppement du mini-traité en production. Il a été préacheté par Arte Allemagne.

Le précédent film réalisé par  Hafsia Herzi était « Bonne mère », sorti en 2021. Son budget prévisionnel était 1,7 millions €. Il était produit par Quat’sous films et distribué par Rezo Films. Il avait rassemblé 30 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Pour le second long métrage qu’elle a réalisé, « Animale » https://fr.wikipedia.org/wiki/Animal, Emma Benestan nous plonge dans une réflexion sur le vivant. https://fr.wikipedia.org/wiki/Emma_Benestan

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Emma Benestan

Cette coproduction entre la France (88,4%) et la Belgique (11,6%) a un budget prévisionnel de 4,4 millions €, soit 85% du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année.https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 67 600 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui revient aux trois quarts de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Elle a écrit le scénario pour 134 000 €, soit 90% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/Les rôles principaux ont reçu 90 000 €, soit 10% de plus que la rémunération médiane des rôles principaux. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le financement

Le producteur délégué est June Fims. Wild Bunch et France 3 cinéma sont coproducteurs. 2 sofica non garanties y ont investi. Le film a bénéficié du CNC de 520 000 € d’avance sur recettes ainsi que de l’aide aux effets visuels et sonores, de l’aide au développement et de l’aide aux images de la diversité. Il a également bénéficié de l’aide au développement de la région Sud et de la région Occitanie, puis, de ces deux régions, de l’aide à la production . Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Wil Bunch a donné un minimum garanti pour tous les mandats France et Films Constellation un minimum garanti pour le mandat de vente à l’étranger.

Le producteur belge est Frakas Production qui a bénéficié du Tax shelter. Le Centre Wallonie-Bruxelles  lui a apporté son soutien tandis que la RTBF et BE TV l’ont préacheté.

Fragile

Le précédent film d’Emma Benestan était « Fragile », sorti en 2021. Son budget prévisionnel était 2,1 millions. La réalisatrice avait eu une rémunération de 50 000 €. Le producteur délégué était Unité et le distributeur Haut et court. Le film avait rassemblé 22 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-demma-benestan/

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.