Archive d’étiquettes pour : Diaphana

Le 8ème film réalisé par Jérôme Bonnell https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérôme_Bonnellest une adaptation du roman « Amours » de  Léonor Recordo qui nous fait pénétrer derrière le paravent des conventions bourgeoises.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Jérôme Bonnell

Son budget prévisionnel est 3 millions € soit 80% du budget prévisionnel médian de notre dernier baromètre des films français de fiction. https://siritz.com/financine/barometre-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 27 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 124 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est légèrement en-dessous de la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/le-barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/ Les droits d’adaptation du livre ont été acquis pour 35 000 €. Jérôme Bonnell a écrit le scénario avec Gaëlle Macé pour 80 000 €. Le budget global du scénario est donc 115 000 €, soit 70% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/La musique a été confiée à David Sztanke et le budget de la musique est 15 000 € ce qui revient au tiers du budget médian de la musique de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/.La rémunération des rôles principaux est 84 000 €, soit 80% de leur rémunération médiane https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Pour bien illustrer la part du budget que la production de « La condition » a consacré aux quatre principaux postes de l’affiche par rapport à ce qui leur est consacré dans la moyenne des films le tableau ci-dessous est éclairant :

Comme on le voit, en pourcentage du budget global du film, la rémunération du réalisateur et le budget du scénario sont bien supérieurs alors que la rémunération des rôles principaux et de la musique est très inférieure.

Le producteur délégué est Diaphana Films (Michel Saint-Jean). Il a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes et de l’aide non remboursable Région de Normandie. 3 soficas y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Diaphana distribution a donné un minimum garanti.

Le précédent film réalisé par Jérôme Bonnell était « Chère Léa », sorti en 2021. Il avait le même producteur et le même distributeur et avait rassemblé 45 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jerome-bonnel/

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Le premier long métrage de fiction réalisé par la comédienne Hélène Médigue https://fr.wikipedia.org/wiki/Hélène_Médigue#:~:text=Hélène%20Marie%2DFrançoise%20Médigue%20naît,national%20supérieur%20d’art%20dramatique, « Une place pour Pierrot » https://diaphana.fr/film/une-place-pour-pierrot/ raconte le parcours de vie d’un handicapé.

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Hélène Medigue

Son budget prévisionnel est 3,5 millions €, ce qui est le budget médian des films sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 75 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, soit un peu moins que la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/Elle a écrit le scénario avec Stéphane Cabel pour 86 000 €, soit 75% du budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/La musique a été confiée à Philipe Kely et les droits musicaux reviennent à 65 000 €, soit le budget moyen des droits musicaux. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/.Les rôles principaux ont reçu 120 000 €, soit leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué est Nord-Ouest films (Christophe Rossignon). Une sofica garantie et trois sofica non garanties y ont investi. France 3 cinéma est coproducteur et Pictanovo a fait un prêt remboursable. Canal+, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution France et Play time pour les ventes à l’étranger.

Le précédent film produit par Nord-Ouest film était « Les femmes au balcon » sorti en 2023. Son budget était 3,5 millions €. Il était réalisé par Noémie Merlan et distribué par Tadem. Il avait rassemblé 94 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-qui-vire-au-terrifiant/

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

« L’accident de piano » https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Accident_de_piano est le 14 ème long métrage réalisé par Quentin Dupieux qui est aussi scénariste et compositeur de musique électronique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux  C’est une comédie sur l’absurdité des réseaux sociaux.

