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Baromètre

En 2019 la distribution de films français en salle globalement bénéficiaire

Avec les recettes salle la marge brute cumulée de la distribution atteint 34 millions €

Le cinéma, c’est à dire un film sortant en salle, est une industrie de prototype et une activité à risque. Comme on l’a vu la semaine dernière, 71% des films français sortis en 2019 n’ont pas permis au distributeur de couvrir ses investissements avec ses recettes salles. Ce chiffre est encore de 57% si l’on prend en compte le soutien financier du CNC. Mais cela ne signifie pas que la distribution soit une activité déficitaire. Sinon on ne comprendrait pas que de grands circuits de salles de cinéma, de grandes chaînes de télévision, de grands opérateurs de télécom et des indépendants qui ont peu de fonds propres s’y lancent et y survivent. 

En fait, la grande majorité des films peuvent être déficitaires mais l’ensemble être bénéficiaire, parce que la plupart des nombreuses pertes (les marges brutes négatives) des films sont faibles comparativement à une minorité de films à marge brute très positive. C‘est ce que montrent les résultats des marges brutes mensuelles cumulées en 2019.

Comme on le voit, sauf en févier et juillet, chaque mois, la marge brute cumulée des distributeurs est positive, même sans tenir compte du soutien du CNC. Et, sur l’ensemble de l’année, elle est positive de près de 34 millions € sans soutien financer et de près de 66 millions € avec le soutien. Ce sont des sommes conséquentes puisqu’elles représentent respectivement 21% et 40% du chiffre d’affaires cumulé des distributeurs de films français.

En 2019, le mois de janvier est celui qui génère la marge brute positive la plus élevée. Ce résultat est principalement dû aux résultats de « Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu », champion de l’année. Arrivent derrière novembre. Puis octobre avec « Hors normes » et plus de 2 millions d’entrées, sans que son distributeur, Gaumont, n’ait donné de minimum garanti, ainsi que « J’accuse », encore distribué par Gaumont, « Donne moi des ailes » distribué par SND ou « Le traitre » distribué par AD Vitam.

Mais cette marge brute positive n’est pas destinée qu’aux seuls distributeurs. Au-delà d’un certain montant de recettes le distributeur ne conserve que sa commission, la plus grande partie de cette marge revenant à la production. Donc, cette marge brute positive n’est pas celle des distributeurs : quand le film est perdant, c’est eux qui prennent en charge la totalité de la perte, mais, quand il est très bénéficiaire, ils ne touchent que leur commission. En revanche, la totalité du soutien sélectif et automatique leur revient.

En fait, la grande majorité des films peuvent être déficitaires mais l’ensemble être bénéficiaire, parce que la plupart des nombreuses pertes (les marges brutes négatives) des films sont faibles comparativement à une minorité de films à marge brute très positive. C‘est ce que montrent les résultats des marges brutes mensuelles cumulées en 2019.

Comme on le voit, sauf en févier et juillet, chaque mois, la marge brute cumulée des distributeurs est positive, même sans tenir compte du soutien du CNC. Et, sur l’ensemble de l’année, elle est positive de près de 34 millions € sans soutien financer et de près de 66 millions € avec le soutien. Ce sont des sommes conséquentes puisqu’elles représentent respectivement 21% et 40% du chiffre d’affaires cumulé des distributeurs de films français.

En 2019, le mois de janvier est celui qui génère la marge brute positive la plus élevée. Ce résultat est principalement dû aux résultats de « Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu », champion de l’année. Arrivent derrière novembre. Puis octobre avec « Hors normes » et plus de 2 millions d’entrées, sans que son distributeur, Gaumont, n’ait donné de minimum garanti, ainsi que « J’accuse », encore distribué par Gaumont, « Donne moi des ailes » distribué par SND ou « Le traitre » distribué par AD Vitam.

Mais cette marge brute positive n’est pas destinée qu’aux seuls distributeurs. Au-delà d’un certain montant de recettes le distributeur ne conserve que sa commission, la plus grande partie de cette marge revenant à la production. Donc, cette marge brute positive n’est pas celle des distributeurs : quand le film est perdant, c’est eux qui prennent en charge la totalité de la perte, mais, quand il est très bénéficiaire, ils ne touchent que leur commission. En revanche, la totalité du soutien sélectif et automatique leur revient.

