DEUX PLANS DE FINANCEMENT COMPARES
Ceux de « Le bonheur des uns » et de « La Daronne »
Cette semaine sont sorties deux comédies françaises. Le site Cinéfinances.info* publie pour ses abonnés le budget et le plan de financement de ces deux films. Il a fourni à Siritz.com les chiffres pour analyser et comparer la structure de leur financement.
« Le bonheur des uns », produit par Cinéfrance Productions et Artémis, est distribué par SND. Son budget est de 6 450 000 €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-daniel-cohen/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Bonheur_des_uns…
« La Daronne », produit par Les films du lendemain et La Boétie films. Est distribué par Le Pacte. Son budget est de 5,8 millions €. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jean-paul-salome/
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Daronne
Le plan de financement initial de « Le bonheur des uns » signale l’apport de chaînes, mais sans les citer. Les producteurs délégués ont mis la quasi-totalité de leur salaire, frais généraux et même imprévus en participation. Mais ils ne prennent pas en compte le crédit d’impôt qui doit être d’un montant supérieur. Le minimum garanti du distributeur représente 18% du financement. A noter que le soutien du CNC provient de 5 aides sélectives différentes.
Dans le plan de financement de « »La Daronne » le producteur délégué ne met rien en participation mais inscrit le crédit d’impôt prévisionnel. L’apport de la Belgique se situe, comme pour « Le bonheur des uns », autour de 5% et le minimum garanti du distributeur à 17% du budget. L’apport du fonds de soutien est de 10%, soit le double du « Bonheur des uns ».
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.