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Quentin Dupieux

Son budget prévisionnel est 8,6 millions €, soit trois quarts de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/Pour la préparation, 29 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 266 000 €, dont 130 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 136 000 € de salaire de technicien. C’est 2,2 fois la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/

Il a écrit le scénario pour 500 000 €. C’est près de trois fois le budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ Les rôles principaux ont reçu 600 000 €, soit plus du double de ce qu’ils reçoivent en moyenne. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

La musique a été composée par Quentin Dupieux  et Chilly Gonzales pour 150 000 €. C’est deux fois et demi ce que les compositeurs de musique de films reçoivent. https://siritz.com/financine/remuneration-des-compositeurs-de-musique/

Chi-Fou-Mi productions (Hugo Selignac) est producteur délégué. Rhône-Alpes Auvergne et Arte Cinéma sont coproducteurs. Canal+, Arte et Netflix l’ont préacheté. Diaphana a donné un million € de minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film de Quentin Dupieux était « Le deuxième acte », sorti en 2024. Son budget prévisionnel était 6,6 millions €. Il avait le même producteur et le même distributeur et avait rassemblé 491 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/comedie-singuliere-de-quentin-dupieux/

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Dans son 21ème film dans le monde gitan, le réalisateur Tony Gatlif https://fr.wikipedia.org/wiki/Tony_Gatlif, « Ange » https://fr.wikipedia.org/wiki/Ange_(film,_2025) nous mène à la recherche musicale du passé.

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Tony Gatlif

Cette coproduction entre la France (95%) et la Suisse (5%) a un budget prévisionnel de 3 millions €, soit 85% du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 130 000 ne€, dont 80 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/ Il a écrit le scénario pour 137 000 €, soit 20% de plus que le budget médian des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/

Les rôles principaux ont reçu 105 000 €. C’est 90% de leur rémunération médiane. La musique, qui est un élément important du film, a été composée par Carpotxa Mazulu pour 50 000 €, soit 80% de la rémunération moyenne des compositeurs de musique de films.

Princes production (Tony Gatlif) est le producteur délégué. Prince Films et Pastorale productions sont coproducteurs. Le film a bénéficié de l’avance sur recettes. Il a bénéficié de l’aide remboursable de la région Ile-de-France et de l’aide non remboursable de la région Occitanie. 2 sofica garanties y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le producteur Suisse est Luma Fondation.

Le précédent film réalisé par Tony Gatlif était « Tom Medina », sorti en 2021. Il avait le même producteur délégué, le même distributeur et le même budget prévisionnel. Il avait rassemblé 25 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le 13 ème film réalisé par Jean-Pierre et Luc Dardenne https://fr.wikipedia.org/wiki/Frères_Dardenne a été selectionné au Festival de Cannes comme 10 autres d’entre eux. 2 avaient remporté la Palme d’or et celui-ci a remporté le prix du scénario. « Jeunes mères » est un film choral sur des adolescentes mères.

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Les frères Dardenne

Cette coproduction entre la Belgique (67%) et la France (33%) a un budget prévisionnel de 6 millions €. C’est 20% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis début de l’année. https://siritz.com/financine/budgets-previsionnels-en-2025/ Pour  la préparation, 51 jours de tournage à Lièges et la post-production la rémunération du réalisateur est de 900 000 €, dont 300 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 600 000 € de salaire de technicien. C’est, de loin, la rémunération la plus élevé des réalisateurs de films français de fiction sortis en 2025. https://siritz.com/financine/remuneration-des-realisateurs-2025-comparee-a-2024/Ils ont écrit le scénario pour 300 000 €, ce qui est 20% de plus que la rémunération moyenne des scénarios. https://siritz.com/financine/budget-des-scenarios-en-2025-et-2024/ Les rôles principaux ont reçu 90 000 €, soit 80% de la rémunération médiane des rôles principaux. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-roles-principaux-en-2025/

Le producteur délégué belge est Les Films du Fleuve (Luc et Jean-Pierre Dardenne) qui a bénéficié du tax shelter. Il a reçu l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de F W-B prime, de Wallimage , du VAF et d’Eurimages. La RTBF, Proximus et  BeTV l’ont préacheté. Cinéart a donné un minimum garanti pour le mandat Benelux et Goodfellas a le mandat de vente à l’étranger.

Le producteur français est Archipel 33 (Denys Freyd). France 2 cinéma est coproducteur. Il a bénéficié du soutien d’Eurimage et de la région Ile de France. Canal+, Ciné+ et France télévisions l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France.

