Archive d’étiquettes pour : Diaphana

Le documentaire « Rue du conservatoire » est le 6ème long métrage de cinéma réalisé par Valérie Donzelli. Celle-ci est par ailleurs comédienne et scénariste.  Ce film suit la préparation de  Hamlet, de William Shakespeare, pièce qu’a choisie de mettre en scène Clémence pour sa dernière année au Conservatoire national d’art dramatique de Paris, en donnant le rôle-titre à une femme.

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Valérie Donzelli

Son budget prévisionnel est de 200 000 €. Pour la préparation, 6 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de       24 000 € de salaire de technicien. Le producteur délégué est Rectangle productions (Edouard Weil). La région Ile de France lui a apporté son soutien. Ciné + l’a préacheté. Diaphana  a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle.

Le précédent film réalisé par Valérie Donzelli était la comédie franco-belge   » Notre-Dame « , sorti en 2019. Son budget était de 3,6 millions €. Elle en était l’une des principales interprètes. Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de    79 000 €, répartie en 37 000 € de droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien.E lle avait écrit le scénario avec Benjamin Charbit pour              125 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 90 000 €. Rectangle productions en était déjà le producteur délégué. Ad Vitam avait donné un minimum garanti pour les mandats de distribution. Le film avait rassemblé 228 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Ce 4ème long métrage de Blandine Lenoir https://fr.wikipedia.org/wiki/Blandine_Lenoir, «Juliette au printemps » https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_au_printemps#:~:text=Juliette%20au%20printemps%20est%20une,sortie%20est%20prévue%20en%202024.&text=Pour%20plus%20de%20détails%2C%20voir%20Fiche%20technique%20et%20Distribution présente la dimension tragique de la dépression.

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Blandine Lenoir

Son budget prévisionnel est de 3,9 millions €, soit 20% de plus que le budget prévisionnel médian des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 86 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 85 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.C’est 15% de plus que la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/ Il s’agit d‘une adaptation de la bande dessinée de Camille Jourdy « Les fantômes reviennent au printemps », dont les droits ont été acquis pour 174 000 €. La réalisatrice a écrit le scénario avec Maud Ameline. Le coût du scénario revient à 85% du budget moyen des scénarios. https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/ Les rôles principaux ont reçu 100 000 €, soit 10% de plus que leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/

Le producteur délégué est Karé Productions (Antoine Rein). France 3 est coproducteur. 6 soficas, dont 2 garanties par le producteur, y ont investi. Le CNC a apporté une aide à la musique et la région Nouvelle Aquitaine aide à l’écriture. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vidéo et vod, Indie Sales pour le mandat de ventes à l’étranger.

Le précédent film réalisé par Blandine Lenoir était « Annie Colère », https://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_colère sorti le 30 novembre 2022. Son budget prévisionnel était 3,3 millions €. Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 74 000 €, dont 36 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 38 000 € de salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario avec Axelle Ropert pour 91 000 €. Les rôles principaux avaient reçu 90 000 €. Aurora Films et France 3 étaient coproducteurs. Canal+, Multithématiques et France 3 l’avaient préacheté. Il y avait les mêmes distributeurs. Le film avait rassemblé 171 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

Ce 13ème film réalisé par Quentin Dupieux https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux a l’honneur d’ouvrir ce 77ème Festival de Cannes. « Deuxième acte »  https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Deuxième_Acte est à nouveau une comédie singulière.

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Quentin Dupieux

Son budget prévisionnel est de 6,6 millions €, soit un quart de plus que le budget moyen des films français de fiction sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose. Pour la préparation, 15 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Cela représente 50% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ C’est Quentin Dupieux qui a écrit seul le scénario pour 260 000 €, soit 30% de plus que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 171 000 €, soit 80% de leur rémunération moyenne. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/

Le film est produit par Chi-Fou-Mi Productions (Hugo Sélignac). Une sofica, en parti garantie, y a investi. La région Nouvelle Aquitaine et le département de la Dordogne ont apporté leur soutien. Canal+, Netflix et Ciné+ l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution salle, vod et svod. Kinology en a donné un pour le mandat de vente à l’étranger.

