Archive d’étiquettes pour : Jonas Trueba

Comme on l’a vu les plus gros et les moyens budgets prévisionnels de films français de fiction ont eu tendance à baisser depuis le début de l’année par rapport à l’année dernière, tandis que les budgets médians ont légèrement progressé. https://siritz.com/financine/budget-moyen-peut-doncellener-un-gros-b-o/

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

En revanche, depuis le début de l’année 2024 on constate une tendance à la baisse de la rémunération des réalisateurs : le plus élevé, comme le moyen mais pas le médian.

Ainsi, l’année dernière la rémunération le plus élevée était de 2,190 millions €, celle de Dany Boon, le réalisateur de « La vie  pour de vrai »,  un film au budget exceptionnel de 29 millions €. La rémunération du réalisateur est donc de 7,4% de celle u budget prévisionnel total. https://siritz.com/cinescoop/la-vie-pour-de-vrai/En seconde position ou trouve  Neil Jordan  pour « Marlowe » (1,068 millions €) https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-neil-jordan/et en troisième celle de Philippe Lacheau pour « Alibi.com 2 » (800 000 €) https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-3/

Cette année, la rémunération la plus élevée est seulement de           600 000 €, celle du réalisateur espagnol Jonas Trueba, pour la coproduction internationale « Septembre sans attendre », dont le budget prévisionnel est de 6 millions €. La rémunération du réalisateur est donc 10% du budget total prévisionnel du film https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-du-realisateur-jonas-trueba/

Si l’on prend le film au budget le plus élevé depuis le début de 2024, « Le comte de Monte Cristo », réalisé par Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte, sa rémunération est de 550 000 €, pour un budget prévisionnel de 46 millions €, soit 1,2% du montant de ce budget . https://siritz.com/cinescoop/et-de-trois-alexandre-dumas/

Quant à la rémunération de réalisateur la plus élevée par rapport au budget du film, c’est celle de Thierry Terrasson pour la coproduction franco-italienne « Belle enfant » : 50 000€  de rémunération par rapport à un budget de 487 000 €, soit 10,3%. https://fr.wikipedia.org/wiki/Belle_Enfant

La rémunération moyenne de l’ensemble des réalisateurs  a chuté de 136 000 € à 116 000 €, soit une baisse de 45%. C’est en partie due à la baisse des rémunérations les plus élevées. En revanche, la rémunération médiane, qui est particulièrement représentative, puisqu’elle concerne 50% des films, a, elle, augmenté de 73 000 € et 87 000 €, soit de 20%. Or le budget médian des films de fiction français est, lui, remonté de 3,4 millions à 3,8 millions € soit de 10%.

Si l’on compare la rémunération du réalisateur pour l’ensemble des films sortis cette année, en moyenne elle est de 2,4% de celle du budget prévisionnel total du film et la rémunération  médiane est de 2,3% du budget prévisionnel total du film.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Septembre sans attendre », le 8ème long métrage de fiction, Jonas Trueba, le fils du réalisateur espagnol Fernado Trueba, est une comédie espagnole sur la fête de séparation d’un couple. https://fr.wikipedia.org/wiki/Septembre_sans_attendre

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Jonas Trueba

Il s’agit d’une coproduction entre la France (22%), l’Espagne (58%), les Pays-Bas (10%) et le Portugal (10%) pour un budget prévisionnel de 5,9 millions €.  C’est à peu près 10% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis cette année. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur Jonas Trueba est de 600 000 € en salaire de technicien. C’est 4,5 fois la rémunération moyenne des réalisateurs français. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario pour 140 000 €, soit 70% du budget moyen des scénarios.   https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/  Les rôles principaux ont reçu 25 000 €, soit 30% de leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/

Le producteur délégué français est Les films du Worso (Sylvie Pialat). Arte France est coproducteur. Le film a bénéficié de 300 000 € d’avance sur recettes. Les soficas Cinémage & Indéfilm y ont investi. Eurimages, la Région Occitanie la Région Nouvelle Aquitaine et le département de la Charente lui ont apporté leur aide.  Arte et Ciné+ l’ont préacheté. Arizona distribution a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle.

Les producteurs délégués espagnols sont (Fernando Trueba Productcones Cinématographicas SA (Fernado Truebas) & They shot the piano player A.I.E (Fernado Trueba). Il ont bénéficié du crédit d’impôt. L’Institut Catala d’Empreses Culturals Ibermedia et l’Instituto de la cinematografia y de las artes leur ont apporté leur soutien. La RTVE, TV3 et Movistar ont préacheté le film. Bteam pictures a donné un minimum guaranti pour le mandat de distribution.

Le producteur des Pays-Bas est SubMarine qui a bénéficié du soutien du Fonds Fédéral et d’Eurimages. Le producteur Portugais est  Animostra,  qui a bénéficié du crédit d’impôt, du soutien de l’Intitut du cinéma et de l’audiovisuel et d’Eurimages. RTP TV l’ a préacheté.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.