Le montage financier de « Chambre 212 »

Une coproduction avec la Belgique et le Luxembourg

« Chambre 212 », le film de Christophe Honoré, a été diffusé par Canal+, pour la première fois, mardi 9 juin.  Voir https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-christophe-honore-realisateur/

Cinéfinances.info* fournit les données qui permettent d’analyser la rémunération du réalisateur sur ce film.

Il a été produit par « Les films Pélléas » (Philippe Martin et David Thion) pour un budget de 5,9 millions €. Le producteur délégué a investi 450 000 € en numéraire et 150 000 € de fonds de soutien. Il a également mis en participation 172 000 € sur 272 000 € de salaire producteur (hors charges sociales) et 161 000 € de frais généraux sur 317 000 €. Mais il n’a pas pris en compte le crédit d’impôt dont il bénéficiera et qui pourrait approcher les 600 000 €. A noter que Les films Pélléas avaient déjà produits les deux présents films de Christophe Honoré.

France 2 est coproducteur pour 350 000 € et a pré-acheté le film 350 000 €. Canal+ a préacheté le film pour 732 000 € et Multithématiques pour 121 000 €.

Soficas et distributeur

Quatre Soficas , ont apporté 350 000 € : Cinémage 14, La Banque postale image 12, La Banque postale 13 et La Palatine Etoile 17. Le distributeur Mémento a pris le film pour les mandats salles et vidéo. Il a accordé un minimum garanti de 450 000 €. Charades a pris les ventes internationales pour 150 000 €. La film, sorti sur 200 copies, a rassemblé 385 000 entrées. Donc, la distribution en France a été une bonne affaire.

La Belgique (Scope Productions) et le Luxembourg (Bidibul Productions) ont chacun 21% (1,2 millions €) du financement en coproduction.

A noter que les imprévus sont de 450 000 €, soit 10% du total du budget hors imprévus, frais généraux et assurances.

Voir plus d’information sur le film :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_212

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.