Quentin Dupieux est un réalisateur prolixe puisque son précédent film était la comédie « Daaaaaali ! », sorti le 7 février 2024. https://siritz.com/cinescoop/une-pleidade-de-comediens-pour-un-dali/ Il était produit par Atelier production pour un budget prévisionnel qui était déjà de 6,7 millions €. Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 260 000 € et les rôles principaux avaient reçu 171 000 €. Diaphana était déjà le distributeur tout comme Kinology. Le film avait rassemblé 482 000 spectateurs.

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« Daaaaaali ! » https://fr.wikipedia.org/wiki/Daaaaaalí_! est le 13 ème long métrage de cinéma réalisé par  Quentin Dupieux qui est, par ailleurs, un très talentueux musicien de musique électronique et un  scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux   Il  fait ressorti toutes les facettes de ce fantasque personnage en le faisant interprété par une pléiade de comédiens.

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Quentin Dupieux

Le budget prévisionnel de ce film est 6,7 millions €, soit 30% de plus que le budget moyen des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien, ce qui est 10% de plus que la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario pour 260 000 €, soit 30% de plus que le budget moyen des films français. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 171 000 € soit 20% de moins que la moyenne de ce qu’ils ont reçu en 2023.

Le producteur délégué est Atelier de production (Thomas et Mathieu Verhaeghe). France 3 est coproducteur. Quatre soficas y ont investi. Canal+, OCS et France 3 l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution  salle, vidéo et vod et Kinology pour le mandat de vente à l’étranger.

Le précédent film réalisé par  Quentin Dupieux était « Yannick », sorti le 2 août 2023 https://fr.wikipedia.org/wiki/Yannick_(film). Son budget prévisionnel n’était que de 925 000 €. Mais il avait tout de même rassemblé 463 000 spectateurs.

Pour la préparation, 6 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 10 000 €, dont 1 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 9 000 € de salaire de technicien. Il avait écrit le scénario pour 1 000 €. Les rôles principaux aveint reçu 40 000 €. Il était produit par Atelier Productions et Chi-Fou-Mi Productions. Diaphana avait donné un minimum garanti. Ce film avait été très rentable.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.

« Et la fête continue » est le 23ème film de Robert Guédiguian. https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Guédiguian

Rappelons que celui-ci avait réalisé « Marius et Jeannette » qui, en 1997, avait rassemblé plus de 2,6 millions de spectateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marius_et_Jeannette

Comme dans nombre de ses œuvres précédentes, son épouse Ariane Ascaride en est l’une des interprètes.

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Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et l’Italie (10%) pour un budget prévisionnel de 3,9 millions €, soit 20% de plus que le budget médian des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/editorial/plus-de-films-avec-moins-de-moyens/

Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 143 000 €, dont 70 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 73 000 € de salaire de technicien. C’est un peu plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de ces films de fiction français sortis depuis le début de l’année. Il a écrit le scénario avec Serge Valletti  et ils se sont partagés 220 000 €, soit un peu plus que le budget moyen des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 193 000 €, soit 90% de ce qu’ils ont reçu en moyenne pour ces films.

Le producteur français est Agath Films et Cgie (Patrick Sobelman, Marie Balducci, Nicolas Blanc, Marc Bordure). France 3 est coproducteur. 4 soficas y ont investi. La région Sud a apporté une aide remboursable. Canal+, Ciné+ et France 3 l’ont préacheté.

Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod, et svod. MK2 a le mandat de vente à l’étranger, mais sans minimum garanti.

Le précédent film de Robert Guédiguian était « Twist à Bamako », sorti le 5 janvier 2022. https://fr.wikipedia.org/wiki/Twist_à_Bamako Il s’agissait d’une coproduction entre la France, le Canada et le Sénégal, pour un budget prévisionnel de 5,9 millions €.  Il avait les mêmes producteurs et distributeurs français. Le film, qui avait bénéficié d’une avance sur recettes de 600 000 €, avait rassemblé 130 000 spectateurs en France.

