VERS UN NOUVEAU SUCCÈS DU BOLERO AU CINÉMA ?
« Boléro, le mystère Ravel » https://fr.wikipedia.org/wiki/Boléro_(film,_2024)est le 19 ème film, de la réalisatrice, scénariste et comédienne franco-luxembourgoise Anne Fontaine . https://fr.wikipedia.org/wiki/Boléro_(film,_2024). Rappelons qu’en 1980 c’est le Boléro de Ravel qui avait été l’une des principaux ingrédients du succès du film de Claude Lelouch, « Les uns et les autres », qui avait rassemblé 3,2 millions de spectateurs.
Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.
Il s’agit d’une coproduction entre la France (95%) et la Belgique (5%) pour un budget de 12,4 millions €, soit 2,4 fois le budget moyen des films de fiction français en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ C’est le 3ème budget le plus élevé des films français sortis depuis le début de l’année.
Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Cela revient à 10% de plus que le budget moyen des réalisateurs en 2023. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/
Il s’agit d’une adaptation du livre « Maurice Ravel » de Marcel Marnat, dont les droits ont été acquis pour 58 000€. La réalisatrice a écrit le scénario avec Claire Barré pour 368 000 €. Le budget de ce scénario est donc plus du double du budget moyen des films de l’année dernière. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/ Les rôles principaux ont reçu 197 000 €, soit 90% de ce qu’ils ont reçu en moyenne en 2023. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/
Les producteurs délégués sont Ciné-@(Philippe Carcassonne) et Cinéfinances Studio (Julien Déris). Cinéfrance Studio (Julien Déris), SND, F Comme Films (Jean-Louis Livi) et France 2 sont coproducteurs. Le film a bénéficié de 700 000 € d’avance sur recettes. Netflix et France 2 l’ont préacheté. Deux soficas, dont une garantie, y ont investi.
SND est le distributeur. Il a donné quatre minima garantis séparés. Un pour les salles, un autre pour le vidéo, la vod et la s-vod, un troisième pour la télévision et un quatrième pour l’international. SND va-t-il poursuivre sa série de succès, notamment après « Cocorico » qui en est déjà à plus de 1,4 millions d’entrées et se dirige vers les 2 millions. https://siritz.com/cinescoop/cocorico-pour-le-demarrage-de-cococico/ Le producteur belge est Artemis Productions (Pascal Quinet) qui a bénéficié du Tax shelter.
Le précédent film d’Anne Fontaine était « Présidents https://fr.wikipedia.org/wiki/Présidents#:~:text=Présidents%20est%20un%20film%20français,politiques%20de%20bords%20politiques%20opposés. Il était sorti le 30 juin 2021 et avait rassemblé 431 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-dune-realisatrice/Il était produit par Philippe Carcassonne (Ciné-@) pour un budget de 4,5 millions €. Pour la préparation, 34 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice était de 150 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Elle avait écrit le scénario pour 150 000 € et les deux rôles principaux avaient reçu 297 000 €. Universal Pictures International avait donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.
www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.