Le précédent film réalisé par les eères Dardenne était « Tori et Lokita », sorti en 2022. Son budget prévisionnel était de 5,9 millions €. Il avait les mêmes producteurs et distributeurs. Il avait rassemblé 73 000 spectateurs https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-des-freres-dardenne/.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Le deuxième long métrage pour le cinéma réalisé par Charlène Favier https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlène_Favier est « Oxana » https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=291595.html, un biopic sur la naissance des Femen.

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Charlène Favier

Son budget prévisionnel est 5 millions €, soit 90% du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis en 2024. Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 130 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération moyenne des réalisateurs. Elle a écrit le scénario avec Diane Brasseur et Antoine Lacomblez pour 114 000 €, soit 70% du budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 35 000 €, soit 30% de leur rémunération médiane.

Les producteurs délégués du film sont 2.4.7 Films (Marc-Anoine Robert et Xavier Rigault) et Rectangle production (Edouard Weil et Alice Girard). France 3 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes. Le CNC lui a également apporté une aide au développement. Il a obtenu le soutien de la Procirep et de l’Angoa. 4 sofica non garanties y ont investi. Canal+, Ciné+ et France 3 cinéma l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour la distribution en France et Goodfellas pour la distribution à l’étranger.

Le premier film réalisé par Charlène Favier était « Slalom », sorti en 2021. Son budget prévisionnel était 1,7 millions €. Mille et une productions était le producteur délégué et Jour2fête le distributeur. Le film avait rassemblé 80 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.

Pour son deuxième film, « La reine mère », https://fr.wikipedia.org/wiki/Reine_mère_(film),la réalisatrice et scénariste franco-tunisienne Manele Labidi https://fr.wikipedia.org/wiki/Manele_Labidi raconte l’intégration d’une famille tunisienne en France.

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Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et la Belgique (20%) pour un budget prévisionnel de 2,7 millions €, soit 80% du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 80 000 €, répartie en part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 90% de la rémunération médiane des réalisateurs. Elle a écrit le scénario pour 100 000 €, ce qui est le budget médian des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 66 000 €, soit 60% de leur rémunération médiane.

Le producteur délégué est Kazak productions (Jean-Christophe Reymond). Arte Cinéma est coproducteur. Le film a reçu une aide remboursable de la région Ile de France et une aide non remboursable de la région Grand Est. Canal+, Amazon Prime et Arte France l’ont préacheté ainsi que l’Eurométroplole de Strasbourg. Diaphana a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle et un autre pour le mandat de distribution vidéo tandis  que  Totem donnait un pour le mandat de vente à l’étranger.

Le producteur belge est Frakas productions. Il a obtenu le soutien de Fédération Wallonie-Bruxelles, d’Eurimages et de Média. Proximus et la RTBF l’ont préacheté. Il a bénéficié du Tax shelter.

Le premier film de Manele Labidi était « Un divan à Tunis », sorti en 2022 . Son budget prévisionnel était était 2 millions € . Il avait le même producteur et le même distributeur que « Reine mère ». https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-manele-labidi/ Il avait rassemblé 330 000 spectateurs

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C’est la 6ème réalisation de Carine Tardieu, cette scénariste et écrivain. https://fr.wikipedia.org/wiki/Carine_Tardieu,« L’attachement » https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Attachement est le chronique d’une reconstruction affective.

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Carine Tardieu

Le budget prévisionnel de ce film est 5,5 millions €, soit le budget prévisionnel moyens des films de fiction français sortis en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/ Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 230 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 80% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. Il s’agit de l’adaptation du roman L’Intimité d’Alice Ferney (Acte Sud), dont les droits ont été acquis pour 52 500 €. Elle a écrit le scénario avec Raphaële Moussafir et Agnès Feuvre pour 180 000 €. Le budget total du scénario est donc 50% de plus que la moyenne des budgets. Les rôles principaux ont reçu 480 000 €, soit plus du double de la rémunération moyenne des rôles principaux.

Le producteur délégué est Karé Production (Antoine Rein). Deux sofica garanties par lui et cinq sofica non garanties y ont investi. France 2 cinéma est coproducteur et le film a bénéficié d’une aide non remboursable de la région Bretagne. Diaphana a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution France et Orange studio en a donné un, partagé à 50% par le pool sofica garanties, pour le mandat de vente à l’étranger. Il y a un coproducteur belge, Umédia, pour un tout petit montant.