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« Anti-squat » est un drame, réalisé par Nicolas Silhol, diplômé FEMIS (scénario), dont c’est le second long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Silhol

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Il est produit par Kazak Productions (Jean-Christophe Reymond et Amaury Ovise) pour un budget prévisionnel de 2,2 millions €, soit les deux tiers du budget prévisionnel médian des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/gros-budget-negale-pas-gros-box-office/

Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 64 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 80% de la rémunération médiane des réalisateurs de ces films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs-2/

Il a écrit le scénario avec Fany Burdino pour 90 000 €, soit 10% de plus que le budget médian des scénarios de ces films. Les rôles principaux ont reçu 40 000 €, soit 45% de la rémunération médiane des rôles principaux de ces films. https://siritz.com/financine/comediens-boom-des-remunerations-au-top/

Le producteur a investi du fonds de soutien en préparation, son salaire, ses frais généraux, ses frais financiers et les imprévus du budget. Le CNC a donné de l’aide au développement et deux soficas y ont investi. Canal+ et Ciné+ l’ont préacheté. Diaphana a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salle, un minimum garanti pour la vidéo et un minimum garanti pour les ventes internationales. Il faut rappeler que ce distributeur a sorti au mois d’Août l’un des phénomènes de l’été, « Yannick », qui, avec un budget inférieur au million € est parti pour rassembler plus de 400 000 spectateurs https://siritz.com/editorial/cinema-les-phenomenes-de-cet-ete/

Le précédent film de Nicolas Silhol, « Corporate », est sorti le 5 avril 2017. Son budget prévisionnel était de 2,3 millions €. Il avait le même producteur et le même distributeur que « Anti-Squat ».

Pour la préparation, 22 jours de tournage et la post-production La rémunération du réalisateur était de 47 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 37 000 € de salaire de technicien.

Le film avait rassemblé 254 000 spectateurs.

A noter un fait notable concernant les entrées cumulée à dimanche soir de 3 succès de films américains et du succès français tels qu’indiquées par la lettre de Éric Marti (Comscore).

Il est frappant de constater que Paris intra-muros (2 millions d’habitants sur 67 millions) représente 22% des entrées de « Anatomie d’une chute » et seulement entre 8 et 12% pour les trois films américains dont le succès est notablement en profondeur.

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Comme on l’avait espéré la fréquentation des salles de cinéma en France, mais aussi dans d’autres pays, comme le Royaume uni, a retrouvé son niveau d’avant le Covid. Les résultats de l’été, malgré la canicule, se sont révélés exceptionnels, ce qui fait que le cumul de l’année n’est désormais que 9,5% en-dessous de celui de 2019 qui avait terminé au niveau record de 213 millions d’entrées.

C’est évidemment dû au phénomène « Barbeinhamer » qui confirme que le cinéma reste un loisir collectif des plus populaires, notamment quand il n’oublie pas qu’il est aussi un art et que les réalisateurs sont des auteurs. https://siritz.com/editorial/oppenheimer-nouveau-graal-du-cinema/.une

Mais, cet été, un film français a, lui aussi permis de confirmer cette constatation. Il s’agit de « Yannick » le 12ème film de Quentin Dupieux, un réalisateur qui est aussi célèbre  par sa musique électronique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Dupieux

Il n’a pas rassemblé comme les deux blockbusters américains des millions de spectateurs. Mais il illustre à quel point la force du cinéma français est dans sa diversité.

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Car « Yannick », dont le  budget de 925 000 € est parmi les 10% les moins élevées des fictions françaises sorties depuis le début de l’année. Il a été tourné  en 6 jours ce  qui est exceptionnellement rapide, même pour ce niveau de budget. En outre, il ne dure que 67 minutes, ce qui est à peine plus que les 60 minutes de durée maximale des courts métrages. Et pourtant, les salles affichent le même tarif que pour leurs autres films. Or, il est parti pour  quelques 350 000 entrées.

