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LAURENCE ARNÉ À LA FOIS RÉALISATRICE ET COMÉDIENNE

Avec la comédie « La famille Hennedricks »https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Famille_Hennedricksla comédienne Laurence Arné passe derrière la caméra https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurence_Arnétout en restant devant, aux côtés de Dany Boon.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Laurence Arné

Le budget prévisionnel de cette coproduction entre la France (96%) et la Belgique (4%)  est de 8,5 millions €, soit 80% de plus que le budget prévisionnel moyen des films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 110 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien soit 80% de la rémunération moyenne des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/. Elle a écrit le scénario avec Cécilia Rouaud pour 180 000 € , ce qui revient à 90% du budget moyen des scénarios https://siritz.com/financine/impressionnante-chute-du-budget-des-scenarios/ Les deux rôles principaux ont reçu 593 000 €, soit 3,2 fois ce qu’ils ont reçu en moyenne https://siritz.com/financine/remuneration-des-roles-principaux-2024-2023/.

Les producteurs délégués sont The Film (Michaël Gentille) et Bonne sœurs productions (Caroline Arné). Gaumont et France 2 sont coproducteurs. Canal+, Netfix et France télévisions (2 passages) l’ont préacheté. Gaumont est distributeur sans minimum garanti. Le producteur est Artemis qui a bénéficié du Tax shelter.

Le précédent film produit par The Film était « Madame de Sévigné », réalisé et interprété par Isabelle Brocard qui a rassemblé 232 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/sur-la-necessite-dtre-independante/

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.