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LA RÉMUNÉRATION DUNE ANCIENNE MINISTRE

POUR LA RÉALISATION DE « SŒURS »

C’est le second long métrage de fiction de Yamina Benguigui. Celle qui a été Ministre de la francophonie et des étrangers dans le gouvernement Fabius a surtout réalisé des documentaires, ainsi que la série de  quatre téléfilms « Aïcha » sur France 2, de 2008 à 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Yamina_Benguigui

La majorité de ses œuvres traitent de l’Algérie et de l’immigration. Son père était Algérien musulman mais elle est née en France, à Lille.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Ce film est interprété par Isabelle Adjani, Maïwen, Rachida Bakni. Il est produit par Philippe Dupuis Mendel (Bandits production) pour un budget de 2,7 millions € et distribué par Bandits distribution qui a donné un minimum garanti en échange de tous les mandats. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sœurs_(film)

Il  est coproduit à 20% par l’Algérie (Centre Algérien du Développement du Cinéma).Elemiah, la société de production que Yamina Benguigui avait créée avec Marc de La Charrière, est coproducteur. Canal+ et Multithématiques l’ont pré-acheté

Pour la préparation 16 jours de tournage, la rémunération de la réalisatrice est de    150 000 € répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est moins que la moyenne des rémunérations des réalisateurs de films sortis en 2020 https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Mais beaucoup plus que la moyenne des rémunération sdes réalisateurs des films déjà sortis en 2021.

Yamina Benguigui a en outre reçu 60 000 € d’à valoir pour avoir écrit le scénario.

Le premier et seul autre film de fiction qu’elle a réalisé était  « Inch’Allah Dimanche », sorti le 5 décembre 2001 et produit par Philippe Dupuis Mendel (Bandits production). Il avait rassemblé 90 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.