Le précédent film de Carine Tardieu était « Les jeunes amants », sorti en 2022. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Jeunes_Amants_(film,_2022)  Son budget prévisionnel était de 5,1 millions €. Ex Nihilo était son producteur et Diaphana son distributeur. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-carine-tardieu/Le film avait rassemblé 401 000 spectateurs.

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Pour sa 24 ème réalisation, “La pie voleuse »https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=320510.htmlRobert Guediguian nous livre ce qu’il qualifie lui-même de cinéma de quartier.

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Robert Guediguian

Cette comédie sociale a un budget prévisionnel de 2,5 millions €, ce qui représente deux tiers du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis en 2024. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/. Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 75 000 €, dont 30 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 45 000 € de salaire de technicien, soit 80% de la rémunération médiane des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Serge Valletti pour 210 000€, soit 40% de plus que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 58 000 €, soit la moitié de leur rémunération médiane.

Le financement du film

Le producteur est Agat Films et Cgie. Une sofica non garantie y a investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle et vidéo. Universciné en a donné un pour les mandats VàD et VàDA tandis que Playtime en a donné un pour les mandats de vente à l’étranger. L’Italie a été vendu directement par le producteur.

Le précédent film réalisé par Robert Guédiguian était « Et la fête continue ! », sorti l’année dernière. Son budget prévisionnel était 3,9 millions et c’était une coproduction avec l’Italie. Le producteur délégué et le distributeur étaient les mêmes. Le film avait rassemblé 203 000 spectateurs.

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Pour son second long métrage, qui sort demain, celle qui avait décroché la Caméra d’or à Cannes en 2017 avec « Divines », Houda Benyamina https://fr.wikipedia.org/wiki/Houda_Benyamina a adapté Alexandre Dumas en nous livrant « Toutes pour une », https://fr.wikipedia.org/wiki/Toutes_pour_une : les trois mousquetaires au féminin.

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Houda Benyamina

Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et la Belgique (10%) pour un budget prévisionnel de 9,9. millions €, soit 80% de plus que la moyenne des budgets prévisionnels des films de fiction sortis depuis le début de l’année. C’est le deuxième budget prévisionnel de l’année derrière « Un ours dans le Jura » https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-noire-a-la-frere-coen/

Pour la préparation, 42 jours de tournage(dont 1 en studio) et la post-production, la rémunération de la réalisatrice est de 250 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est presque le double de la moyenne des rémunérations des réalisateurs l’année dernière. Elle a écrit le scénario avec Fabien Suarez et Juliette Sales pour 260 000 €, soit près des deux tiers de plus que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 165 000 €, ce qui ne représente que les trois quarts de ce qu’ils ont reçu l’année dernière.

Le producteur est Easy Tiger (Marc-Benoît Créancier). Orange Studio et Spirit Bird sont coproducteurs tout comme France 2 cinéma. Le film a bénéficié de 750 000 € d’avance sur recettes. 5 sofica non garanties y ont investi. Il a bénéficié du soutien d’Eurimages, des régions Ile de France et Paca (remboursables) et d’Occitanie (non remboursable). Canal+, Ciné+ et France télévisions (2 passages) l’a préacheté. Un minimum garanti France et Monde hors Belgique a été donné par Orange Studio, UGC assurant la distribution physique).

Le producteur Belge est Versus (Jacques-Henri Bronckart). Il a bénéficié du Tax shelter ainsi que du soutien d’ Eurimages, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallimage. Orange studio a donné un minimum garanti pour le distribution en Belgique et dans le monde, assurée par UGC.

Le premier film de Houda Benyamina était donc « Divines ». Le budget prévisionnel du film était 2,4 millions €. La rémunération de la réalisatrice était 60 000 €. Easy Tiger était déjà le producteur et Diaphana était le distributeur. Le film, sorti dans 193 salles avait rassemblé 321 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.