C’est qu’il repose sur une véritable idée de créateur, à laquelle tout spectateur du film peut s’identifier. Dans « La rose pourpre du Caire » Woody Allen faisait sortir de l’écran le personnage du film pour rejoindre dans la salle une spectatrice et vivre avec elle dans la vraie vie. Ici Quentin Dupieux, au milieu d’une mauvaise pièce de théâtre, comme il nous est arrivé d’en voir, fait se lever et objecter un spectateur qui n’en peut plus. Il monte sur scène et impose progressivement des changements à la pièce.Chacun d’entre nous qui a souvent envie de refuser de se voir imposer sans réagir le monde tel qu’il est peut s’identifier à lui.

Le distributeur Diaphana n’a pas donné le moindre minimum garanti. Mais il va recevoir, rien qu’en soutien automatique à la distribution, ce qui devrait en grande partie couvrir les frais d’édition pour une sortie dans 300 salles. Et, sur un minimum de 1 000 000 € de recette distributeur, sa commission devrait se situer autour de 200 000 €.

Les producteurs -Atelier de Production (Thomas et Mathieu Verhaegue) et Chi-Fou-Mi Productions(Nicolas Dumont)- ont financé le film sans le moindre apport extérieur, ce qui, là encore, est exceptionnel pour une fiction. Compte tenu du crédit d’impôt leur apport effectif est de l’ordre de 700 000 €.

Or, rien qu’en soutien automatique ils devraient recevoir plus de 300 000 €. Déduction faite de sa commission et des frais d’édition, le distributeur devrait pouvoir leur verser de l’ordre de 400 000 à 500 000 €. Ils seront donc très bénéficiaires. En outre ils conservent  tous les droits, en dehors de la distribution salle. Compte tenu de son succès le film sera sans doute acheté par une chaîne payante Premium, une chaîne cinéma et une chaîne en clair, ce qui rendra le film encore plus bénéficiaire pour ses producteurs. Peut-être sera-t-il même exporté. Et pourquoi le remake n’intéresserait-il pas  les États-Unis ?

Enfin, compte tenu de ce succès, il est probable que le réalisateur recevra des droits d’auteur complémentaires proportionnels aux résultats du film, supplémentaires à sa rémunération fixe limitée à 10 000 €.

Bien entendu la sortie à succès, en plein été, de la Palme d’or du dernier Festival de Cannes est une autre illustration de la santé du cinéma français. Nous en parlerons demain.

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POUR LA RÉALISATION DE « CLOSE »

C’est le 2ème film de ce réalisateur Belge.Il a obtenu le Grand prix du dernier Festivla de Cannes.  Il avait remporté la Caméra d’or au Festival de Cannes de 2018 avec son premier film, « Girl ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Lukas_Dhont

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Il s’agit d’une coproduction entre France (15%), la Belgique (70%) et la Hollande (15%), pour un budget prévisionnel de 3,8 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 210 000 €, sous forme de salaire de technicien. C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-nouveau-barometre-des-realisateurs/

Il a écrit le scénario avec Angelo Tissens et ils se sont partagés 180 000 €.  C’est presque le budget moyen des scénarii des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

En Belgique le film est produit par  Menuet producties (Michiel Dhont et Dirk Impens) et bénéficie du Tax shelter. La RTBF est coproducteur et a effectué un pré-achat. Eurimages et le Flemish Film fund & Centre du Cinéma ont apporté leur soutien.

Lumière & Match Factory  a donné un minimum garanti pour la mandat de  ventes internationales et la distribution en Belgique.

En France le producteur est  Diaphana. Eurimages a apporté son soutien. Diaphana a donné un minimum garanti pour la distribution en salle  et un autre pour la distribution en vidéo.

Le producteur hollandais et Topkapi films. Il a le soutien  d’Eurimages et une  aide nationale.

 Lumière & Match Factory a donné un minimum garanti pour la distribution en Hollande.