En fait, la grande majorité des films peuvent être déficitaires mais l’ensemble être bénéficiaire, parce que la plupart des nombreuses pertes (les marges brutes négatives) des films sont faibles comparativement à une minorité de films à marge brute très positive. C‘est ce que montrent les résultats des marges brutes mensuelles cumulées en 2019.

Comme on le voit, sauf en févier et juillet, chaque mois, la marge brute cumulée des distributeurs est positive, même sans tenir compte du soutien du CNC. Et, sur l’ensemble de l’année, elle est positive de près de 34 millions € sans soutien financer et de près de 66 millions € avec le soutien. Ce sont des sommes conséquentes puisqu’elles représentent respectivement 21% et 40% du chiffre d’affaires cumulé des distributeurs de films français.

En 2019, le mois de janvier est celui qui génère la marge brute positive la plus élevée. Ce résultat est principalement dû aux résultats de « Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu », champion de l’année. Arrivent derrière novembre. Puis octobre avec « Hors normes » et plus de 2 millions d’entrées, sans que son distributeur, Gaumont, n’ait donné de minimum garanti, ainsi que « J’accuse », encore distribué par Gaumont, « Donne moi des ailes » distribué par SND ou « Le traitre » distribué par AD Vitam.

Mais cette marge brute positive n’est pas destinée qu’aux seuls distributeurs. Au-delà d’un certain montant de recettes le distributeur ne conserve que sa commission, la plus grande partie de cette marge revenant à la production. Donc, cette marge brute positive n’est pas celle des distributeurs : quand le film est perdant, c’est eux qui prennent en charge la totalité de la perte, mais, quand il est très bénéficiaire, ils ne touchent que leur commission. En revanche, la totalité du soutien sélectif et automatique leur revient.

La source de ces informations

Ce baromètre est établi à partir de données fournies par le site https://cinefinances.info/ . C’est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Méthodologie de calcul de ces baromètres

Les baromètres sont établis à partir de calculs film par film. La marge brute (est-ce que le distributeur a couvert son investissement ?) est la différence entre le chiffre d’affaires salle du distributeur et son investissement (frais d’édition et, dans la plupart des cas, minimum garanti).

Le chiffre d’affaires est établi à partir du nombre d’entrées  du film à la fin de sa carrière en salle multiplié par la recette moyenne du distributeur par entrée. Cette dernière est   établie chaque année par le CNC qui calcule le prix moyen de la place de cinéma et la part moyenne du distributeur sur ce prix de place. 

Le soutien automatique généré par un  film est lié au chiffre d’affaires en salle de celui-ci et le soutien sélectif est publié par le CNC. Le soutien sélectif aux entreprise de distribution n’est pas pris en compte car il vise à couvrir une partie des frais des structures des distributeurs qui ont un plan de sortie d’au moins 3 films dans l’année.

Le minimum garanti est fourni par Cinéfinances.info dont les informations sur chaque film proviennent des contrats qui sont déposés au registre public du CNC.

Les frais d’édition (frais techniques, frais de promotion et de publicité) sont des évaluations de Siritz.  Pour chaque film cette évaluation s’appuie  sur l’étude annuelle du CNC sur les coûts de distribution des films français, qui prend en compte plusieurs critères. A partir de cette étude Siritz a établi un algorithme qui prend en compte plusieurs critères (ampleur de la sortie, budget du film, genre du film, profil du distributeur). 

Les résultats de celui-ci ont été comparés aux contrats de distribution fournis par Cinéfinances.info qui indiquent les médias pour lesquels le distributeur a un mandat, les taux des  commissions de distribution, le minimum garanti et le plafond des frais d’édition au-delà desquels le distributeur doit demander l’autorisation du producteur. Souvent, le contrat fixe aussi un plancher de frais d’édition. Sauf quelques rares exceptions l’algorithme  donnent des chiffres conformes au contrat.

Par ailleurs, en 2019, Cinéfinances.info a interrogé des producteurs sur le montant des frais d’éditions transmis par le distributeur. En général, les plafonds et les planchers sont respectés. Et les évaluations se sont révélées exactes avec une faible marge d’erreur.

Enfin, sur un baromètre qui porte sur 15 à 20 films par mois, les marges d’erreur dans un sens ou dans l’autre se compensent en grande  partie.

En revanche Sirit.com ne peut évaluer les marges arrière dont pourraient bénéficier certains distributeurs et qu’ils ne transmettraient pas au producteur.

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