Le précédent film de Lukas Dhont, « Girl »,  était déjà produit par Menuet producties. Il était sorti en France le 12 mai 2018 et déjà distribué par Diaphana. Sorti sur 186 copies il avait rassemblé 370 000 spectateurs.

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POUR LA RÉALISATION DE « LES JEUNES AMANTS »

C’est son 4ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Carine_Tardieu

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il est produit par  Patrick Sobelman (Agath/Ex nihilo) et Fabrice Goldstein & Antoine Rein (Karé Productions) pour un budget prévisionnel de 5,1 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Jeunes_Amants

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la  réalisatrice est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est plus que la moyenne des rémunérations des réalisateurs de films français sortis en 2021. https://siritz.com/financine/le-top-5-de-la-remuneration-et-le-barometre/

Le scénario était coécrit avec  Solveig AnspachAgnès de Sacy, et Raphaëlle Moussafir. Elles se sont partagées 311 000 €.

Le film a reçu du CNC 250 000 € d’avance sur recettes et de l’aide au développement.

Il est coproduit par Rhône Alpes Cinéma et France 2, ainsi que 8 soficas dont 4 adossées.

Canal+, Multithématiques et France 2 ont préacheté une diffusion.

Diaphana a donné un minimum garanti pour les mandats salle, vidéo, vod et S-vod.

Le précédent film de la réalisatrice était « Ôtez-moi d’un doute », sorti en salle le 6 septembre 2017. Il état déjà produit par Karé Productions et son budget prévisionnel était 5,2 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 150 000 €, dont 110 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 40 000 € de salaire de technicien.

Le scénario avait été écrit avec Baya Kasmi, Michel Leclerc et  Raphaëlle Moussafir pour 105 000 €.

Le film avait été distribué par SND qui a donné un minimum garanti. Il avait rassemblé 690 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

POUR LA RÉALISATION DU « SOMMET DES DIEUX »

Ce dessin animé, qui est l’ adaptation d’un célèbre manga, est le premier long métrage du réalisateur. Auparavant il était animateur et scénariste de films animation. https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Imbert_(réalisateur)

Il s’agit d’une coproduction entre la France (80%) et le Luxembourg (20%). En France le film est produit par Jean-Charles Ostorero (Juilanne Films) avec Didier et Damien Brunner (Folivari). Son distributeur est Diaphana qui a les mandats salle, vidéo, vod et S-Vod

.https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sommet_des_dieux_(film)

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Son devis prévisionnel est 9,3 millions €.Les producteurrs ont investi du fonds de soutien une partie de leur salaire de producteur et de leurs frais généraux et tout leur crédit d’impôt. Le film a bénéficié de 600 000 € d’avance sur recettes et de 400 000 € de soutien à la création visuelle et sonore.

Il y a un soutien de la Procirep et de la fondation GAN. La région Île de France a donné son soutien et la région Auvergne-Rhône-Alpes-Cinéma est coproducteur. Tout comme trois soficas.

Canal+ et Multithématiques ont préacheté un passage pour la télévision à péage tandis que France 3 est à la fois coproducteur et préacheteur pour la télévision en clair. France 4 a également préacheté un passage.

Diaphana a donné un minimum garanti pour ses mandats français, tandis que Wild Bunch a donné un minimum garanti pour le mandat ventes internationales hors Luxembourg.

La fabrication a duré 844 jours.

La rémunération du réalisateur est de 290 000 €, dont 95 000 € pour sa participation au scénario et 195 000 pour son salaire de technicien. C’est plus du double de la rémunération moyenne des réalisateurs de film français sortis en 2021.

La manga a été achetée 210 000 €.Il y a deux coscénaristes,  Magali Pouzot et Jean-Charles Ostero, qui ont touché 21 000 €.

Le coproducteur luxembourgeois est Stéphan Roelants (Mélusine Production) qui a investi du numéraire. Mais le gros du financement vient du Film Fund Luxembourg qui a apporté une aide de 1,7 millions €.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors es films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.